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LORENZACCIO, lecture analytique, III,3

Publié le 23/10/2013

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LECTURE Lorenzaccio III, 3 Le personnage de Lor. L'intrigue principale de la pièce le thème très théâtral du dévoilement Scène entre Lorenzo et Philippe, clé de voûte du drame par sa place centrale, sa longueur (17 pages) et la révélation de Lor, qui se dévoile, d'où moment capital. Lieu : une rue de Florence «assis au coin d'une rue« 82 Philippe se lamente sur son sort et l'arrestation de ses deux fils, Pierre et Thomas plus tôt dans la même scène. Lor ne l'écoute pas pleurer sur son sort, absorbé par son projet imminent. Scène déterminante car Lor se confesse au vieil hommeet met «ses secrets en pleine lumière«. I- Plan de la scène : pour une vue d'ensemble de la pièce recherche de plan par les el. En 6 à 8 parties + titre Scène remarquablement longue, consacrée à la parole et stt celle de Lor. Scène met en lumière le protagoniste en évoquant la génèse du meurtre et donc son passé lointain « j'étais heureux alors, j'avais le coeur et les mains tranquilles « 87 son passé proche « j'ai voulu d'abord tuer Clément VII, [...]j'ai voulu recommencer avec Alexandre . [...]Pour devenir l'ami [de mon cousin] il fallait baiser sur ses lèvres épaisses tous les restes de ses orgies « 88 son présent « je suis au terme de ma peine « 95 son futur proche « je vais tuer Alexandre « Suggestion de plan (Pour maîtriser la scène ds son ensemble) 1 81 Arrestation de Pierre et Thomas 2 83 "...parle, le pts est venu" Lamentations de P. Comment agir ? 3 86 "...est-ce là ce que tu renfermes ?" Lor doit agir ...
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« II Le vrai Lorenzo (dernière réplique) Flot de parole ininterrompues où l'interlocuteur est oublié.

Lor.

est pris d'une frénésie, d'une fièvre verbale : suite de 7 questions rhétoriques déclenchées par la stupeur et la frayeur de P.

“ Quel abîme ! Quel abîme tu m'ouvres !” – Flot de verbes de persuasion (songer, croire, vouloir) pr amener P à écouter et à partager le pt de vue de Lor.

= scène monologue - Discours centré sur : la morale et la perte de la vertu, de la honte passée exposée plus haut ( chp lex de la morale) avec emploi d'images, de métaphores saisissantes et parfois violentes métaphore affective d'abord “...

le seul fil qui rattache aujourd'hui mon coeur à qques fibres de mon coeur d'autrefois ?” puis recours à des images romantiques sur la nature, et plus violentes: “sur un rocher taillé à pic” “ce meurtre est le seul brin d'herbe...” – la figure solitaire de Lor.

face au reste du monde : “...

que les républicains me couvrent de boue;[...] que les oreilles me tintent”, “...l'exécration des hommes”, “conspué par des lâches sans nom qui m'accablent d' injures...” – Ne supporte plus la tromperie qui guide ses relations à autrui depuis lgtps, il exprime tte sa colère et sa révolte, « j'en ai assez » .

Il se démarque alors des Florentins considérés comme un troupeau mené par le « conducteur de boeuf » qu'est Alexandre. – Souligne l'inanité des paroles déversées au dépens de l'action : “ ...pourront satisfaire leur gosier et vider leur sac à parole” ... = flot verbal traduit la douleur du vice et l'exaspération extrème de cette exclusion dont il se sent victime.

Douleur accentuée par le caractère irréversible du vice selon la lecture de Lor.

Et le ft que Lor soit seul avec la mauvaise part de lui-même Annonce du projet : “tuer le duc” annonce multiple au futur ce qui traduit la grande détermination de Lor .” Je tuerai Alexandre”, “D'ici à qques jours, il n'y aura plus d'Alexandre de Médicis à Florence, qu'il n'y a de soleil à minuit”, je te fais une gageure, je vais tuer Alexandre”, “Dieu merci, c'est peut-être demain que je tue Alexandre.”passage du futur. Le masque de Lor.

vole en éclat et le pge entre héros : ➢ geste politique pr sauver Florence,. »

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