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LES GRENOUILLES QUI DEMANDENT UN ROI - LA FONTAINE

Publié le 10/04/2011

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1693 Lecture en classe de la fable d’Esope( VI ième siècle avant Jésus – Christ) « Les grenouilles qui réclamaient un roi « et de celle de Phèdre ( Iier siècle ap J.C) « Les grenouilles qui demandent un roi «. Intérêt de l’étude des deux textes avant de découvrir la fable de La Fontaine : a) la reprise d’une fable d’Esope replacée dans son contexte historique avec une mise en situation de son auteur. b) Les transformations subies par la fable initiale et les caractéristiques de la réécriture. c) L’utilité politique d’un apologue et sa force démonstrative. 1) Composition du texte de Phèdre   

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« « Les grenouilles qui demandent un roi » Jean de La Fontaine Le poète, romancier et fabuliste Jean de La Fontaine (1621-1695) est surtout connu pour ses fables à l’aspect didactique et philosophique. « Les grenouilles qui demandent un roi » appartiennent à cette tradition d’apologue à caractère didactique, en mêlant histoire divertissante, personnification d’animaux et leçon morale et politique.

On peut alors se demander en quoi cette fable est une critique de la société du XVIème siècle.

Nous verrons dans un premier temps la construction spécifique de la fable puis dans un second temps l’analogie qu’il y a avec les hommes. 1) La construction spécifique de la fable Cette fable a été pensée par Jean de la Fontaine d’une manière très structurée.

En effet, son évolution correspond à des changements successifs de régimes politiques : - d’abord, les grenouilles semblent vivre dans ce qui s’apparente à une démocratie.

On comprend que c’est le cas depuis un bon moment puisqu’elles s’ennuient désormais. Mais elles s’en lassent rapidement : « Les grenouilles se lassant / De l'état démocratique » et réclament alors un changement de régime. Elles obtiennent alors un roi : « Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.

/ Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique » - la deuxième étape est donc un régime monarchique, mis en parallèle avec le premier par la rime « monarchique », « démocratique ».

Leur premier souverain est « pacifique » et trop mou à leurs yeux, au point qu’elles ne semblent pas le respecter : « Et leur troupe à la fin se rendit familière Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.

» Elles réclament donc à nouveau un changement de régime, pour avoir un chef avec plus de poigne. - la troisième et dernière étape est un régime autoritaire beaucoup plus violent, puisqu’on voit apparaître un champ lexical beaucoup moins pacifique : « croque », « tue » ; les grenouilles-sujets sont attaquées par la grue, leur nouveau souverain. On voit alors où les mène leurs aspirations contradictoires et leur manque de réflexion.. »

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