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Marchais Romane 1°GE Littérature : question de commentaire Texte

Publié le 15/04/2020

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Marchais Romane 1°GE Littérature : question de commentaire Texte 6 - L’homme et l’animal – Devoir À l'origine, les contes étaient des veillées, mais au XVII ème siècle, l'auteur Charles Perrault en fait un véritable genre littéraire. Mme Leprince de Beaumont, écrivaine française du XVIII ème siècle , s'inspire du mythe de Psyché pour rédiger le conte de La belle et la Bête publié en 1757, auquel elle ajoute une morale. Elle veut principalement apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Dans ce passage, nous assistons à la scène du dîner où la Belle est invitée par la Bête, et tout au long de ce dîner nous allons assister à son changement de regard sur celui-ci. Après avoir lu ce passage nous pouvons donc nous demander comment se caractérise le personnage de la bête et que symbolise-t-il ? Après avoir observé dans un premier temps en quoi le personnage est une bête à l'aspect monstrueux, nous verrons dans un second temps qu'il se cache en réalité derrière son apparence un personnage au cœur humain. Pour terminer nous nous pencherons sur la symbolique du personnage et en quoi peut il être une véritable moral pour les hommes. Nous pouvons remarquer qu'au premier abord, le personnage de...
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« délicatesse de la Bête.

« Il n’y a ici de maîtresse que vous » (l.4).

Dans l'expression « voulez-vous bien que je vous voie souper ? » (l.2 et l.3) nous pouvons observer une modalité interrogative et l'adverbe « bien » démontrant l'attitude civilisée dont fait preuve la Bête.

Nous pouvons de plus observer chez la Bête une certaine délicatesse dans ses sentiments. Le personnage fait preuve d'une grande générosité : « tout ceci est à vous » (l.10) ; à l'autocritique : « j'ai le coeur bon, mais je suis un monstre » déclare-t-il ligne 10; mais aussi à l'amour: « La Belle, voulez-vous être ma femme ? » (l.19).

« Il n'y a ici de maîtresse que vous » (l.3 et l.4) et « dans votre maison » (l.10) cela démontre que la Belle son invitée et non sa prisonnière ; ce qui relève d'une certaine forme de civilisation.

Par ailleurs, nous pouvons observer que la Belle n'a presque plus peur de la Bête au fur et à mesure du texte, le champs lexical de la peur évolue « Elle n’avait presque plus peur » (l.18).

Pourtant, toutes ces qualités ne suffisent pas à métamorphoser le monstre, car nous avons aussi besoin du regard des autres pour nous sentir humains.

En effet, le personnage de la Bête représente à la fois une certaine morale et une certaine symbolique.

C'est sans doute le but de l'auteur de nous faire réfléchir sur ce personnage, sur l'apparence et ce qu'elle représente pour les hommes.

Ici, la Bête a beau présenter de nombreuses caractéristiques humaines, on en retient uniquement son aspect physique de monstre.

Le personnage est lui même convaincu de ce qu'il semble être « j’ai le cœur bon, mais je suis un monstre » (l.13).

Le texte se termine donc avec une vérité, qui est d'ailleurs toujours d'actualité, portant sur l’importance de l'apparence.

La morale est très proche de celles de nombreux contes : il ne faut pas se fier aux apparences, ce n’est pas la beauté qui fait naître l’amour, mais bien l’amour qui rend beau. La Bête personnifiée , peut donc être ici la preuve que quiconque peut aimer, que la courtoisie et le savoir vivre sont des vertus qui ne se limitent pas aux gens beaux.

Aussi qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

Nous pouvons donc dire que la Bête ne se limite pas à un personnage, il représente une vérité qui traverse les sociétés. Pour conclure, nous pouvons affirmer que malgré une apparence monstrueuse et terrifiante de la Bête, le personnage bestial semble détenir plus d'humanité en lui que certains humains. Pourtant, malgré ses nombreuses qualités, il ne se limite donc qu'à ce que le hommes semblent qualifier de plus important : l'apparence.

Il sera donc le prisonnier de ce qu'il semble être au détriment de ce qu'il est vraiment.

Nous pouvons aussi faire le rapprochement avec le roman de Victor Hugo, Notre Dame de Paris, et le personnage Quasimodo, où ici aussi le grotesque cache le sublime.. »

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