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Les papyrus magiques

Publié le 30/11/2014

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lettes à l'usage du patient. C'est dans les recueils, compi­lation de formules, que le magicien cherchait le remède le plus à même de soigner son client. Le plus ancien re­cueil connu date du Moyen Empire, mais il en existait probablement dès l'Ancien Empire. Les plus récents da­tent de l'époque tardive. Ces recueils, rédigés à l'encre noi­re et en hiératique sur papy­rus (plus rarement sur ostra­ca) étaient conservés dans les bibliothèques des temples ou dans celles des magiciens. Le patient y est désigné par l'ex­pression « un tel qu'a mis au monde une telle «, ou par la métaphore « la montagne qu'a mise au monde le ciel «. Les amulettes, quant à elles, sont en quelque sorte la mise

L'Égypte ancienne nous a légué de nombreux textes magiques. Ils ap­portent un éclairage in­dispensable sur les pra­tiques religieuses au temps des pharaons.

« en application des formules consignées dans les recueils.

Le patient y est désigné par son nom personnel suivi de celui de sa mère .

Il s'agit gé­ néralement d'une bandelette de papyrus ou de lin sur la­ quelle est tracée en hié rati ­ que la formule correspon­ dant au mal du patient.

Elle était ensuite pliée, puis en­ roulée dans une bande de tis­ su que le malade devait por ­ ter en co llier.

L'inscription est parfois accompagnée de des- sins réputés éloigner les dé­ mons : œil oudjat ou figures divines souvent armées de couteaux ..

Il arrive qu'une mê­ me formule soit connue à la fois dans sa version standardi­ sée dans un recueil de formu­ les et dans son application pra­ tique sur une amulette .

À l'époque tardive apparaît une dernière catégorie de textes magiques : des formu­ les gravées sur la s u rface de statues dites « guérisseuses » représentant le plus souve nt l'enfant Horus sur des croco­ diles.

Il suffisait de faire cou­ ler de l'eau sur la statue, puis de boire cette eau ain si inves­ tie de la vertu curative de l'in­ ca ntation .

Qui furent les rédacteurs des textes magiques? L es textes magiques enre­ gistrés dans des recueils sur papyrus ne sont pas le fait de sorciers marginaux considé r és avec méfiance par ceux qui vena i ent les consul­ ter.

On sait, grâce à plusieurs découvertes, qu'ils étaient rédigés au sein des institu­ tions royales et religieuses officielles par les prêtres dits « lecteurs ».

Ces officiants étaient chargés notamment de s'assurer que les rites étaient bien exécutés confor­ mément à la tradition.

Plusieurs indices permettent de l'affirmer .

D'abord , le fait que nombre de recueils ma­ giques étaient conservés dans les bibliothèques des te mples à côté des textes liturgiques proprement dits.

En outre, il existe une parenté évidente entre textes magiques , funé­ raires et liturgiques .

De nom-. »

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