Lorenzaccio, «J'ai vu les hommes tels qu'ils sont...»
Publié le 18/08/2012
Extrait du document
La tirade de L. fait réfléchir sur la fonction du théâtre. Par la force de son discours où il accumule les constatations amères L. exorcise son mal. Il se met en scène sous différents masques : Brutus moderne, membre de la confrérie du vie. Il apparait comme un enfant, un saint monstrueux qui se sacrifie pour une humanité monstrueuse. Parler avec Philippe qui lui tient lieu de confident paternel est une manière de voir clair en lui-même, d'exorciser en les exagérant les forces du mal qui se trouvent en lui : il fait tomber le masque. Il puise dans cette confidence la force nécessaire pour accomplir son meurtre qui sera tout ce qui lui reste de sa vertu. Critique de la Monarchie de juillet La crise de la société présentée par l'allégorie de la femme corrompue apparait comme une allusion directe à la monarchie de juillet. Les bourgeois de l'époque, pense le dramaturge, ne songent qu'à s'enrichir par des moyens plus ou moins honnêtes, et ils se soucient peu de préoccupations métaphysiques.
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