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LUMIÈRES (les)

Publié le 23/01/2019

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LUMIÈRES (les). Mouvement d'émancipation qui s'affirme durant la seconde moitié du xvme s. et postule le développement du savoir et le progrès de la société. Ce mouvement qu'on a tendance à confondre, dans la tradition critique française, avec l'ensemble du xviiie s., appelé « siècle des Lumières », ne prend conscience de lui-même et ne trouve sa cohérence qu'au milieu du gué, à travers l'entreprise encyclopédique qui, autour de Diderot et d'Alembert, rassemble la plupart des intellectuels éclairés. On peut l'inscrire dans un phénomène de longue durée qui remonte à la Renaissance, à la redécouverte des civilisations antiques et au début de la laïcisation de la pensée. Contre un christianisme figé dans ses dogmes, les Lumières se réfèrent aux valeurs grecques et romaines et aux hypothèses averroïstes. À ce retour à l'Antiquité s'ajoutent les progrès scientifiques et techniques, ainsi que les révolutions philosophiques opérées par Descartes puis par Locke. Les expériences et découvertes de Copernic, Galilée et Newton encouragent les hommes du xviiie s. à concevoir le monde comme un réel accessible à la connaissance et à la rationalité humaine. Elles les autorisent à espérer un progrès constant de l'esprit humain. Le rationalisme cartésien fonde en théorie un tel espoir et affirme les droits de l'esprit à la libre réflexion. Même si les Lumières sont critiques à l'égard des hypothèses métaphysiques et cosmologiques forgées par Descartes, elles restent héritières de sa méthode, dans leur dénonciation des préjugés, leur recherche des idées claires et leur confiance dans la raison. Leur originalité est d'appliquer aux domaines social, politique et religieux une méthode que Descartes réservait à l'investigation scientifique. La leçon cartésienne, coupée de ses bases métaphysiques, se mêle à l'héritage sensualiste. Le philosophe anglais Locke et le Français Condillac, contre l'innéisme de Descartes, insistent sur l'expérience sensorielle dans le pro-cessus de connaissance et placent les sensations à l'origine de nos idées.

Longtemps les courants de la libre pensée étaient restés souterrains et clandestins, limités à des cercles étroits d'érudits et d'aristocrates. Les audaces n'étaient possibles que réduites à un débat fermé entre représentants d'une élite intellectuelle et sociale. Elles s'accompagnaient fréquemment d'un conformisme politique et social. Au-delà de ce qu'on peut appeler « les pré-Lumières », représentées par des philosophes comme Bayle et Fontenelle, des érudits comme Fréret, la spécificité du mouvement est de poursuivre ces courants de la libre pensée en les ouvrant au public, d'allier l'audace de la pensée et un programme de réformes. Elles sont apparues à leurs contemporains comme une lutte contre la principale force idéologique de l'Ancien Régime, à savoir l'Église. Alors qu'elles se contentaient souvent de remplacer le providentialisme divin par un providentialisme de la nature et de laïciser les modes de penser religieux, elles dénoncent dans les religions des forces obscurantistes et expliquent par là l'apparition du mal dans un monde où l'homme aurait dû être heureux. Les prêtres et les tyrans seraient des imposteurs qui auraient trompé les peuples et les auraient détournés de la morale naturelle. La laïcisation de la pensée prend souvent chez Voltaire, et plus généralement dans les Lumières françaises, l'allure d'un anticléricalisme virulent. Contre tous les fanatismes, les philosophes prônent la tolérance universelle et, contre la diversité des dogmes et des révélations particulières, ils prêchent un retour à la nature, une et universelle. Ils réhabilitent la nature humaine qui n'est plus entachée par le péché originel ni aucun mal ontologique. Ils substituent à la recherche chrétienne du salut une quête légitime du plaisir et du bonheur individuel. À la condamnation traditionnelle des passions succède donc leur apologie : l'être humain doit les satisfaire pour autant qu'elles ne s'opposent pas au bonheur d'autrui. La morale des Lumières est un utilitarisme qui croit à la convergence des intérêts individuels et au juste équilibre des passions privées. Leur politique se présente essentiellement comme une pédagogie qui propose d'éclairer graduellement le peuple et de résoudre, grâce au progrès, les tensions sociales. À court terme, les philosophes sont parfois tentés par le « despotisme éclairé », c'est-à-dire une réforme menée autoritairement par un prince conseillé par l'un d'entre eux. Rares sont ceux qui envisagent avant la Révolution une intervention des masses populaires.

