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«Les techniques de diffusion, "si elles ont en commun les traits essentiels, ne se recouvrent pas exactement. Chacune d'elles a un rôle propre à jouer".» Explication et discussion de cette affirmation de B. Voyenne.

Publié le 12/02/2011

Extrait du document

• Phénomène d'actualité : importance des journaux (écrits, radiodiffusés, télévisés). Mass média. • Besoin d'information et de distraction. • Comment les divers types de diffusion répondent-ils à cette demande? • Annonce du plan.

« puis journaux écrits) n'est pas trop souvent discutable? • Les grands moyens de diffusion posent ce problème qualitatif de façon accrue : — d'abord parce que la quantité des programmes et articles nuit sans doute à une qualité constante; — ensuite parce que le public devenant de plus en plus vaste représente de plus en plus une infinie diversitéd'aspirations. • Il est bon là de distinguer presse écrite et presse orale : — T.V.

et radio semblent présenter une efficacité plus,, forte.

On croit par exemple que l'image ne ment pas.

Lapresse écrite apporte, elle, difficulté mais aussi exigence. — Le choc de l'image ou d'une interview sensibilise davantage l'auditeur-spectateur, mais la réflexion du lecteurpeut se développer en toute quiétude. — L'utilisation du direct accroît l'impression de vivre l'événement, mais la lecture a posteriori permet de prendre sesdistances critiques. • La T.V.

semble d'ailleurs l'emporter.

Ainsi l'auditeur de radio écoute le transistor en vaquant à ses affaires ouautres tâches et n'apporte qu'une attention mitigée. • L'effort de concentration se porte mieux sur le petit écran qui capte davantage le spectateur et avec plus defacilité.

Privé du support de l'image, il «décroche». • Noter : T.V.

et radio ont toutes deux une nette rapidité de technique tant pour l'immédiat que pour lesrétrospectives d'actualités (donc l'histoire). • Là encore il faut établir une différence de qualité dans la participation du lecteur ou de l'auditeur-spectateur. • Le journal écrit permet un certain recul propre à l'écriture.

Il fait appel à des qualités plus rationnelles, tandis queces qualités sont plus émotionnelles chez l'auditeur de radio ou T.V. • Noter la différence entre une information apportée immédiatement par radio ou T.V., puis son commentaire dans lejournal écrit. • Mais de multiples courants dans les deux sens gomment ces différences souvent plus superficielles qu'on ne leprétend : radio et T.V.

multipliant leurs efforts dans le sens des commentaires critiques, tandis qu'au contraire biendes journaux dramatisent la situation par titres, photos et mise en pages. Conclusion • Limites de la presse. • «L'écran permet d'explorer le monde entier...

mais...

il empêche de voir le pré d'en face.

» (J.-L.

Servan-Schreiber.) • Pour la presse écrite, malgré le préjugé favorable à son égard, comme pour l'audio-visuel, ne serait-ce pas tropsouvent un jeu d'illusions : révélations générales et lointaines, mais trop souvent ignorance de l'entourage proche? • Danger grave aussi que cette sorte d'anesthésie du lecteur ou spectateur-auditeur, provoquée par la quantitéconsidérable d'informations qui brise la véritable attention aux messages diffusés. • Atrophie également du sens critique et sorte de conditionnement. • Ainsi se rejoignent les grands moyens de diffusion : ne leur attacher qu'une importance relative et savoir que lerôle de la presse — échange et participation — s'il est réel n'est pas total ni surtout parfait. • L'information — quel que soit son canal — doit demeurer sobre autant que sensible et vivante.. »

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