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MÉMORANDUM BIOGRAPHIQUE DE BALZAC

Publié le 29/06/2011

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La vie de Balzac étant fonction de son œuvre, nous devrons, au cours de cette étude, mettre certains faits en relief, pour éclairer la genèse et la composition de La Comédie Humaine. Ce bref mémorandum rappellera certains événements qu'il est utile de posséder pour bien connaître le caractère de l'auteur, et suivre le mouvement de sa destinée. Honoré de Balzac, né à Tours, le 20 mai 1799, est élevé avec sa sœur Laure, chez une nourrice, dans un faubourg, à Saint-Cyr. A moins de 5 ans, il fréquente l'externat Leguay à Tours. Du 22 juin 1807 au 22 avril 1813, il est pensionnaire au Collège oratorien de Vendôme, pour lors dirigé par deux anciens religieux qui s'étaient sécularisés à la Révolution. Pendant ces six années il ne revint pas une seule fois dans sa famille, et ne reçut qu'une seule visite de sa mère. Il eut un accès d'exaltation mystique, au moment de sa première communion. (Cf. Louis Lambert). 1814. — Ses parents s'installent à Paris. Honoré y poursuit ses études d'abord à la pension du royaliste Lepître, puis à l'Institution Sganzer et Beuzelin.

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« née Sarah Lovell, « une bacchante blonde » ; une liaison devait s'ensuivre.

Echec du Médecin de Campagne au prixMonthyon, attribué par l'Académie à une demoiselle, auteur du Petit Bossu et de La Famille du Sabotier, quil'emportent sur Le Médecin de Campagne.

Août 1834, commande de la fameuse canne à pommeau d'or semée deturquoises.

Grand dîner offert pour Olympe Pélissier, alors maîtresse de Rossini, à ce dernier, à Nodier, Sandeau,etc...

Celui-ci abandonné par George Sand, est recueilli par Balzac, rue Cassini, comme collaborateur, et Balzacprend Edmond Werdet, pour éditeur ; il en avait déjà six autres.

Fin septembre-mi-octobre : séjour à Saché, chezM.

de Margonne, pour travailler à Séraphîta et au Père Goriot.

Mondanités : il va à l'Opéra, aux Italiens.

LaRecherche de l'Absolu paraît, ainsi que Le Père Goriot.

Ce dernier roman est le chef-d'œuvre du génie où, pour lapremière fois, est appliqué le retour systématique des personnages.1835.

— Au printemps, Balzac s'installe rue des Batailles, à Chaillot, dans un appartement secret qu'il loue sous lenom de « Veuve Durand ».

Il veut fuir les créanciers et éviter de faire des jours d'écrou à l'Hôtel des Haricots, pourses manquements de présence à la Garde Nationale, enfin recevoir la comtesse Guidoboni-Visconti à son aise.

Il necraindra plus les importuns et travaillera en paix.

Il fait aménager un somptueux boudoir dont le décor sera décritdans La Fille aux yeux d'or.

Pour parvenir jusqu'à lui, les rares personnes admises devaient posséder des mots depasse tels que « La saison des prunes est arrivée », etc...

Il travaille jour et nuit, parfois seize heures de suite.

Ilavait fait accrocher sur la grille de la rue Cassini, Appartement à louer, tout en y laissant sa cuisinière et Sandeau.Le 9 mai, départ de Balzac pour Vienne, où il retrouvera Mme Hanska et son mari.

Le 20 mai, il est reçu parMetternich.

Il rentre à Paris au début de juin.

Son frère Henri, revenu de l'Ile Saint-Maurice avec sa femme, causedes soucis à Balzac.

Séjour à la Bouleaunière, auprès de La Dilecta, atteinte d'un anévrisme au cœur.

En novembre-décembre, Le Lys dans la Vallée paraît en livraisons dans la Revue de Paris.

Balzac offre à déjeuner à ses deuxsecrétaires, MM.

de Belloy et de Gramont, et à Nettement.

On servit plus de quatre fois deux plats, l'un rempli decôtelettes, l'autre d'huîtres.1836.

— Fondation de la Chronique de Paris : elle cause beaucoup de soucis et d'embarras financiers à Balzac,Juillet : premier voyage mouvementé en Italie pour défendre les droits des Guidoboni-Visconti dans une affaired'héritage.

Balzac part en compagnie d'un petit page, « Marcel », jeune femme habillée en élégant cavalier ; c'estMme Caroline Marboutv.

Le couple séjourne un mois à Turin, il est fêté par la haute sociétéA son retour, Balzac apprend la mort de Mme de Berny, La Dilecta.

