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« Les précieuses ridicules » une comédie ?

Publié le 08/01/2013

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Mais il ne faudrait surtout pas réduire les précieuses à l’image caricaturale qu’en donne Molière. Celles

qu’il met en scène sont des précieuses attardées, aussi hautaines que sottes. Ces bourgeoises

provinciales. Elles se flattent de finesses qui, en fait, leur échappent totalement, et il n’est pas difficile de

les duper. Georgibus, père de l’une, oncle de l’autre, au désespoir de pouvoir les placer, leur donne le

choix entre le mariage et le couvent, et à la fin, il maudit tous ces « romans, vers, chansons «, car il

représente le bon sens bourgeois face aux sophistications aristocratiques.

Mais cette comédie en prose est aussi une farce. Molière, en jouant Mascarille, chargeait les effets

grotesques. La diction affectée, les gestes démesurés sont à imaginer ou à réinventer. La plaisanterie

grossière, l’enflure du style, la ruse des maîtres, le déguisement des valets, la bêtise des jeunes filles, les

coups de bâton de la fin, sont autant d’ingrédients ordinaires de la farce

« 3.

la parodie : imitation burlesque d'une forme de discours ou d'un genre littéraire. 1.

Type de comique 1.

2.

La satire porte sur la noblesse, la bourgeoisie, les serviteurs.

3.

Répliques appartenant au comique de mots - Gorgibus : « Il est bien nécessaire vraiment de faire tant de dépense pour vous graisser le museau » (sc.

4) - Magdelon : «).

Les grands thèmes 1.

La préciosité désigne un courant mondain du XVIIe siècle ainsi qu'une affectation du langage et des manières au XVIIe siècle.

2.

Thèmes n'apparaissant pas dans Les Précieuses ridicules : la liberté, l'art, l'argent, l'hypocrisie, le pouvoir.

3.

Réplique et thèmes.

- Cathos : « Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? » (sc.

4) : le mariage, la préciosité.

- Cathos : « Mon Dieu ! ma chère, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! que son intelligence est épaisse et qu'il fait sombre dans son âme ! » (sc.

6) : la préciosité - Magdelon : « Ajustons un peu nos cheveux au moins, et soutenons notre réputation.

Vite, venez nous tendre ici dedans le conseiller des grâces » (sc.

6) : la coquetterie, la préciosité.

- Cathos : « Mais de grâce, Monsieur, ne soyez pas inexorable à ce fauteuil qui vous tend les bras il y a un quart d'heure ; contentez un peu l'envie qu'il a de vous embrasser » (sc.

9) : la préciosité. Mais il ne faudrait surtout pas réduire les précieuses à l’image caricaturale qu’en donne Molière.

Celles qu’il met en scène sont des précieuses attardées, aussi hautaines que sottes.

Ces bourgeoises provinciales.

Elles se flattent de finesses qui, en fait, leur échappent totalement, et il n’est pas difficile de les duper.

Georgibus, père de l’une, oncle de l’autre, au désespoir de pouvoir les placer, leur donne le choix entre le mariage et le couvent, et à la fin, il maudit tous ces « romans, vers, chansons », car il représente le bon sens bourgeois face aux sophistications aristocratiques. Mais cette comédie en prose est aussi une farce.

Molière, en jouant Mascarille, chargeait les effets grotesques.

La diction affectée, les gestes démesurés sont à imaginer ou à réinventer.

La plaisanterie grossière, l’enflure du style, la ruse des maîtres, le déguisement des valets, la bêtise des jeunes filles, les coups de bâton de la fin, sont autant d’ingrédients ordinaires de la farce Scene 3 ils raillent la coqueterie des precieuses ridicule SC4 moque extravangance constume scene. »

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