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les fleurs du mal

Publié le 08/02/2013

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Développement d'un thème littéraire   Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire représente plus de 15 ans de travail pour l'auteur. Le recueil traduit ainsi l'essence même de son existence d'écrivain. C'est un témoignage authentique de toute sa vie. En quoi la figure féminine y est-elle importante ? On sait que Baudelaire est un homme à femmes, cependant sa vie est surtout marquée par trois d'entre-elles qui vont l'inspirer : Jeanne Duval, Madame Sabatier et Marie Daubrun. Chacune ayant sa propre personnalité, on retrouve alors dans Les Fleurs du Mal différents aspects de la femme.   Tout d'abord, celle-ci apparaît sensuelle et sauvage dans « Le serpent qui danse «. Dans ce poème, l'auteur fait part de son amour passionné et charnel qu'il éprouve pour Jeanne Duval, une actrice particulièrement amoral. Il s'agit d'un amour qui fait appel à tout ses sens. « [Il] aime [la] voir «, puis il sent ses sa « chevelure aux a...

«   Ensuite, la femme est divinisé et spiritualisée dans « que diras-tu ce soir... ».

Ici, il fait part de l'amour éprouvé pour Madame Sabatier.

Au contraire de Jeanne Duval, celle-ci est instruite et intelligente.

On peut supposer qu'après la luxure et la débauche, il a recherché de la spiritualité.

Ainsi, la femme prend un aspect divin.

En effet, le poète la décrit comme un « Ange Gardien » au « regard divin ».

De même, « sa chair spirituelle a le parfum des Anges ».

De plus, la femme est celle qui sauve le poète car elle l'éclaire.

Alors, « dans la nuit et la solitude » ou « dans la rue et la multitude », celle-ci « danse comme un flambeau ».

On en revient donc à Madame Sabatier qui fait prendre conscience à Baudelaire de la débauche avec Duval et le ramène sur le droit chemin.

Son « regard [l]'a fait refleurir », renaitre.

Il la décrit donc de manière méliorative et emploie ainsi le superlatif : elle est « la très belle, la très bonne, la très chère » dont il est envouté.

Cette accumulation de compliments la rend d'autant plus grande.

Cependant cette beauté pure apparaît aussi inaccessible.

En effet, elle a la beauté, l'intelligence, le savoir ; elle est donc impressionnante.

De plus, si elle est divinisé et lui est supérieur, elle n'est plus accessible : on ne peut pas toucher Dieu.

Ce n'est donc pas un amour possible.

Elle est parfaite mais pas pour lui.

  Enfin, la femme devient reposante et douce dans « L'invitation au voyage ».

Le poète dépeint dans ce poème son amour pour Marie Daubrun, une actrice d'un assez bon niveau.

Celle-ci est plus son double, son amie que son amante.

Baudelaire semble alors chercher en elle l'oubli de ses anciens tourments amoureux.

Alors, on ne retrouve pas dans le texte un amour passionné et dévastation sinon un amour calme et tendre.

L'auteur appelle sa muse « [son] enfant ».

Ce qui veut dire qu'elle est pour lui innocente de tout, qu'elle elle tendre.

Cette appellation la rend également fragile, c'est une femme qu'il faut protéger du mal.

De plus elle est aussi « [sa] soeur ».

Cette désignation montre tout le respect qu'il a pour elle et tend à rétablir l'égalité dans leur couple puisqu'elle devient sa complice.

Le poète pense donc élever sa conquête du rang d'enfant à celui de complice par le simple fait qu'il l'ait choisit.

Grâce à elle, il pense trouver « la douceur » de « vivre ensemble » loin de tout, dans un lieu où « tout n'est qu'ordre et beauté ».

Ainsi donc, elle devient donc sa source de liberté, de calme et de douceur.. »

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