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Les Fleurs du Mal

Publié le 22/03/2015

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Les Fleurs Du Mal (1857) Charles Baudelaire (1821-1867) n'accepte pas le remariage de sa mère avec son beau-père : le général Aupick. Il a eu une enfance douloureuse. Il a vécut une vie d'insouciance et de bohème jusqu'en 1841 où il fut embarqué de force à destination des Indes, et île de la Réunion (d'où le goût de l'exotisme). Vie de dandy (alcool...). Besoin d'argent -> critique d'art, publie des articles, et traduit les oeuvres d'Edgar Allan Poe. Il écrit ensuite Les Fleurs du Mal 1857 -> poèmes tout au long de sa vie, puis le Spleen de Paris 1861 (Petits Poèmes en Prose). Malade, atteint de paralysie, il mourut en 1867. Contexte historique :1815-1830 : Restauration ; 1830-1848 : Monarchie de Juillet ; 1848-1852 : IInde République ; 1852-1870 : IInd Empire Mouvements littéraires : Au milieu du XIXème siècle, mouvements présents : le Romantisme et le Parnasse. Baudelaire -> influencé par Hugo (1802-1885), l'un des plus grands écrivains romantique ou bien encore Mallarmé (1842-1898) l'initiateur de la modernité de la poésie. Il va donc devoir tracer sa propre voie, comme tout artiste, mais il se refuse de suivre « une voie déjà tracée ».Baudelaire est "romantique"  par admiration (pour Hugo, en particulier) et par fréquentation. On peut dire que, dans un certain sens, en rejetant le réalisme et le positivisme dont il est contemporain, B est héritier du romantisme mais à la recherche d'une nouvelle façon de percevoir le monde.Malgré tout, il est conscient des excès et des faiblesses du Romantisme qui est pour lui trop « idéalisé » il souhaite introduire des sentiments, de l'exotisme, du fantastique, et tous les thèmes présents dans le romantisme mais il ne veut pas les exprimer de la même manière qu'un poète romantique le ferait. Selon Baudelaire, il existe une communication secrète entre le monde matériel et le monde spirituel, le visible participe à l'invisible Il trouve aussi, dans la poésie du Parnasse, des arguments et des valeurs dans lesquelles il peut se reconnaître : le travail, la maîtrise et la rigueur. Ce mouvement est une réaction devant les excès sentimentaux du romantisme. Il prône la retenue et l'impersonnalité, il rejette absolument l'engagement social et politique de l'artiste. Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté.      Mais, Baudelaire connaît aussi les limites de l'intransigeance esthétique des parnassiens. Baudelaire, entre romantisme et parnasse, se décide donc à inventer la « modernité », autrement dit une "solution", une "troisième voie" qui le met à l'abri des excès des deux mouvements. C'est ainsi qu'on peut expliquer la théorie des correspondances qui unissent l'apparence des symboles et  la réalité spirituelle (sensibilité de l'être humain,...). Baudelaire est donc le précurseur du symbolisme. Ce mouvement symboliste partage avec le romantisme ; le pessimisme désabusé. Il donne par ailleurs, la possibilité d'évoquer une réalité et invite le lecteur à un déchiffrement lié à des facteurs comme le son, les couleurs, les formes, les impressions, etc.... Les symbolistes utilisent généralement des images et des a...

« Les Fleurs du mal est composée de six sections et d'un poème préliminaire ou prologue, " Au Lecteur ". - " Au Lecteur " : sorte de pacte de lecture qui met l'accent sur la fraternité des hommes dans la déchéance, une fraternité de damnés, de victimes.

Les hommes se sentent solidaires devant la misère, la sottise, la lâcheté, l'ennui et le mal.

Les Fleurs du mal sont alors une sorte de voyage qui comporte six étapes. - Spleen et Idéal (85 poèmes) : déchirure du poète entre une aspiration vers un " Idéal " et le " Spleen ", c'est-à-dire l'ennui le dégoût de la vie (angoisse).

Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme => combat éternel de l'homme sans issue : " Il y a dans tout homme, à tout heure, deux postulations, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan " (Baudelaire).

L'homme est condamné à vivre ces deux forces. - Tableaux Parisiens (30 poèmes) : description de Paris considéré comme une ville fourmillante et pleine de rêve.

Angoisse du poète due au spectacle des rues, des images qui reflètent son état intérieur => multiplication de son être propre, son malheur. - Le vin (5 poèmes) : constitue le premier paradis artificiel, tentation de se perdre dans un ailleurs meilleur.

Ce recours est utilisé par les désespérés et les idéalistes (artistes). - Fleurs du mal (9 poèmes) : constitue le second paradis, présente la luxure, le vice et les amours interdits (homosexualité féminine) => fatalité du désir. - Révolte (3 poèmes) : monde où les tentations charnelles sont assouvies.

On cherche maintenant une satisfaction spirituelle.

On va rejeter Dieu qui n'a pas répondu et on célèbre l'alliance avec Satan (prince des déchus). - La mort (6 poèmes) : apparaît comme le dernier espoir, mort salvatrice, mort qui console => espoir de voyage donc de soulagement de la souffrance, peut-être un inconnu qui sera meilleur (mort = début : pensée très chrétienne).

Dernier poème le voyage => moyen de soulager le feu qui brûle le cerveau.

Parfum Exotique (p45) poème consacré à Jeanne Duval → sa maîtress e qu’il avait rencontrée à son retour des Iles Bourbons en 1841.

Le poème présente, dans un cadre intime et chaleureux, une rêverie exotique sur une île paradisiaque inspirée par le parfum de la femme aimée.

Baudelaire met l'accent sur l'odorat.

Le parfum états membres merveilleux et idéal.

De plus, il se souvie nt des images symboliques d'un voyage: lisible pour de bon à la réunion et ville Maurice.

Les images sont des voyages fantastiques.

Ce sonnet régulier, retrace le cheminement d’une rêverie reposant essentiellement sur les sens qui, fusionne (les sens se mêlent ainsi que les sons qui les soutiennent dans le poème lui-même), apportent (appuie) une vision paradisiaque et sensuelle de l’Idéal baudelairien.

L’idéale semble être atteint par Baudelaire avec le rêve qui atteint son âme.

On assiste à un glissement du sensuel au spirituel.

Chez Baudelaire, unicité entre le monde matériel et spirituel et la femme assure le lien entre ces deux mondes et, elle est le reflet du monde divin.

La femme sert aussi de médium vers une sorte de paradis retrouvée, l’île paradisiaque.

→ image de la femme → présence des sens Remords Posthume (p55) dédié à Jeanne Duval.

Obsession de la mort → ravage du temps qui passe, l'image du gouffre, la décomposition du corps.

Jubilation du poète → La mort, confidente du poète complicité entre le poète et la mort dans une même intimité.

Une revanche sur la femme e xpre ssion ambiguë pour s'adresser à sa maitresse Jeanne Duval « ma belle ténébreuse » : à la fois physique (une métisse) et morale (associée aux enfers).

Aucun remords du côté du poète, seulement du côté de la femme → jugement qui tombe, comme une condamnation à mort.

Jusqu'ici, la femme paraissait toujours vivante, mais ce dernier vers clôt le poème sur l'idée qu'elle est bien morte, et sur l'idée de la dégradation de son corps.

Baudelaire s'adresse à Jeanne Duval.

Le poète fait comprendre qu'il vit un amour à sens unique et qu'il en souffre, c'est pourquoi il veut se venger par l'intermédiaire de la mort de Jeanne.

Il veut qu'elle souffre et s'aide donc de la mort qui est son ami et son confident.Baudelaire espère que son poème fera culpabiliser Jeanne et lui donnera des remords.

Le serpent qui danse Baudelaire évoque à de nombreuses reprises des figures féminines, notamment Jeanne Duval.

Le Serpent qui danse évoque l'amour charnel et passionnel entre Jeanne et le poète.

