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Lettre 113 des Liaisons dangereuses de Laclos (commentaire)

Publié le 16/08/2012

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liaisons dangereuses

On note une marque de mépris sur les femmes de la première classe qui n’ont « que leur figure et leur jeunesse « le pronom relatif « que « est la marque du mépris de merteuil envers ses femmes. Ces dernières, selon elle, sont des pantins de la société aristocratique ; en effet, Madame Merteuil illustre leur comportement d’après la métaphore « une imbécile apathie « ce qui signifie qu’elles sont réduites à une espèce sans énergie et méprisable.

 

Par ailleurs, Madame de Merteuil fait une gradation descendante au niveau de la fréquence des caractères de ces femmes (je cite) « Celle-là est toujours ennuyeuse, souvent grondeuse, quelques fois un peu tracassière, mais rarement méchante « Cela met en évidence sur le fait que ses femmes ne portent aucun intérêt sauf un divertissement pour les libertins ; en effet, « rarement méchante « signifie qu’elles ne sont pas dangereuses pour la société et qu’elles sont donc facile à manipuler.

 

En outre, on note, que le terme « sévere « apparait après l’énumération. Surement, Merteuil a voulu le mette en relief pour montrer que d’être sévère serait une qualité d’exister alors que ses femmes (je cite) « restent par elles-mêmes absolument nulles «, autrement dit, elles ne sont que des objets de la société d’homme.

 

Ces femmes ne connaissent aucune plus-value de leur valeur, de leur réputation quand elles vieillissent mais aussi quand elles sont jeunes et belles.

liaisons dangereuses

« a) l'absence / présence physique : Madame Merteuil met en parallèle deux plans : l'un caractérise l'absence physique de Valmont qui nuirait sa réputation ce qui mettra sur piédestal les rivaux et lesfemmes qui ont été victime de sa machination libertine.

Et L'autre souligne la présence physique de Valmont qui aura pour effet (je cite) « de réapparaitre avecéclat » ; autrement dit, sa présence sur Paris, empêchera que sa réputation se dévalorise aux yeux du monde aristocratique. Nous relevons des causes à effet (je cite) « […] vous étiez retenu au village par un amour romanesque et malheureux, aussitôt la joie se peignit sur le visage de tousles envieux […] et toutes les femmes que vous avez négligée » ; « […] si une fois vous laissez perdre l'idée qu'on ne vous résiste pas, vous éprouverez bientôt qu'onvous résistera en effet plus facilement » ; « […] celui-ci les dédaigne […] la pauvre présidente reçoit à présent toutes ces miettes-là […] » ( « celui-ci les dédaigne »renvoi L'absence de Valmont et « les miettes » ce sont les mérites que reçoit Madame de Tourvelle).

Ces causes a effet soulignent les actes que son absence produitsur les autres. B) l'absence, une représentation métonymique du langage : Dans ce passage, l'absence est une représentation métonymique du langage, du discours.

Nous savons, en effet, que Valmont a une très bonne éloquence, unerhétorique maitrisée, qui vise la séduction par la persuasion, fait du langage une arme.

Effectivement, en raison de l'absence de cette arme, il sera donc dominé par sesrivaux et les femmes.

Ainsi, Merteuil s'appuie sur les procédures du langage des ces derniers qui sont qualifiées par (je cite) « les bruits dangereux ».

Par ailleurs,« les bruits » est une métaphore du langage mais qui est néanmoins mal maitrisé (renvoi au brouhaha) ; cependant, l'adjectif qualificatif « dangereux » illustre lepoids des ragots sur sa réputation s'il n'intervient pas. Ces bruits reflètent les personnes ordinaires qui n'ont aucun talent de conversation, ce qui permettra à Valmont de faire taire ces premiers seulement par « saprésence » autrement dit par son style du discours.

Enfin, sa présence redonnera un coup d'éclat à sa réputation. CCl : On note que la maitrise du langage joue un rôle très important sur la réputation.

En effet, elle permet de manipuler les autres afin de préserver celle-ci.

