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L'impact de la rencontre d’autres cultures sur la notre

Publié le 11/10/2023

Extrait du document

« Quelques grands explorateurs marquèrent l’ère du temps.

Vasco de Gama, Marco Polo mais surtout Christophe Colomb.

Ce dernier, lors d’une expédition maritime censée finir en Asie, se retrouva par accident sur le continent américain.

Il y découvrit de nouveaux peuples, de nouveaux paysages.

Tout y était nouveau, on appela donc les endroits qu’il découvrit le Nouveau-Monde.

Ce Nouveau Monde fut rapidement colonisé et la plupart des hommes y vivant furent tués ou rendus esclaves.

Ce fut réellement le début des échanges entre cultures.

Ensuite, fut créé le commerce triangulaire, ces échanges devenaient importants.

Au fil des siècles, ils devinrent essentiels.

De nombreuses expéditions furent lancées pour trouver de nouvelles contrées, avec peu de succès.

Les échanges culturels sont aujourd’hui essentiels dans de nombreux domaines comme la science ou le commerce. En quoi la rencontre d’autres cultures apporte-t-elle une remise en question de notre culture? Cette rencontre enrichit-elle notre culture? Qu’est ce qu’elle pourrait nous apporter? Quelles sont ces autres cultures? D’abord, la rencontre d’autres cultures nous fait relativiser sur la notre mais cette rencontre permet aussi la construction d’une identité culturelle plus riche et plus complexe. Dans cette première partie, nous verrons que la rencontre d’autres cultures nous fait remettre en question la notre.

En effet, c’est la découverte de nouvelles valeurs, normes, habitudes et pratiques culturelles qui peuvent être différentes des nôtres.

Cela peut conduire à une prise de conscience de la relativité de nos propres valeurs et pratiques culturelles. Tout d’abord, avec la rencontre d’autres cultures, il y a la découverte de nouvelles valeurs, habitudes, normes et pratiques culturelles qui peuvent être différentes des nôtres.

En effet, ces autres cultures sont très différentes de la civilisation européenne.

Certains peuples du Nouveau-Monde (terres atteintes par Christophe Colomb dans les années 1490, surtout les îles des Caraïbes) sont cannibales.

Ils mangent les corps de leurs congénères décédés ou bien parfois de leurs prisonniers, comme décrit dans le livre de Daniel Defoe Robinson Cruosé (1719) aux chapitres VI et VII.

Des indigènes sont venus sur son île avec des prisonniers, avec but de les faire cuire et d’ensuite les manger.

Un homme va réussir à s’enfuir, Robinson va le recueillir puis devenir son ami, c’est là que commence sa relation avec Vendredi.

Robinson Cruosé représente la culture européenne.

A la vue des restes humains, il est scandalisé : « Ce sont les débris d’un de ces effroyables festins qui, épars sur la plage, devant moi, me firent comprendre la vérité.

Il me serait impossible d’exprimer l’horreur qui s’empara de mon âme […].

» Il était « éperdu d’horreur et de dégoût.

», il exprima même de la colère (« Ce n’était plus la peur qui me tenaillait, l’indignation et la colère grondaient en moi.

»).

Les peuples du Nouveau-Monde sont vus comme proches de la nature, bons, innocents et heureux.

Ils sont libres et stupides.

Leurs morales se réduisent à l’amour de soi-même.

Toutes ces caractéristiques sont connues comme le mythe du bon sauvage (sauvage venant de « silva » signifiant la forêt, en lien avec la nature).

Le mythe du bon sauvage a notamment été réutilisé par Rousseau dans Discours sur l’originalité et les fondements de l’inégalité parmis les hommes (1755).

Dans l'état de nature, l'homme serait heureux.

La civilisation correspondrait à la chute de l'homme, une perversion de sa nature: L'homme naît bon, c'est la société qui le déprave selon Rousseau.

Ce mythe sur la bonté de l'homme à l'état de nature sera illustré au cinéma par François Truffaut dans son film l‘Enfant Sauvage(1970).

Les habitudes mais aussi les valeurs et caractéristiques de ces autres cultures, notamment celles du Nouveau-Monde sont très différentes des nôtres, nous qui sommes pervertis par la société. Enfin, ces différences peuvent nous faire prendre conscience de la relativité de nos propres valeurs et pratiques culturelles.

En effet, les cultures du NouveauMonde sont beaucoup plus simples que les nôtres, elles sont aussi moins matérialistes.

Par exemple, dans son Discours sur l’originalité et les fondements de l’inégalité parmis les hommes (1755), Rousseau raconte à un moment la rencontre de sauvages avec les grandes villes européennes comme Paris ou Londres : « On s’est empressé de leur étaler notre luxe, nos richesses et tous nos arts les plus utiles et les plus curieux ; tout cela n’a jamais excité chez eux qu’une admiration stupide, sans le moindre mouvement de convoitie.

».

Les Européens ont tenté d’impressionner les sauvages de la même manière qu’ils s’impressionnent entre eux : en montrant diverses richesses ou objets faisant leur fierté, avec l’utilisation de superlatifs, Rousseau nous montre que les Européens ont tout essayé, en vain.

« Les armes lui semblaient lourdes et incommodes, nos souliers lui blessaient les pieds, nos habits le gênaient, il rebutait tout.

» Les sauvages ne voient pas l’intérêt de toutes ces choses que les Européens ont pourtant rendues essentielles dans leurs cultures : les guerres sont nombreuses et nécessitent des armes, les dures rues de pavé ou même cailloux nécessitent des souliers et même lorsqu’il fait chaud, personne ne songerait même à ne pas s’habiller, cela est passable de prison et chacun le prendrait pour un fou.

Finalement, c’est le relativisme de Montesquieu : il n’y a pas d’existence d’une vérité absolue ou la possibilité de la connaître, la connaissance humaine est donc relative.

Les Européens sont orgueilleux, sont persuadés d’être supérieurs aux sauvages car ils ont ces richesses.

C’est de l’européocentrisme que Montesquieu critique d’ailleurs : « Il faut se garder d’adhérer aux opinions courantes, et il faut juger les gens par la voie de la raison, non par la voix de tout le monde.

».

Les sauvages trouvent sûrement ridicules les Européens et leurs richesses qui ne sont d’aucune utilité aux premiers.

Même chose avec la religion : les sauvages n’étaient pas monothéistes et malgré les tentatives des Européens de leur donner la foi, ils ne se laissaient pas convaincre, ce qui pouvait laisser les Européens dans l’incompréhension. En conclusion de cette première partie, la découverte des différentes mœurs, valeurs et habitudes d’autres cultures peut nous pousser à remettre en question nos mœurs, valeurs et habitudes dont nous étions pourtant si certains avant. Dans cette deuxième partie, nous verrons que la rencontre d’autres cultures permet la construction d’une identité culturelle plus riche et plus complexe. D’abord avec l'intégration d'éléments de culture étrangère dans notre propre culture mais aussi avec la création d'un espace de dialogue et d'enrichissement.... »

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