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Les métiers de l'Edition

Publié le 03/11/2011

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Il n'est pas facile de donner un aperçu général et précis sur l'édition : car éditer un roman, un livre de prières, un livre scolaire, un livre sur les beaux-arts ou un livre de luxe sont tâches bien différentes. D'ailleurs le Syndicat des Editeurs comprend treize sections correspondant chacune à une spécialité d'édition : 1• Livres classiques. - 2• Livres de prix. - 3• Littérature générale. - 4• Littérature d'imagination (romans, nouvelles, contes, poésie, théâtre). - 5• Livres de médecine. - 6• Livres de sciences pures et appliquées, de sciences militaires et navales, guides et cartographie. - 7• Livres de piété et de prières. - 8• Livres d'étrennes. - 9• Grandes publications de luxe; Encyclopédies, ventes à tempérament. - 10• Livres de droit, de jurisprudence et d'administration. - 11• Publications populaires et publications périodiques. - 12• Livres de technologie. - 13• Livres d'architecture et d'art....

« sa décision avec quelques détails.

Il n'oublie pas de mentionner les qualités de l'ouvrage.

Le contrat d'édition.

Au teur et éditeur signent un contrat en double exemplaire dont l'un reste en­ tre les mains de l'auteur, l'autre entre celles de l'éditeur.

En des articles dis­ tincts, ce document fixe la date de la re­ mise du manuscrit, le titre de l'ouvrage, sa longueur, son format, la date de parution, la collection (si c'est le cas).

S'il y a un directeur littéraire ou un directeur de col­ lection, le manuscrit lui sera soumis ct sera publié seulement après son acceptation.

Si l'ouvrage doit être illustré, le contrat indi­ que le nombre et le genre des illustrations.

Il prévoit le cas de traductions en langues étrangères (le plus souvent, auteur et édi­ teur se partagent les droits).

Il précise le nombre d'exemplaires qui seront remis gra­ tuitement à l'auteur.

Le droit d'aut eu r.

Mais la clause la plus importante est celle qui est relative au droit d'auteur.

Très sou­ vent ce droit est fixé à un pourcentage de 10% sur le prix fort de l'ouvrage.

Ce pour­ centage peut être plus élevé s'il s'agit d'un auteur en renom.

Il peut être inférieur si, par exemple, il porte sur des ouvrages qui ne se vendent que cartonnés, le cartonnage étant en dehors de la création du livre : c'est le cas du livre scolaire.

Les modalités de paiement sont très va­ riables, c'est une question d'espèce.

L'auteur peut recevoir des acomptes à la remise du manuscrit, à la signature du bon à tirer, à la mise en vente de l'ouvrage.

En règle générale, au début de chaque année, après son inventaire annuel de fin décembre, l'édi­ teur envoie à l'auteur l'état des ventes de l'année précédente et il lui règle ses droits sur les volumes vendus, déduction faite des acomptes.

Le-contrat prévoit aussi les droits pour les rééditions.

Parfois ils sont plus élevés, surtout si elles doivent être faites sur des clichés, c'est-à-dire sans changements en­ traînant des dépenses pour l'éditeur.

Il y a des cas où, au lieu de verser un pourcentage, l'éditeur achète à forfait le manuscrit pour une somme déterminée.

Cette façon de procéder est adoptée pour les ouvrages constitués surtout par un recueil de planches et où le texte n'appa ait que sous la forme d'une courte étude, et pour les ouvrages collectifs où chaque auteur n'apporte qu'une faible partie du volume.

Dans ce cas, il n'est pas paradoxa l de dire que c'est l'éditeur qui est en réa lité l'au­ teur, puisqu'il a conçu le plan de l'ensem­ ble.

Mentionnons aussi les ouvrages er• compte d'auteur.

L'auteur, pour des raisons person­ nelles ou professionnelles, désire que son ouvrage soit édité.

Or ce livre ne peut être que d'une vente très médiocre et incertaine.

Il en fera les frais sw présenta ion des factures par l'éditeur et il sera remboursé au fur et à mesure des ventes.

Bie n des re­ cueils de poésies sont édités dans cc s condi­ tions.

Cette question du droit d'auteur est très complexe, ainsi que tout ce qui e t relatif au contrat d'édition.

Un « contrat-type » qui serait valable pour tout genre d'édition est une véritable utopie à cause de l'ex­ trême diversité des cas.

Un rom ancier en vogue ne peut signer le même cont rat qu'un candidat au doctorat ès lettres qui est tenu à faire éditer sa thèse s'il veut entrer dans l'enseignement supérieur.

L'opinion publique croit qu'il y a souvent désaccord entre auteur et éditeur, alors qu'en réalité il y a une solide entente.

e gran­ des amitiés sc sont souvent nouées entre eux.

Fréquemment l'auteur reste fidè le toute sa vie à la maison d'édition qu'il a choisie.

On dit couramment : «U n Tel est chez tel éditeur».

D'ailleurs leurs intérêts sont inti­ mem ent liés.

S'il y a parfois contestation, il est rare qu'elle aille jusque devant les tribunaux : des arbitrages sont prévus par le Syndicat des Editeurs et la So c iété des gens de lettres qui ont dressé, chacun de leur côté, des listes d'arbitres, parmi les­ quelles chacune des deux parties désigne celui qu'elle choisit.

Le domaine public.

Le droit qu'un auteur conserve sur son œuvre lui appartient sa vie dura nt; après son décès, il passe à ses héritien.

qui en jouissent pendant cinquante ans.

En fait, ces cinquante ans sont devenus 63 ans à cause des durées des deux dernière guerres.

Après ces délais, l'ouvrage tombe dans le domaine public et peut être reproduit sans payer aucun droit.

En fait, ce do aine pu­ blic, si critiqué par beaucoup, a e u d'excel-. »

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