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Les essais de Montaigne

Publié le 27/11/2012

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Fiche de lecture : analytique n°1 Montaigne : « Les essais « Problématique : En quoi s'agit-il d'un essai ? Problématique : quelle est la stratégie argumentatif de Montaigne ? Problématique : En quoi s'agit-il d'un réquisitoire ? Intro sur l'auteur : Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 31 de l'oeuvre Les Essais, de Michel Eyquem de Montaigne qui s'intitule Des cannibales. Cette oeuvre est un recueil de réflexions organisées en trois livres distincts qui ont été écrits au 16ème siècle pendants les guerres de religions entre catholiques et protestants , puis publiée en 1595 à titre posthume . Michel Eyquem de Montaigne est donc un écrivain du 16ème siècle, de la Renaissance, mais c'est aussi un philosophe et humaniste français qui tout au long de l'extrait « des cannibales «, nous propose une réflexion personnel et philosophique sur l'homme, puis une analyse de son mode de vie dans une dimension argumentatif du texte, et une comparaison entre l'homme civilisé et l'homme non civilisé appelé CANNIBALES. Dans cet extrait nous retrouverons donc la pensée de l'auteur à travers l'expérience d'une rencontre faite à Rouen, en 1562 avec les cannibales du brésil. Cette rencontre affirmera la découverte du « nouveau monde «, et des sauvages qui sont au...
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« lors de la guerre (portugais) , (l.6­7) «   chacun rapporte, en trophée personnel, la t ête de l’ennemi qu’il a tu ée   et il l’attache  à l’entr ée de son logis   » il nous dis  également de (l.7  à 14) qu’apr ès avoir bien trait é leur   prisonniers de leur vivants , ils les tuent pour les partager et manger entre amis . Ces citations nous   montrent une sorte de pratique sociale justifi ée par une extr ême vengeance. Montaigne par ceci, adopte leur   point de vue pour expliquer le cannibalisme puisqu’il y a  à la fois un int érêt social (l.9) par «   une grande   assembl ée   » / (l.11) «   au plus cher de ses amis   »/ (l.14) «   en commun   » mais car il y a aussi un int érêt   symbolique qu’on peut observer (l.16) « c’est pour manifester une tr ès grande vengeance   ». Le prisonnier dans   ce texte est pr ésent é comme un  être humain et  Montaigne consid ère les sauvages comme des  êtres   raisonnables puisqu’ ils fonctionnent, selon des principes internes  à leur soci été, et respectent leurs coutumes   qui sont d’apr ès lui raisonn ées, comme nous le dis le paradoxe (l.15)    «   ce n’est pas comme on pense   » ceci   nous montre que les indiens sont capables d’un jugement rationnel car ils ne le font pas pour se nourrir mais   pour se venger, ils ont un rituel qui renforce la coh ésion du groupe. Cette vision de Montaigne sur les indiens   choque l’opinion commune et provoque un effet de surprise sur les lecteurs. De plus, dans le texte,   Montaigne va  émettre une description des mœurs des europ éens per çu à travers le regard des sauvages, c’est   ainsi qu’il va se mettre  à leur place pour comprendre la soci été europ éenne. D’apr ès le regard des indiens, on   constate que les portugais sont d écrits dans leurs pratiques de vengeance avec un regard encore plus critique   car pour ces sauvages, les europ éens sont «   plus grand maitre qu’eux en toute sorte de m échancet é   » (l.23),   parce que ces derniers utilisent la torture en vers leurs ennemies, pour ensuite leur donner la mort. Cette   vision per çue de la m échancet é montre que les cannibales ont une notion morale du bien et du mal. Les   indiens ici sont donc pr ésent és dans leur barbarie, plus humains que les europ éens. Dans un second temps, en d écrivant objectivement les mœurs des cannibales et leurs sentiments sur celles des   europ éens,  Montaigne  poursuit un autre but, celui de d énoncer la barbarie europ éenne. Il commence par   faire passer un message  à son peuple en d énon çant le fait qu’en jugeant la violence des cannibales, on peut   ne pas prendre conscience de nos propres actes de barbarie car nous sommes aveugl és (l.27­28) « nous soyons   si aveugle  à l’égard des notre   ».

 Montaigne  par la suite nous fais part de ses sentiments en prenant la parole   (l.28 à34) soulign é par le pronom «   je   », il nous dis donc dans ce passage que pour lui les europ éens on un   niveau de cruaut é plus  élev é que les indiens, car «   il y a plus de barbarie  à manger un homme vivant qu’ à le   manger mort,  à déchirer par des tortures et des supplices un corps ayant encore toute sa sensibilit é   » puis «   à   le faire mordre et tu é par les chiens et les pourceaux que de le manger apr ès qu’il est tr épass é   ». De part toute   cette cruaut é dénonc é,  Montaigne  veux faire comprendre  à la soci été europ éenne, qu’ils n’ont plus de limite   et qu’ils sont devenues en quelque sorte des monstres rempli de violence alors qu’ils jugeaient les actes de   barbarie des cannibales. Montaigne leur dis donc que le niveau de cruaut é des cannibales est d éjà terrible   mais alors le leurs   ? Qu’en est t­il   ? Il ajoute  également pour essayer de leur faire prendre conscience que le  . »

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