Devoir de Philosophie

l'étranger le meutre de l'arabe partie 1 + intro

Publié le 15/01/2013

Extrait du document

 L’étranger est  le premier roman d’Albert camus, qui est un écrivain mais aussi un philosophe français. Ce roman a été  écrit avant la Seconde Guerre mondiale et fut publié en 1942. Le roman s'inscrit donc dans le contexte de la guerre et transmet un sentiment de l'absurde, le registre de l’absurde appartient au mouvement d’idée qui est apparu au XXème siècle. L’étranger est associé au mouvement existentialiste, cela veut  dire que l’homme est libre et responsable de ses actes. Le titre de l’œuvre l’étranger, un étranger veut dire que c’est une personne qui ne fait pas partie d'un groupe, d'un milieu, d'un organisme, ou qui n'est pas considéré comme en faisant partie ou bien qui est d'un autre pays, qui n'a pas la nationalité du pays où il se trouve.Ce début de chapitre,  raconte l'histoire du narrateur et personnage principal, Meursault, qui vit en Algérie française. Un télégramme lui annonce un j...

« répétition : « Mais toute une plage vibrante de soleil se pressait derrière moi. » / «  La brûlure du soleil gagnait mes joues » / «  C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman » / « Je savais que c'était stupide, que je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas. » / «  l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. » / «  Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front » / «  J'ai secoué la sueur et le soleil ».  On pourrait presque dire que le soleil est le troisième personnage de l'extrait : il le domine de toute sa présence comme en témoigne l'emploi sept fois répété du mot.

- Ce soleil est insupportable. On remarque qu'il y a le champ lexical du soleil et le champ lexical de la chaleur.  Les formules “un souffle épais et ardent” et “pleuvoir du feu” renforcent cette présence du soleil jusqu'à l'assimiler à un brasier.

Mais le soleil est également “lumière” et l'intensité de celle-ci est aussi insupportable que celle de la chaleur, comme le suggèrent les deux adjectifs “étincelante” et “éclatant”.

Le soleil joue un rôle dans la scène dans la mesure où il modifie la perception de Meursault.   2.Lumière et soleil source de souffrance pour Meursault On remarque le champ lexical de la souffrance : « La brûlure du soleil gagnait mes joues » « le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau. » « À cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter » « Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. ».

On remarque que cette présence du soleil est pour lui source de souffrance. Beaucoup de termes le montrent comme “douloureux”, “m'atteignait”.

D'ailleurs, ce caractère agressif de la lumière est renforcé par des verbes exprimant une action instantanée comme “giclé”, “jailli”. Du coup la souffrance devient torture : les verbes “rongeait” et “fouillait” donnent l'idée d'une souffrance abondante qui s'exerce sur Meursault.

Le personnage vit l'action du soleil comme une agression. C'est pour s'en protéger et mettre fin à ses souffrances qu'il continue à avancer vers la source et donc à se rapprocher de l'Arabe. Il semble que, plus encore que l'Arabe, ce soit le soleil son véritable ennemi  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles