MAROT DISCIPLE DES RHÉTORIQUEURS

Marot, à ses débuts, est donc, exclusivement, un élève des Rhétoriqueurs. Dans renseignement médiéval, la rhétorique était classée avec la grammaire et la logique, dans le premier cycle des études, le trivium, le second étant réservé à la théologie, aux mathématiques, à l'astronomie. On enseignait alors séparément la première et la seconde rhétorique, c'est-à-dire l'art d'écrire en prose ou en vers, et l'auteur d'un Art de Rhétorique publié en 1520, Pierre Fabri, n'hésitait pas à écrire que la « seconde rhétorique « était « plus subtile et plus artificielle « que la première. De fait, les beaux élans de Villon n'avaient pas sauvé la poésie de la décadence : elle sombrait, à la fin du XVe siècle, dans le didactisme et l'allégorie, hérités du Roman de la Rose, et dans les complications formelles.