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LES PROSATEURS DU XVIe SIÈCLE

Publié le 11/12/2011

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Dans la grande mêlée d'idées que la Réforme et la Renaissance excitèrent en Frànce, il est impossible de , noter même rapidement toutes les études nouvelles auxquelles se livrèrent ces hommes du xvie siècle, si ardents à la lutte, si passionnés d'érudition, si actifs à poser ]es problèmes philosophiques, politiques, religieux, scientifiques, littéraires, linguistiques et à les résoudre avec la décision d'esprits sûrs d'eux-mêmes et parfois avec l'intolérance d'hommes de parti. On ne veut ici qu'esquisser dans ses grandes lignes le tableau de ce mouvement intellectuel qui a produit tant d'amvres remarquables et d'où la prose française est sortie plus forte que la poésie même. Elle fut, en ce siècle, d'une richesse merveilleuse, et l'on peut dire que dans tous les champs d'études, se sont signalés de grands écrivains. Nous allons passer en revue les plus remarquables de leurs travaux en les groupant, autant qu'il est possible dans une variété et une multiplicité d'idées et d'oeuvres qui touche à la confusion, d'après les caractères qui semblent leur être plus communs. Le plus grand de tous, Montaigne, sera mis à part, comme l'a été Rabelais; l'auteur des Essais clôt le xvie siècle auquel il s'oppose un peu, comme celui de Gargantua et de Pantagruel rannonçait et le figurait déjà par ses défauts autant que par ses qualités.

« po!;!er ]es problèmes philosophiques, politiques, reli­ gieux, scientifiques, littéraires, linguistiques et à les résoudre avec la décision d'esprits sûrs d'eux-mêmes et parfois avec l'intolérance d'hommes de parti.

On ne veut ici qu'esquisser dans ses grandes lignes le tableau de ce mouvement intellectuel qui a produit tant d'am­ vres remarquables et d'où la prose française est sortie plus forte que la poésie même.

Elle fut, en ce siècle, d'une richesse merveilleuse, et l'on peut dire que dans tous les champs d'études, se sont signalés de grands écrivains.

Nous allons passer en revue les plus remarquables de leurs travaux en les groupant, autant qu'il est possible dans une variété et une multiplicité d'idées et d'œuvres qui touche à la confusion, d'après les caractères qui semblent leur être plus communs.

Le plus grand de tous, Montaigne, sera mis à part, comme l'a été Rabelais; l'auteur des Essais clôt le xv1e siècle auquel il s'oppose un peu, comme celui de Gargantua et de Pantagruel rannonçait et le figurait déjà par ses défauts autant que par ses qualités.

1.

- THÉOLOGIENS, CONTROVERSISTES ET PRÉDICATEURSL Lt.

groupe protestant.

- Le plus illustre écri­ vain de ce groupe est Jean Calvin (1509-1564} l, qui a fondé le protestantisme en France, un protestan­ tisme rigide et despotique, et ·a laissé un monument de cet esprit dans l'Institution chrétienne.

L'ouvrage est pr,écédé d'une préface, qui est la lettre écrite par Calvin au roi François I•• après Paffaire des placards en 1535; il y réclamait avec autorité la tolérance pour la doctrine nouvelle et ses partisans.

L'Institution.

chrétienne, qui ne fut complète qu'en 1.

Né à Noyon; destiné à l'état ecclésiastique, il étudie la jurisprudence, le droit, la théolo~e ct l'exégèse.

En 1531, il embrasse la religion réformée, la prê­ che à Paris, puis va écrire son ouvrage à la cour de Nérac.

Ille publie d'abord · en latin à Bâle (1536), puis en français (1540).

De Bâle, il passa à Ferrare auprès de Renée de France, flUe de Louis XU, et vint enfin s'établir à Genève où il mourut, après y avoir fait régner pendant vlngt.quatre ans une disci­ pline de fer.. »

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