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Les Lumières

Publié le 28/03/2015

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L'obscurantisme est une forme d'opposition au savoir comprenant le refus de la diffusion des sciences ainsi qu'une confiance aveuglante en l'Église. La vision géocentrique héritée du Moyen-âge persiste jusque la fin du XVIIIème siècle au moment où les lumières parviennent enfin à briser les chaines qui reliaient la population à l'Église depuis des siècles. Les lumières à cette époque ont pour vocation de faire progresser les valeurs humaines et les modifier afin de lutter contre un obscurantisme récurent chez la population ignorante la plupart du temps. Grace à leurs oeuvres, les philosophes tentent tout au long du XVIIIème siècle de s'imposer pour répandre la connaissance au sein du peuple, coincé dans un système de monarchie imposée par le roi. Pour cela, il leur faut éviter la censure ainsi que lutter contre la violence pratiquée par les autorités politiques et religieuses. Pour les philosophes permet de sortir enfin des "ténèbres" de l'ignorance, d'où le nom de "philosophie des Lumières", éclairer les esprits des populations auparavant obscurci par les influences politique, la propagande en faveur de la monarchie. Donc cette expression vient des philosophes pour décrire leur attitude : « éclairer toutes chose à la lumière de la raison ». Cette lumière doit éclairer toute l'humanité pour faire triompher la raison contre la superstition et l'intolérance. Ils sont convaincus qu'ils entrent dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l'humanité. Leur combat contre la monarchie perdure tout au long du siècle en transcrivant dans leurs ouvrages une haine contre le roi. Ce combat est lié avec celui qu'ils mènent contre l'Église qui reste un élément majeur dans la vie des populations et surtout celles des basses classes de la société. En effet à cette époque plus de 95% de la société n'a pas accès aux connaissances qui leur permettraient de se soulever afin de changer les méthodes du régime en place. C'est pour cette raison que les philosophes ont la volonté de créer l'Encyclopédie, accessible à tous pour répandre le savoir et la lumière de la connaissance. Dès le départ, son écriture est compromise à cause du monarque qui censure automatiquement cette oeuvre la considérant comme un danger potentiellement nuisible à ...

« Cet élan de connaissances donne au peuple désormais éclairé la force de se rebeller.

Se rendant compte de la nature abusive du pouvoir, ils trouvent les armes permettant de combattre les autorités de l’Ancien régime de manière radicale.

Ce sont grâce aux idées des lumières qui veulent le changement de la politique en France qui inspirent cette révolution même si les philosophes n’avaient pas planifié une telle ampleur de leurs écrits.

Nous pouvons parler d’une réelle prise de conscience du peuple français qui se détache progressivement du système dans lequel ils étaient encrés, reniant l’Église, La monarchie absolue de droits divins, et les pouvoirs concentrés en une seule et même personne.

La contestation de la monarchie repose tout d’abord sur la remise en question de la religion catholique qui est en effet la base de la monarchie.

En effet selon les règles établies au fil des siècles et renforcées depuis le Moyen-âge, le droit aux pouvoirs est décidé uniquement par Dieu.

La principale idée des révolutionnaires sera de changer cette désignation de leur représentant en élisant eux même leur roi.

Ils luttent également contre l’absolutisme et veulent une séparation des pouvoirs.

Cette même séparation est une reprise directe des idées des Lumières puisqu’elle avait déjà été évoquée par Montesquieu puis repris par Rousseau au cours du siècle.

Leur volonté était d’éradiquer la centralisation des pouvoirs en une seule et même personne.

C’est ce que Montesquieu évoque dans son projet de Trias Politica dans lequel il évoque une volonté de diviser les pouvoirs : Législatif afin de créer les lois, exécutif pour les faire applique et judiciaire afin de réprimer ses infractions.

Ce principe est vivement réutilisé par Rousseau dans ses écrits, affirmant que : « l n'est pas bon que celui qui fait les lois les exécute, ni que le corps du peuple détourne son attention des vues générales pour les donner aux objets particuliers » C’est dans ce contexte de crise économique que les révolutionnaires saisissent l’occasion d’attaquer le cœur de la monarchie en s’en prenant directement au roi.

Ils profitent des faiblesses économiques et de la perte de puissance de la royauté pour s’engouffrer dans une idéologie révolutionnaire.

De plus c’est cette crise économique qui alimente les arguments du Tiers Etat à se rebeller puisque le déficit budgétaire de l’État pourrait être aisément comblé avec l’argent versé aux nobles pour leurs privilèges.

Privilèges que le peuple peut désormais percevoir comme une injustice qu’ils n’étaient pas capables de percevoir auparavant.

Les esprits éclairés perçoivent clairement les inégalités de la société qui leur paraissent désormais flagrantes.

Les privilèges sont vivement attaqués et les dépenses faramineuses de l’Etat pour les nobles alimentent les pensées révolutionnaires et creuse encore les inégalités.

Le roi et le gouvernement se trouvent dans une impasse.

La flambée des prix oblige les Français à consacrer tous leurs revenus à l'achat du pain.

Les artisans et les manufactures ne parviennent pas à écouler leurs marchandises.

La production textile baisse de moitié en 1789.

Les faillites se multiplient, créant du chômage.

Le vagabondage, la mendicité et les soulèvements se développent.

Des troubles éclatent un peu partout La crise économique et la faiblesse de la monarchie permettent au Tiers Etat d’attaquer les ordres supérieurs en alimentant le discours de leurs représentants par des arguments venus tout droits des lumières.

De plus, l’incapacité du roi Louis XVI à sortir son pays de la crise et les dépenses extravagantes de la reine font basculer définitivement la cours de la monarchie.

A partie de 1789, la grande majorité du peuple s’engage dans une révolution sanglante et périlleuse, hautement inspirée des Lumières. Les philosophes n’avaient cependant pas imaginé que leurs travaux auraient permis de changer en profondeur la société française.

Mais les inégalités ainsi que les nombreuses injustices ont permis de faire murir des idées révolutionnaires au sein du peuple.

Les philosophes critiquaient l monarchie mais n’ont jamais souhaité sa disparition totale, de même qu’un changement aussi radical de régime.

La majorité d’entre eux prônaient une monarchie non abusive, qui ne mettrait pas en relation le pouvoir et la religion.

Voltaire et Montesquieu soutenaient la séparation des pouvoirs et non la disparition totale des lois.

Ils avaient sous-estimé le pouvoir de leurs œuvres et n’auraient jamais imaginé une réaction aussi extrême du peuple.

Ils revendiquent leurs droits, veulent l’abolition de la société des ordres et surtout la disparition de la monarchie et l’exécution du roi Louis XVI.

Peu à peu, les nobles participeront également à la révolution, gagnés en partie par les idées des lumières. La séparation des pourvois est encore valable de nos jours et prouve que les idées des lumières étaient justes et méritaient d’être défendues.

Même si la monarchie parlementaire n’a pas vu le jour, les principes des philosophes se sont révélés exacts jusqu’à aujourd’hui.

Malgré les soulèvements connus dans l’histoire, la France a su maintenir la séparation des pouvoirs.. »

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