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LES GRANDS RHETORIQUEURS

Publié le 06/10/2018

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Ex : Salut à vous de haut parage,

 

Vers qui chacun, de très humble courage,

 

Rendre se doit bien heurté conquerre ;

 

Giron de paix, Reposoir de suffrage,

 

Navire sûr, sans peur et sans naufrage, [...]

 

Oraisons Vierge (1498) Lemaire.

 

Palindrome : Aux effets produits a la rime, lecture en Rébus, avec prise en compte de la spatialité du texte. Procédés par lesquels l’écrit devient un objet visible étalé dans l’espace.

 

Ces jeux existaient déjà dans la littérature Grecques et latine. Les poètes avouent vouloir rivaliser avec la peinture et par conséquent, de même que les tableaux ont besoin de commentaires pour être décryptés car ils constituent une énigme, de même les poètes ne sont complets que grâce à un décodage adéquat et à une complicité entre les participants. L’énigme du texte n’a d’intérêt que si elle est provisoire et dans la mesure ou elle se déclare.

 

- Brouillage du sens

 

Dans une lectures syntagmatique : Il s’effectue dans le mélange des langues, ancienne pratique des clercs où les vers français et latins alternent ou bien par le latin francisé.

 

Le brouillage de la syntagme ou la recherche préalable de l’homophonie produit des effets de« coque à l’âne ». Le détour allégorique est aussi fréquemment pratiqué en tant que fiction d’une image à la fois picturale et conceptuelle.

 

Enfin brouillage du sens par l’érudition et la mythologie grâce à l’utilisation de Virgile et d’Ovide.

 

Le « Dictier poetical » de J.Robertet = contient autan de mythologie qu’une œuvre Pindarique de Ronsard. La notion de poésie incluse déjà ce type d’obscurcissement.

 

3. Le langage comme jeu :

 

Paul Zumbor à mis en évidence la relative autonomie du langage utilisé par les rhétoriqueurs par rapport aux contenus ou aux sujets du texte.

 

4. Les jeux de nombre :

 

Les rhétoriqueurs ont essayés beaucoup de combinaisons métriques avec leur possibilité de rimes.

 

LA restauration de l’alexandrin par Lemaire apparaît ainsi comme le résultat d’une de ces recherches de même que la réforme de la coupe féminine et la création de nouveau types strophiques.

 

5. L’appel du destinataire :

« premières lettres constituent soir le nom propre d’un dédicataire soit un texte connu. Ex : Salut à vous de haut parage, Vers qui chacun, de très humble courage, Rendre se doit bien heurté conquerre ; Giron de paix, Reposoir de suffrage, Navire sûr, sans peur et sans naufrage, […] Oraisons Vierge (1498) Lemaire. Palindrome : Aux effets produits a la rime, lecture en Rébus, avec prise en compte de la spatialité du texte.

Procédés par lesquels l’écrit devient un objet visible étalé dans l’espace. Ces jeux existaient déjà dans la littérature Grecques et latine.

Les poètes avouent vouloir rivaliser avec la peinture et par conséquent, de même que les tableaux ont besoin de commentaires pour être décryptés car ils constituent une énigme, de même les poètes ne sont complets que grâce à un décodage adéquat et à une complicité entre les participants.

L’énigme du texte n’a d’intérêt que si elle est provisoire et dans la mesure ou elle se déclare. - Brouillage du sens Dans une lectures syntagmatique : Il s’effectue dans le mélange des langues, ancienne pratique des clercs où les vers français et latins alternent ou bien par le latin francisé. Le brouillage de la syntagme ou la recherche préalable de l’homophonie produit des effets de« coque à l’âne ».

Le détour allégorique est aussi fréquemment pratiqué en tant que fiction d’une image à la fois picturale et conceptuelle. Enfin brouillage du sens par l’érudition et la mythologie grâce à l’utilisation de Virgile et d’Ovide. Le « Dictier poetical » de J.Robertet = contient autan de mythologie qu’une œuvre Pindarique de Ronsard.

La notion de poésie incluse déjà ce type d’obscurcissement. 3.

Le langage comme jeu : Paul Zumbor à mis en évidence la relative autonomie du langage utilisé par les rhétoriqueurs par rapport aux contenus ou aux sujets du texte. 4.

Les jeux de nombre : Les rhétoriqueurs ont essayés beaucoup de combinaisons métriques avec leur possibilité de rimes. LA restauration de l’alexandrin par Lemaire apparaît ainsi comme le résultat d’une de ces recherches de même que la réforme de la coupe féminine et la création de nouveau types strophiques. 5.

L’appel du destinataire : L’auteur, en multipliant les signes énigmatiques, et les moyens de les résoudre, en argumentant sans cesse, prouvant, jouant, présente au lecteur une demande de connivence en même temps que de lecture. Ce n’est pas un hasard si cette époque voit naître aussi le genre nouveau de l’épître à l’origine imité des « Héroïdes » d’Ovide. Même si le destinataire est fictif, on peut dire que le texte des rhétoriqueurs est une sorte. »

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