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MARIVAUX

Publié le 31/03/2012

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marivaux

Pierre Carlet de Chamblin de Marivaux (1688-1768) naquit à Paris. Après une enfance provinciale, à Riom, il y revient et y fait son droit. C'est un mondain et il a goûté vivement le plaisir de la conversation aristocratique. Il brille dans le salon de Mme de Lambert et chez Mme de Tencin. Il commence tôt sa carrière littéraire et son originalité se dessine très vite (à une époque où les goûts du beau monde qu'il fréquentait se portaient vers les nourritures légères et demandaient à un roman d'être "ingénieux" et "d'avoir du style" il choisit avec Pharsamon en 1712 le ton de la parodie burlesque). Il a écrit par vocation et aussi par nécessité, la banqueroute de Law l'ayant presque ruiné. Son oeuvre est abondante : elle comprend 29 comédies écrites presque toutes entre 1720 et 1746, 6 romans, et des articles de publiciste. C'est un "moderne" : il n'a pas caché qu'il n'aimait pas Molière et Il préféra le jeu des Comédiens Italiens à ceux du Théâtre Français (qui ne jouèrent que dix de ses comédies). Sa langue et son style déroutèrent une partie du public et les hommes de lettres de son temps. Les philosophes le goûtèrent peu.

marivaux

« caractères.

On n'a commencé à lui rendre justice que lentement.

au cours du XIX• siècle.

et plus vite d'ail­ leurs pour ses pièces de théâtre que pour ses romans.

Encore faut-il dire que Sainte-Beuve.

qui le défendit.

introduit.

sans le vouloir.

une atténuation dans son éloge en distinguant chez Marivaux un fond qu'il juge riche et profond et une forme qu'il qualifie de «sin­ gulière 1>.

Mais c ·est surtout dans ces dernières années que l'on a tenté d'éclairer Marivaux en le «réincarnant».

en situant l'œuvre entière dans une perspective réaliste 1.

Le théâtre.

Marivaudage.

que de contre-sens cor-nmis en ton nom.

combien d'erreurs dues à cette notion fausse d'« un style où l'on raffine sur le sentiment et l'expres­ sion» (Littré}.

style qui multiplierait pour le seul plaisir de l'élégance et de l'esprit les finesses et les pointes.

efflorescence des conversations formelles des salons.

image d'une sentimentalité souvent peu sin­ cère.

mélange de préciosité et de familiarité.

voire de badinage chaste et distingué ! Ce qui est sûr.

c'est que son langage Marivaux l'a pris dans le salon littéraire et mondain de Madame de Lambert.

puis dans celui de Madame de Tencin.

qu'il fréquenta assidûment et avec plaisir.

De ce langage il connaît toutes les res­ sources.

les artifices et aussi le naturel.

et il ne fait pas de doute que la société courtoise et spirituelle formée par les habitués de ces salons.

toujours élé­ gante.

même dans son libertinage.

a pu lui fournir les modèles de ses personnages.

Mais transposé au théâtre.

son style prend une tout autre valeur.

subit une sorte de métamorphose.

et devient un merveilleux instru­ ment d'analyse qui sert son réalisme.

Dès 1719 Marivaux qui.

dans la querelle des. »

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