Eloge d'une femme aimée qui invite à la rêverie → déclaration d'amour (destinataire, lyrisme) ; éloge du corps aimé regard se déplace sur le corp, semble fasciné par sa démarche (chmp du corps féminin, éloge d'une démarche).

La rêverie du poète Jeanne → synonyme de rêve, car elle représente l'idéal pr Baudelaire.

Situation du poète → enivré, ivresse amoureuse, sous le charme, dépendant d'elle = drogue ; hypnotisé par la danse = serpent animal tentateur et maléfique, incite aux péché.

L'ennem i Le temps est l'une des plus obsédantes composantes du spleen de Charles Baudelaire.

Omniprésent, étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie en y imposant un bilan désespérant = monstre que l'homme doit craindre.

L'ennemi est révélateur du spleen Baudelairien, de l'angoisse qui étreint le poète, quand il constate les ravages du temps sur son organisme.

Grâce à l'art, il met en forme ce malaise existentiel, ce qui constitue une manière de l'exorciser. L'écriture apparaît alors comme un remède à l'usure du temps et au dégoût de soi qu'inspire au poète sa dégradation progressive : l'art permet d'opposer la résistance de l'intelligence à la force corrosive de la nature.

Le poète survit alors par sa parole.

Le Balcon évoque les souvenirs de ses soirées heureuses en compagnie de Jeanne Duval.

Présence du Lyrisme → sensations (toucher, odorat, vue) , sentiments (chmp lex de l'amour) ; Remémoration → souvenirs heureux, de plaisir ; de l'espérance à la crainte (interrogations) Baudelaire rappelle le souvenir d’une femme aimée avec laquelle il a connu une relation fraternelle et amoureuse ambivalente.

Mais surtout, il chante l’harmonie de ce souvenir, le suggère en lui redonnant puissance et pouvoir émotionnel.

Le poète s'interroge sur le bonheur passé et sur le possible retour de ce bonheur dans le futur.

Sed non satiata fait partie du cycle de Jeanne Duval.

Célébration de la femme → déscription par la couleur (caractère exotique , noir), caractère divin (divinité proche de la sorcellerie, soumission, ensorcellement du poète, côté triomphant de la femme.

Retournement de situtation dans la deuxième partie → dégradation de la femme (impuissant, faible devant la femme, appuie son impuissance masculine).

Le poème Sed non satiata a, derrière une apparence classique, des choses perverses qui sont dévoilées.

L’auteur joue avec la censure.

Il cherche à provoquer les censeurs et surtout à se montrer moderne en modifiant les présentations classiques.

De profundis clamavi Il s’apparente au Spleen.

Le titre signifie « j’ai crié des profondeurs », le poète en fait un chant de désespoir.

Thèmes : La mélancolie, L’ennui et le vide, la fuite du temps, Un tableau du Spleen.

Le ton est mélancolique.

Le présent est un présent intemporel.

Le paysage décrit par Baudelaire dans De profundis clamavi pourrait être celui de Saturne, planète vue comme étant la plus lente du Système Solaire.

De plus, dans la tradition littéraire, les poètes tourmentés étaient, disait-on, nés sous le signe de Saturne.

L'invitation au voyage Poème inspiré par Marie Daubrun : l'amour est ici spirituel et non sensuel. Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve.

Correspondance entre la femme aimée et le paysage qui permet une évasion.

Pour Baudelaire, imaginer le voyage suffit puisqu'il s'agira d'un voyage idéal.

Pour imaginer ce voyage, la présence de la femme est nécessaire.

Le poète considère ici une femme très proche de son coeur et de son esprit.

Baudelaire est toujours à la recherche d'un art de vivre dans lequel les sens sont importants et l'esthétique aussi.

La chevelure un hémisphère dans une chevelure → un idéal, rêverie.

La beauté une allégorie de la beauté (apparaît telle une déesse) ; pouvoir de fascination ; c'est un idéal à atteindre.. »

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