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Les personnages masculins de L'assommoir

Publié le 06/03/2012

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Emile Zola (1840-1902) est un romancier qui s’inscrit dans le courant littéraire du naturalisme. C’est en 1871 qu’il écrit le premier volume des Rougon-Macquart : vingt romans qui rendent compte de ‘l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire «, qui s’étend sur cinq générations et représente « la longue succession des accidents nerveux et sanguins qui se déroulent dans une race.

L'Assommoir  est publié en 1877, le septième volume de la série Les Rougon-Macquart. La déchéance s’accompagne d’un nouveau déménagement. Les Coupeau se retrouvent sous les toits dans le coin des puilleux. Gervaise se loue comme ouvrière. Toutes les dégradations affectent le couple comme si Zola voulait effectuer une sorte de démonstration parfaite, logique des conséquences de l’intempérance.

Plan :

Introduction

I Des personnages de fiction

1) Les amants de Gervaise

2) Goujet : un ouvrier exemplaire

3) Des types individualisés

 

II L’assommoir comme miroir social

1) Bijard ou la synecdoque de la violence

2) Le père Bru : incarnation de la misère

3) Le père Bazouge représente la Mort

 

Conclusion

« Emile Zola (1840-1902) est un romancier qui s’inscrit dans le courant littéraire du naturalisme.

C’est en 1871 qu’il écrit le premier volume des Rougon-Macquart : vingt romans qui rendent compte de ‘l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire », qui s’étend sur cinq générations et représente « la longue succession des accidents nerveux et sanguins qui se déroulent dans une race. L'Assommoir est publié en 1877, le septième volume de la série Les Rougon-Macquart.

La déchéance s’accompagne d’un nouveau déménagement.

Les Coupeau se retrouvent sous les toits dans le coin des puilleux.

Gervaise se loue comme ouvrière.

Toutes les dégradations affectent le couple comme si Zola voulait effectuer une sorte de démonstration parfaite, logique des conséquences de l’intempérance. Tout le roman est centré sur Gervaise, tout est vu, raconté, ressenti par elle.

Tout tourne autour d'elle, tous les personnages ont un rapport avec elle, jouent un rôle dans son histoire. Gervaise suit Auguste Lantier, et quitte Plassans pour Paris.

Abandonnée par son amant, elle devient blanchisseuse et rêve de posséder son propre commerce.

Malgré ses réticences, elle épouse un zingueur, Coupeau, mais le bonheur dure peu : Coupeau devient infirme en tombant d'un toit, et la famille ne survit que grâce aux économies de Gervaise. Zola met en place un contraste entre Lantier et Coupeau, en effet, Gervaise voit Coupeau comme un homme bien, qui ne boit pas.

Peu de temps après elle se maria avec et eu une fille Nana.

Lui était Zingueur, un homme bon qui faisait bien son travail et qui rapportait de l'argent.

Leur ménage fut parfait.

Jusqu'à ce que le Zingueur ait un terrible accident.

Mais un très bon ami Goujet lui prêta l'argent nécessaire pour qu'elle ouvre sa boutique.

Mais voilà que Coupeau commence à mal tourner, il ne travaille pas et commence à boire.

Lantier refait surface et Coupeau décide qu'il aura une chambre chez eux.

Lantier devient l'amant de Gervaise.

Peu à peu la boutique commence à mal tourner.

Faute de dettes ils durent la vendre et habitèrent un endroit misérable. Goujet, surnommé Gueule-d'or à 23 ans.

Il est décrit comme "superbe, les yeux bleus, une force herculéenne", "larges épaules", "tête carrée", "très poli, même un peu timide", "dur d'intelligence"," attentionné", "généreux ".

C’est un ouvrir forgeron. Peut-être est-ce en opposition à l’intempérance ouvrière que la vertu principale de Goujet est d’opérer dans la mesure et l’harmonie.

Face au reproche le plus souvent adressé au peuple des ouvriers, Zola propose ici la figure d’un ouvrier mesuré.

Goujet travaille " à grandes volées régulières ", dans un jeu " classique, correct, balancé et souple ".

Sa danse, " un menuet " s’oppose au " chahut de bastringue " de Bec-Salé.

L’opposition est renforcée par le contraste stylistique, d’un côté, un registre de langage soutenu, de l’autre, le registre populaire (" les guibolles emportées par-dessus les jupes ") dans l’évocation des formes dégradées de la danse alors en essor dans les cabarets du milieu populaire parisien. Dans L'Assommoir, Zola décrit la vie de la classe ouvrière, au jour le jour.

Le réalisme du tableau donne toute sa force à la dénonciation de la misère du peuple.

Pour Zola, « C’est de la connaissance seule de la vérité que pourra naître un état social meilleur ».

Les ravages de l’alcoolisme sont au c œ ur du récit, thème que Zola s’attache à creuser, noircissant même sans doute la réalité.

L’auteur dépeint la diversité du monde ouvrier : diversité des métiers, diversité des types d’ouvriers.

Repasseuses, blanchisseuses, cardeuses, chaînistes, boulonniers, zingueurs, serruriers apparaissent, entre autres, dans le quartier de la Goutte. »

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