Si de tels thèmes philosophiques, moraux et politiques constituent l'imité des Lumières, le mouvement ne prend jamais la forme d'une philosophie constituée en corps de doctrine. Il s'oppose au contraire, au nom de la prudence expérimentale, à la métaphysique et à ses vains systèmes. Les philosophes des Lumières ne se contentent pas d'être des philosophes au sens moderne et professionnel du terme, ce sont des hommes de lettres qui agissent par la plume et des militants. Ils pratiquent conjointement le traité théorique et l'écriture de fiction, la somme et le pamphlet. Montesquieu rédige un roman critique, les Lettres persanes, et une vaste synthèse, Y Esprit des lois. Voltaire est philosophe dans son œuvre théorique (Lettres philosophiques, Dictionnaire philosophique) comme dans son œuvre d'historien et dans ses fictions théâtrales et romanesques. Il est attaché aux formes brèves, faciles à lire et susceptibles d'une vaste diffusion : le Dictionnaire philosophique est intitulé dans une édition le Dictionnaire portatif. Diderot et Rousseau poursuivent eux aussi une création littéraire parallèle à une réflexion de philosophe, l'une et l'autre se nourrissant réciproquement. Les thèmes circulent des traités aux romans, les concepts trouvent corps et figures sur la scène. L'ensemble de cette production est dominée par l'œuvre monumentale et collective qu'est l'Encyclopédie, synthèse du savoir existant et arme de combat contre l'obscurantisme et toutes les tyrannies. Elle permet la constitution des Lumières en un parti philosophique dont les efforts sont convergents et coordonnés, dont les publications intellectuelles s'accompagnent d'une volonté d'occuper les places et de conquérir les institutions de l'Ancien Régime. L'exemple de l'Académie française, peu à peu dominée par les partisans des Lumières, est le plus frappant. Le parti encyclopédiste a pu ainsi apparaître aux yeux des antiphilosophes comme une secte d'arrivistes sans scrupules et de comploteurs ayant juré la perte du christianisme et de la monarchie — voire comme une aristocratie matérielle et intellectuelle refusant de partager plus longtemps la crédulité populaire en matière scientifique, politique et religieuse (Voltaire dans l'article « Idoles » de son Dictionnaire philosophique se plaint bien que « dans les temples, les petits sont égaux aux grands »).

Cette convergence des luttes ne masque pas les contradictions qui subsistent entre les différents penseurs des Lumières, parfois même à l'intérieur de leurs œuvres respectives. L'histoire des Lumières est jalonnée de ruptures, certaines retentissantes comme celle qui oppose Rousseau à ses anciens amis encyclopédistes, d'autres larvées comme celle qui éloigne Voltaire de Diderot et des matérialistes convaincus. On peut rapprocher le mouvement des Lumières de la pensée bourgeoise qui cherche à se libérer des cadres conceptuels de l'An-cien Régime et forge les outils théoriques justifiant son développement. L'Encyclopédie est une des premières entreprises capitalistes d'édition en même temps qu'un monument à la gloire de l'homme capable de connaître et de faire fructifier le réel. Le xviiie s. affectionne les sommes qui rassemblent tout le savoir du temps et ouvrent des perspectives sur l'avenir, qui recensent les possibilités du monde et s'offrent à l'exploiter, comme l'Histoire naturelle de Buffon ou l'His-toire des deux Indes de Raynal. Mais on ne peut assimiler mécaniquement idéologie des Lumières et pensée bourgeoise. Aux revendications de liberté et d'égalité juridique qui animent l'œuvre de philosophes comme Voltaire se heurte le souci d'égalité sociale sensible chez Rousseau. L'anticléricalisme voltairien choque également la sensibilité religieuse de Jean-Jacques, mais, sur un autre front, le patriarche de Ferney, fidèle au déisme, se détache du matérialisme de Diderot et de d'Holbach. L'aile la plus radicelle des Lumières s'oriente en effet vers l'athéisme et le matérialisme, Helvétius est sensible aux déterminismes sociaux, d'Holbach aux déterminismes physiologiques, Diderot cherche à affiner ces analyses. Quant à Dom Deschamps, il traite les œuvres de ses contemporains de « demi-lumières » et tente de penser un athéisme absolu à partir d'une dialectique du tout et du rien. À la fin du siècle, tandis que le marquis de Sade pousse jusqu'à l'absurde certains thèmes des Lumières et ruine toute harmonie entre les passions des individus, une nouvelle génération prend la relève des encyclopédistes et constitue l'école des Idéologues autour de Cabanis et Destutt de Tracy. Confrontée à l'expérience de la Révolution, elle applaudit aux efforts de réforme et condamne toute violence terroriste. Les Lumières débouchent ainsi sur un mouvement révolutionnaire qui les dépasse, leur espoir pédagogique est contredit par la violence de l'histoire. À travers les polémiques révolutionnaires et postrévolutionnaires se formeront de multiples images des Lumières : leur définition reste jusqu'à nos jours le lieu d'un débat intense et l'enjeu de conflits idéologiques.

« religieux affirmé mais il respecte Dieu.

Voltaire meurt en 1778 en citant : “Je meurs en adorant Dieu, en aimant mesamis, en ne haïssant pas mes ennemis et en détestant la superstition.”L'article “Réfugié” dénonce des pratiques qui ont encore des répercussions au siècle des lumières.

En effet lesprotestants pourraient participer à l'épanouissement du pays mais au lieu de cela, ils sont chassés simplement parcequ'ils ne partagent pas la même croyance sur les pouvoirs du pape.

