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litterature francaise

Publié le 10/04/2013

Extrait du document

L'histoire se déroule entre octobre 1558 et novembre 1559, à la cour du roi Henri II. Première partie Mademoiselle de Chartres, jeune fille de seize ans élevée par sa mère selon de rigoureuses règles de morale et de prudence, paraît pour la première fois au Louvre. Le prince de Clèves, ébloui par sa beauté, la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison. Plus tard, la princesse de Clèves rencontre M de Nemours, un séducteur. Naît entre eux une passion immédiate et partagée, à laquelle sa mère, Madame de Chartres, avant de mourir, la conjure de renoncer : « Ne craignez point deprendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu'ils vous paraissent d'abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d'une galanterie. « Le roman décrit avec beaucoup de minutie les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses effets sur leur comportement et la lutte de la princesse pour ne pas trahir les préceptes maternels. Seconde partie Mme de Clèves vit en sa maison de Coulommiers. Elle apprend la mort de Mme de Tournon et est attristée de la disparition de cette jeune femme qu'elle trouvait belle et vertueuse. De retour de Paris, M. de Clèves lui apprend que son ami Sancerre était amoureux depuis près de deux ans de Mme de Tournon et que cette dernière lui avait secrètement promis ainsi qu'à M. d'Estouville de les épouser. C'est seulement le jour de sa mort que M. de Sancerre apprend la perfidie. Le même jour, il connaît une douleur immense en apprenant la mort de sa bien-aimée et en découvrant les...

« le t t re r isque de déshonorer une femme ext rêmemen t respectable et de l u i valoir, à l u i, V idame de Cha r t res, la colère de la Reine qui l’a p r is pou r conf iden t et qui n’accepterai t pas cet te aven tu re sent i men ta le. Le V idame de Cha r t res souhai te que le duc de Nemou rs i nd ique êt re le dest i na ta i re de cet te le t t re et ai l le la réclamer à la rei ne dauph i ne qui l’a ma in tenan t ent re les ma ins.

I l l u i donne pou r cela un bi l le t sur lequel f igu re son nom, qu’une am ie de sa maî t resse l u i a donné, et qui permet t ra à Nemou rs de se j ust i f ie r aup rès de celle qu’i l aime. M.

de Nemou rs rend v isi te à M me de Clèves et l u i apprend la demande au V idame de Cha r t res.

I l pa rv ien t égalemen t g râce au bi l le t que l u i a donné son am i à l u i p rouver qu’i l n’est pas comprom is dans cet te aven tu re sent i men ta le.

I l pa rv ien t ainsi à dissiper la ja lousie de la P r i ncesse.

En p résence de M.

de Clèves, les deux aman ts, pou r sat isfai re une demande royale, réécr iven t de mémoi re une copie de la le t t re qui a semé le t rouble.

M me de Clèves goû te le plaisi r de ce momen t d’in t i m i té, mais rep rend conscience de la passion qu’el le ressent, ma lg ré elle, pou r cet homme.

E l le décide de repa r t i r à la campagne, ma lg ré les rep roches de son ma r i, qui ne comprend guère son goû t pou r la soli t ude. E l le avoue alors, les yeux remp l is de la r mes, qu’el le est épr ise d’un au t re homme, et que pou r rester digne de l u i, elle doi t qui t te r la cour.

M.

de Nemou rs assiste, caché et inv isib le, à cet aveu.

M.

de Clèves est dans un prem ier temps t ranqu i l l isé pa r la f ranch ise courageuse de son épouse.

Puis aussi tôt, i l commence à ressen t i r une v ive ja lousie et p resse son épouse de m i l le quest ions auxquel les el le ne répond pas.

E l le ne l u i dévoi lera pas le nom de son r i va l.

M.

de Nemou rs, assistan t dans l’ombre à cet te scène, reste l u i aussi dans l’expecta t ive.

Le roi demande alors à M.

de Clèves de ren t re r à Par is.Restée seule, M me de Clèves est eff rayée de sa confession, ma is se rassu re, en est iman t qu’el le a ainsi témoigné sa f idél i té à son ma r i.

M.

de Nemou rs s’est enfu i dans la forêt et se rend compte que cet aveu l u i enlève tou t espoi r de conqué r i r celle qu’i l aime.

I l éprouve pou r tan t une cer ta i ne f ie r té d’aimer et d’êt re aimé d’une femme si noble.

I l commet su r tou t l’ imp r udence de racon ter au V idame de Cha r t res, l’h is toi re qu’i l v ien t de v iv re.

I l a beau racon te r cet te h is toi re en te r mes t rès vagues, son compagnon devine que cet te h is toi re est la sienne.

Clèves app rend de son côté que celu i que sa femme n’a pas voulu nommer, n’est au t re que M.

de Nemou rs.

Puis en ra ison de l’ imp r udence de Nemou rs, l’ i nfo r ma t ion devien t publ ique.

Ne sachan t que ce dern ie r a été témoin de cet aveu, M et M me de Clèves se déchi ren t en se soupçonnan t l’un l’au t re d’avoi r t rah i le secret de leu r discussion.

Nemou rs et M et M me de Clèves que la fa ta l i té a jeté les uns cont re les au t res sont alors soum is aux soupçons, remords, rep roches et aux plus cruels des t roub les de la passion. Qua t r ième pa r t ie A lors que la Cou r se rend à Reims pou r le sacre du nouveau roi, M me de Clèves se re t i re à nouveau à la campagne, cherchan t dans la sol i t ude l’ impossible t ranqu i l l i té.

Nemou rs la sui t, épié par un espion que Clèves a dépêché sur place.

De nu i t, Nemou rs observe la p r i ncesse de Clèves alors qu’el le con temple d’un ai r rêveu r un tab leau le rep résen tan t.

I l est fou de bonheur.

Encou ragé par cet te ma rque d’amour, Nemou rs se décide à rejoind re cel le qu’i l aime.

I l avance de quelques pas et fai t du b ru i t.

Pensan t le reconnaî t re, la p r i ncesse se réfugie i m média temen t dans un au t re end roi t du château.

Nemou rs at tend en vain dans le ja rd i n, et au pet i t ma t i n, i l se rend dans le v i l lage voisin pou r y at tend re la nu i t suivan te.La p résence du duc de Nemou rs aup rès de la p r i ncesse a été racontée à Clèves pa r son espion.

Sans même la isser le temps à son i n ter locu teu r de l u i donner plus de p récisions, Clèves est persuadé qu’i l a été t rah i.

I l meu r t de chag r i n, non sans avoi r fa i t "à la ver t ueuse i n f idèle d’inoubl iables adieux" et l’avoi r accablée de rep roches.La douleu r p r ive la p r i ncesse de tou te ra ison.

E l le éprouve pou r elle-même. »

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