Devoir de Philosophie

L'OPTIMISME DANS CANDIDE

Publié le 21/08/2012

Extrait du document

La fin n’apporte aucun apaisement, le monde se perpétue : Candide, volé par les Juifs, ne possède plus qu’une métairie ; Cunégonde, déjà disgraciée par ses mésaventures, devient acariâtre de surcroît ; le dévoué Cacambo est excédé de travail ; les notables connaissent toujours des revers de fortune ; les hommes pratiquent encore les supplices du mal. L’homme a vicié la création. Jacques, le bon anabaptiste[pic], déclare : « Il faut bien que les hommes aient un peu corrompu la nature, car ils ne sont point nés loups et ils sont devenus loups « et plus loin : « Dieu ne leur a donné ni canon de vingt-quatre, ni baïonnettes « ; il n’y a pas de justice : Dieu semble se taire, les bons périssent, les méchants se sauvent, (ex : Jacques se noie, le matelot qu’il a sauvé survit au naufrage). Lorsque Dieu intervient, son action est déplorable. Il punit le criminel Vanderdendur mais ne peut épargner l’équipage innocent : « Dieu a puni ce fripon, le diable a noyé les autres «. Pour d’autres, la Providence est une notion commode qui explique tout ou exonère de toute responsabilité. Pour le frère de Cunégonde devenu jésuite, l’arrivée de Candide au Paraguay est providentielle, elle vient renforcer la force militaire de sa compagnie. Donc Voltaire ne croit ni à l’ordre ni à la justice divine.

Liens utiles