Les essais de Montaigne
Publié le 27/11/2012
Extrait du document
«
lors de la guerre (portugais) , (l.67) « chacun rapporte, en trophée personnel, la t ête de l’ennemi qu’il a tu ée
et il l’attache
à l’entr ée de son logis » il nous dis également de (l.7 à 14) qu’apr ès avoir bien trait é leur
prisonniers de leur vivants , ils les tuent pour les partager et manger entre amis . Ces citations nous
montrent une sorte de pratique sociale justifi
ée par une extr ême vengeance. Montaigne par ceci, adopte leur
point de vue pour expliquer le cannibalisme puisqu’il y a
à la fois un int érêt social (l.9) par « une grande
assembl
ée » / (l.11) « au plus cher de ses amis »/ (l.14) « en commun » mais car il y a aussi un int érêt
symbolique qu’on peut observer (l.16) « c’est pour manifester une tr
ès grande vengeance ». Le prisonnier dans
ce texte est pr
ésent é comme un être humain et Montaigne consid ère les sauvages comme des êtres
raisonnables puisqu’ ils fonctionnent, selon des principes internes
à leur soci été, et respectent leurs coutumes
qui sont d’apr
ès lui raisonn ées, comme nous le dis le paradoxe (l.15) « ce n’est pas comme on pense » ceci
nous montre que les indiens sont capables d’un jugement rationnel car ils ne le font pas pour se nourrir mais
pour se venger, ils ont un rituel qui renforce la coh
ésion du groupe. Cette vision de Montaigne sur les indiens
choque l’opinion commune et provoque un effet de surprise sur les lecteurs. De plus, dans le texte,
Montaigne va
émettre une description des mœurs des europ éens per çu à travers le regard des sauvages, c’est
ainsi qu’il va se mettre
à leur place pour comprendre la soci été europ éenne. D’apr ès le regard des indiens, on
constate que les portugais sont d
écrits dans leurs pratiques de vengeance avec un regard encore plus critique
car pour ces sauvages, les europ
éens sont « plus grand maitre qu’eux en toute sorte de m échancet é » (l.23),
parce que ces derniers utilisent la torture en vers leurs ennemies, pour ensuite leur donner la mort. Cette
vision per
çue de la m échancet é montre que les cannibales ont une notion morale du bien et du mal. Les
indiens ici sont donc pr
ésent és dans leur barbarie, plus humains que les europ éens.
Dans un second temps, en d
écrivant objectivement les mœurs des cannibales et leurs sentiments sur celles des
europ
éens, Montaigne poursuit un autre but, celui de d énoncer la barbarie europ éenne. Il commence par
faire passer un message
à son peuple en d énon çant le fait qu’en jugeant la violence des cannibales, on peut
ne pas prendre conscience de nos propres actes de barbarie car nous sommes aveugl
és (l.2728) « nous soyons
si aveugle
à l’égard des notre ».
Montaigne par la suite nous fais part de ses sentiments en prenant la parole (l.28 à34) soulign é par le pronom « je », il nous dis donc dans ce passage que pour lui les europ éens on un niveau de cruaut é plus élev é que les indiens, car « il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’ à le manger mort, à déchirer par des tortures et des supplices un corps ayant encore toute sa sensibilit é » puis « à le faire mordre et tu é par les chiens et les pourceaux que de le manger apr ès qu’il est tr épass é ». De part toute cette cruaut é dénonc é, Montaigne veux faire comprendre à la soci été europ éenne, qu’ils n’ont plus de limite et qu’ils sont devenues en quelque sorte des monstres rempli de violence alors qu’ils jugeaient les actes de barbarie des cannibales. Montaigne leur dis donc que le niveau de cruaut é des cannibales est d éjà terrible mais alors le leurs ? Qu’en est til ? Il ajoute également pour essayer de leur faire prendre conscience que le . »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Que philosopher, c'est apprendre à mourir Essais de Montaigne
- Les essais de Montaigne: dans quelle mesure Montaigne met-il en relation les européens et les Amérindiens dans cet extrait ?
- ESSAIS, Montaigne (Michel Eyquem de)
- ESSAIS (Les) de Montaigne. (résumé)
- Commentaire de Montaigne, les Essais, chapitre 9, « de