De plus, le clergé veut préserver le savoir del'église : c'est le fanatisme.

Et d'après les philosophes, le fanatisme est une source de massacre. II ) L'exploitation. Les philosophes des lumières veulent également abolir l'esclavage.

En effet cette pratique absurde exploite deshommes innocents.

Les esclaves travaillent sans repos des journées entières, peu importe les conditions sans rienposséder en échange.Au départ, ce sont des Européens qui ont colonisé des territoires partout dans le monde, surtout en Afrique et EnAmérique.

Et en ramenant des hommes noirs sur le territoire Européen, ils ne furent pas considérer comme des êtreshumain mais plutot comme des “choses”, que l'on possédait, que l'on marchandait, qui n'avait aucun droit.

C'estl'esclavage des nègres.

L'esclavage des nègres était à cette époque maintenu grâce au commerce triangulaire entrel'Afrique, les Etats-Unis et l'Europe.Lorsque l'esclavage était une activité courante au XVIIe siècle, le roi Louis XIV mit en vigueur le Code noir, en 1685.Le code noir est une série de 60 articles à appliquer par les maîtres sur leurs esclaves.

Certains articles sonttroublants de part leur violence extrême.

En effet, les sanctions que subissaient les esclaves lorsqu'ils voulaients'échapper étaient horribles.

On y trouve un parfait exemple dans l'extrait de Candide de Voltaire.

Dans cet extraitde candide un esclave, au jarret coupé, est allongé par terre : “C'est à ce prix que vous mangez du sucre enEurope” On aperçoit ici à quelle point les esclaves sont exploités et à quel point le mode de vie que les maîtres leurimposaient était dur.

Condorcet rédige également un essai où il dénonce l'absurdité de cette activité qu'estl'esclavage.

Les esclaves dorment à même le sol, doivent recoudre le peu d'habits de toile que leur offre leur maître.Condorcet, à travers cet essai, démontre à quel point l'esclavage est horrible, mais il démontre également quel'abolition de l'esclavage est dans les principes Européens et il propose donc des méthodes de libération progressive.En effet les esclaves, ne possédant aucun droit, seraient dangereux s'ils étaient libres du jour au lendemain. III ) Le pourvoir monarchique Une grande partie du siècle des lumières était soumise à la monarchie.

En effet, jusqu'en 1789, c'est le Roi quicontrôle le pays et il y avait donc encore les différentes classes sociales : la noblesse, le clergé et le tiers-état.La monarchie du siècle des lumières est contre l'activité du protestantisme sur le territoire Français (affaire Callas )et malgré l'absurdité de l'esclavage, aucune loi n'interdit cette activité.

Diderot écrit l'article Autorité politique pourl'Encyclopédie.Il démontre dans cet article les différentes autorités qui existent, en commençant par l'autorité paternelle, ensuite ilparle de l'autorité maintenue par la violence pour finir par l'autorité par l'autorité du droit Divin.

Mais Pour chacundes ces cas c'est l'idée de “limite ”qui prédomine : “La puissance, qui vient du consentement des peuples, supposenécessairement des conditions qui en rendent l'usage légitime, utile à la société, avantageux à la république, et quila fixe et la restreignent entre des limites.”Cette notion de limite s'adresse principalement à la monarchie absolue.Mais les philosophes dénoncent également les inégalités sociales et dénoncent également les préjugés etl'intolérance.Nous trouvons également dans l'Encyclopédie l'article Réfugiés dans lequel les réfugiés sont les protestants Françaisqui, après la révocation de l'Edit de Nantes, furent obligés à quitter le territoire Français.

Cet article démontre à quelpoint l'intolérance religieuse, causée principalement par Louis XIV est grave.

En effet près d'un million de protestantsquittèrent le territoire ce qui représente une grande perte de population et de main d'œuvre.

Dans cet article, lesphilosophes dénoncent “les perturbateurs” qui empêchent les différentes religions de vivre en Communauté. Conclusion : Le siècle des lumières a permis de débattre sur de nombreux sujets très sensibles à cette époquecomme l'intolérance religieuse, l'esclavage des nègres et la monarchie qui était en vigueur.

L'engagement de tousces philosophes afin de rédiger l'Encyclopédie fut énorme.

Ils avaient envie de dénoncer les problèmes de leursociété.

Ils ont démontré et partager leur connaissances sur la Science mais ont surtout dénoncé les conséquencesde la monarchie absolue qui en effet ne tolérait pas des protestants innocents et qui laissait les maîtres exploiterleurs esclaves de façon trop violente.

Malgré les différents obstacles, les philosophes des lumières réussirent àpublier l'Encyclopédie malgré toute la censure qui concernait l'ouvrage.Ces philosophes sont donc très liés à la révolution Française qui eut lieu que 30 après la publication de la premièreEncyclopédie.On peut donc en conclure que le siècle des lumières a œuvré pour la création d'un monde “plus vertueux et plusheureux”Mais pourquoi a-t-on du attendre le XVIIIe siècle pour publier un ouvrage comme l'Encyclopédie?. »

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