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L'Oeuvre de Zola

Publié le 02/06/2013

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L'aspect documentaire   Le marché de l'art   Le marché de l'art est le marché sur lequel s'échangent les œuvres d'art. Il évolue au cours des siècles, traverse des âges d'or (comme à Paris au Xxème siècle par exemple), ou des périodes de diète. Le marché de l'art a longtemps été un marché éclaté en quelques pôles en raison du faible nombre d'acheteurs potentiels. Avec la diffusion de la richesse, il s'est progressivement démocratisé. Cependant, il est très divisé, selon les produits et les styles. Les œuvres d'art sont vendues soit à travers des galeries, ce qui est appelé également ''transaction de gré à gré'', soit à travers des marchés privés, dont les chiffres d'affaires ne sont pas connus, ou enfin au travers de ventes aux enchères dont les chiffres et résultats sont les seuls à être publiés et connus. Dans L’œuvre de Zola, on découvre les ventes privées ; en effet, Claude vent ses œuvres au père Malgras. Zola nous fait découvrir dans ce roman que cette époque marque le début du marché de l'art spéculatif, c'est-à-dire que les acheteurs des œuvres d'art les achètent en vue de réaliser un bénéfice de sa vente ultérieure. Le père Malgras, qui achète les œuvres de Claude en tant qu'amateur éclairé, est ensuite remplacé par Naudet, un spéculateur qui investit dans l'art non pour l'esthétique mais pour la plus-value espérée. Page 217 : ''...un spéculateur, un boursier, qui se moquait radicalement de la bonne peinture. Il apportait l'unique flair du succès, il devinait l'artiste à lancer, non pas celui qui promettait le génie discuté du grand peintre, mais celui dont le talent menteur, enflé de fausses hardiesses, allait faire prime sur le marché bourgeois.''   Les ateliers   L’œuvre de Zola est avant tout une enquête sur le monde des arts et le milieu artistique entre 1860 et 1880. L'auteur décrit à plusieurs reprises Claude au travail dans son atelier, qui est le lieu où l'artiste passe la majeure partie de son temps afin de peindre. Zola dépeint les coulisses de la création artistique, entre autres, par la description des ateliers. Il décrit les ateliers de peinture, mais aussi ceux d'architecture (atelier de Dubuche) et de sculpture (atelier de Mahoudeau). L'atelier est un lieu d'effervescence artistique tout comme les cafés. Dans le roman, l'évolution des ateliers traduit le déclin de Claude. En effet, l'échec de l'artiste est illustré par une déchéance matérielle : son installation misérable dans l'atelier de la butte Montmartre.   Les écoles   L'école que Zola critique dans L’œuvre est l’École des Beaux-Arts, à laquelle Dubuche et Fagerolles ont suivi des cours. Les autres artistes reprochent aux élèves dits ''les artistes de la nouvelle école'' leurs idées bien arrêtées sur différents thèmes, notamment la perception de l'art et l'absence de réflexion. Page 69, Claude dit à Dubuche ''Ah ! Ils te crétinisent raide à l’École, tu n'étais pas si bête !'' Il est également évoqué dans le roman une ''école du plein air'', qui est décrite comme une ''école nouvelle'' dont Claude serait le chef. Cette école serait caractérisée par les œuvres de Claude et s'opposerait à l'art académique.           Les lieux de rencontre/les salons/les conditions de travail des artistes ?   D’après « l’œuvre «, les artistes  se retrouvaient dans des cafés où ils discutaient d’actualités et d’art. Dans le cas de Claude et ses connaissances, ils avaient l’habitude de boire à un café où ils se retrouvaient pour discuter. Ils s’attribuaient même une table. Mais leur principale distraction était les repas du jeudi soir chez Sandoz. Cette « coutume &r...
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«   Les ateliers   L'oeuvre de Zola est avant tout une enquête sur le monde des arts et le milieu artistique entre 1860 et 1880. L'auteur décrit à plusieurs reprises Claude au travail dans son atelier, qui est le lieu où l'artiste passe la majeure partie de son temps afin de peindre. Zola dépeint les coulisses de la création artistique, entre autres, par la description des ateliers.

Il décrit les ateliers de peinture, mais aussi ceux d'architecture (atelier de Dubuche) et de sculpture (atelier de Mahoudeau). L'atelier est un lieu d'effervescence artistique tout comme les cafés. Dans le roman, l'évolution des ateliers traduit le déclin de Claude.

En effet, l'échec de l'artiste est illustré par une déchéance matérielle : son installation misérable dans l'atelier de la butte Montmartre.   Les écoles   L'école que Zola critique dans L'oeuvre est l'École des Beaux-Arts, à laquelle Dubuche et Fagerolles ont suivi des cours.

Les autres artistes reprochent aux élèves dits ''les artistes de la nouvelle école'' leurs idées bien arrêtées sur différents thèmes, notamment la perception de l'art et l'absence de réflexion.

Page 69, Claude dit à Dubuche ''Ah ! Ils te crétinisent raide à l'École, tu n'étais pas si bête !'' Il est également évoqué dans le roman une ''école du plein air'', qui est décrite comme une ''école nouvelle'' dont Claude serait le chef.

Cette école serait caractérisée par les oeuvres de Claude et s'opposerait à l'art académique.          . »

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