Mais sion est absent, les autres prennent vite le dessus. III La réputation, un concept modulable : Une plus value de la société aristocratique Pour répondre aux craintes de Valmont que « plus les femmes vieillissent, et plus elles deviennent rêches et sevères », Madame Merteuil distingue deux types defemmes : les femmes emprises de la société d'homme d'une part, et d'autre part les femmes « précieuses ». On note une marque de mépris sur les femmes de la première classe qui n'ont « que leur figure et leur jeunesse » le pronom relatif « que » est la marque du mépris demerteuil envers ses femmes.

Ces dernières, selon elle, sont des pantins de la société aristocratique ; en effet, Madame Merteuil illustre leur comportement d'après lamétaphore « une imbécile apathie » ce qui signifie qu'elles sont réduites à une espèce sans énergie et méprisable. Par ailleurs, Madame de Merteuil fait une gradation descendante au niveau de la fréquence des caractères de ces femmes (je cite) « Celle-là est toujours ennuyeuse,souvent grondeuse, quelques fois un peu tracassière, mais rarement méchante » Cela met en évidence sur le fait que ses femmes ne portent aucun intérêt sauf undivertissement pour les libertins ; en effet, « rarement méchante » signifie qu'elles ne sont pas dangereuses pour la société et qu'elles sont donc facile à manipuler. En outre, on note, que le terme « sévere » apparait après l'énumération.

Surement, Merteuil a voulu le mette en relief pour montrer que d'être sévère serait une qualitéd'exister alors que ses femmes (je cite) « restent par elles-mêmes absolument nulles », autrement dit, elles ne sont que des objets de la société d'homme. Ces femmes ne connaissent aucune plus-value de leur valeur, de leur réputation quand elles vieillissent mais aussi quand elles sont jeunes et belles. Alors que les femmes (représente Madame de Rosemonde, en effet, Merteuil lui fait un vibrant éloge à travers ses femmes) qui sont qualifiée de précieuses,connaissent une plus-value au niveau de leur réputation, de leur valeur. Effectivement, nous relevons un double sens dans le terme « precieuse », d'une part, ce dernier signifie les femmes qui sont affectée dans ses manières, son langage etson style et d'autre part, ces femmes qui ont de la valeur.

Cela est, en outre, renforcé par le chiasme « Elles remplacent les charmes séduisantes par l'attachantebonté » qui met en relief l'attitude de ces femmes, autrement dit, elles mettent a profit leur savoir au détriment de leur beauté qui a pour effet d'être respecté par tout lemonde.

Par ailleurs, Madame Merteuil l'explicite a travers « et encore par l'enjouement dont le charme augmente en proportion de l'âge ».

Cette phrase illustre bienque leur réputation connait une plus-value. De plus, nous notons un deuxième double sens dans « parures » : […] et prennent le parti de mettre à leur esprit les parures qu'elles employaient avant pour leurfigure » Dans cette phrase, le terme « parures » renvoi aux bijoux qu'elles portaient pour s'embellir d'une part, et d'autre part, cela signifie le style du langage, leursavoir , leur maitrise de la rhétorique.

Ce double sens montre que ces femmes s'embellirent, non pas avec des artifices mais plutôt avec un travail constant sur lalangue, sur les autres et sur soi. On pourrait dire que la réputation serait la valeur ajouté de l'éducation des femmes dans l'aristocratie, autrement dit le résultat des différentes éducations (uneéducation artificielle c'est-à-dire que les femmes suivent des règles prescrites par une société d'homme et une éducation beaucoup plus instruite) A) la réputation de Madame de Tourvelle : Je vais vous faire une bref analyse de la réputation de Madame de Tourvelle. Madame de Merteuil illustre la réputation grandissante de la présidente en s'appuyant sur un passage des évangiles.

En effet, elle la compare avec le pauvre (je cite)« ce sont les miettes de pain tombantes de la table du riche : celui-ci les dédaigne ; mais le pauvre les recueille avidement et s'en nourrit.

Or la présidente reçoit àprésent ses miettes-là » ce qui signifie que la vertu de Madame Tourvelle prend de la valeur du à la négligence de Valmont. Par ailleurs, l'absence de Valmont met en valeur sa réputation : (je cite) Ces misères-là prennent du prix, en raison des privations qu'on éprouve ». Remarque : Une démarche non amicale :. »

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