Une correspondance s'établit entre Balzac et uneinconnue qu'il ne verra jamais, Louise.

Le peintre Louis Boulanger fait son portrait en froc blanc, que Balzac enverraaux Hanski en 1837, au château de la Wierzchownia.

Fin novembre, séjour de dix jours à Saché, chez Mr deMargonne ; visite à Talleyrand, au château de Rochecotts, chez la Duchesse de Dino.1837.

— Voyage de Balzac à Milan, toujours pour les intérêts des Visconti.

Arrivé le 13 février, il est très fêtépendant son séjour, par l'aristocratie milanaise.

"Visite à Manzoni.

Il part pour Venise, s'embarque à Gênes le 8 avril,puis de Livourne se rend à Florence.Il rentre à Paris le 3 mai.

— Poursuivi par des huissiers, à cause d'une dette à Werdet, il se cache le 17 juin chez lesGuidoboni-Visconti dans leur hôtel des Champs- Elysées, afin de pouvoir travailler tranquille.

Il n'échappe au tribunalque par un prêt de Mme Visconti.

Séjour à Saché en août.

Acquisition d'une bicoque et d'un terrain, Les Jardies,entre Sèvres et Ville-d'Avray.

Il agrandira peu a peu la propriété et fera construire une villa.

Ce sera l'occasion dedéboires innombrables et de désastres financiers et catastrophiques.

L'Histoire de la Grandeur et de la Décadencede César Birotteau paraît.1838.

— Séjour à Frapesles chez les Carraud, d'où il va faire une visite à Georges Sand, à Nohant ; il y reste sixjours.20 mars-6 juin, voyage en Sardaigne pour explorer d'anciennes mines argentifères, autrefois exploitées par lesRomains.

Un négociant génois lui en avait parlé l'année précédente.

Balzac rêvait de créer une société pour lesremettre en activité et s'enrichir.

Marseille- Toulon-Ajaccio, puis Alghiéro en Sardaigne ; visite des emplacementsdes mines d'Argentéria et de la Nurra.

Retour à Paris par Milan.

Ce projet n'était pas chimérique, puisque ces minestechniquement exploitées aujourd'hui, sont des affaires brillantes, ayant enrichi leurs propriétaires.

Première lettred'Hélène de Valette qui habitait près de Guérande.

On incline à croire que Balzac en 1838, en compagnie de cettefemme, visita Guérande, le Croisic, le bourg de Batz où il avait excur- sionné déjà en 1830, avec Mme de Berny.

Ilplacera dans ces lieux l'intrigue de Béatrix (1839).

Il abandonne ses deux appartements, de la rue de Cassini et de larue des Batailles, pour se fixer aux Jardies, avec le ménage Guidoboni-Visconti.1839.

— Affaire Peytel.

Un notaire, Peytel, accusé d'avoir assassiné avec préméditation, sa femme et sondomestique, avait été jugé à Bourg et condamné à mort.

Balzac l'avait connu en 1831 alors qu'il collaborait auVoleur, journal dont Peytel était co-propriétaire.

L'affaire fut rappelée en cassation ; Balzac, accompagné deGavarni, vient à Bourg s'entretenir avec le condamné.

Voulant démontrer l'innocence du notaire, l'écrivain publie unMémoire sur le Procès Peytel ; peine perdue, Peytel fut exécuté le 28 octobre 1839.

En juillet, Victor Hugo déjeuneaux Jardies, avec Gozlan : Balzac songeait à se présenter à l'Académie Française.1840.

— Vautrin, un drame de Balzac, est joué au théâtre de la Porte Saint-Martin, le 14 mars.

C'est un fiasco.

Le16 mars, la pièce est interdite par le Ministre de l'Intérieur.

L'acteur Frédéric Lemaître était costumé et grimé detelle sorte qu'avec sa perruque, il ressemblait au roi Louis-Philippe.Balzac lance la Revue Parisienne, dont il assume à lui seul toute la rédaction.

Elle eut trois numéros : 25 juillet, 25août et 25 septembre 1840 ; deux articles dont on parle encore, l'un sur l'Histoire de Port-Royal de Sainte-Beuvel'autre d'éloges enthousiastes sur La Chartreuse de Parme de Stendhal.

Balzac quitte les Jardies, et à l'automneprend un logement rue Basse à Passy.

Sa mère dans la détresse vient habiter avec lui pendant quelques mois ; ils sequittent excédés l'un de l'autre.

Ventes des Jardies : cette propriété lui avait coûté 90.000 francs, il n'en retiraitque 17.500 francs.1841.

— A la fin de mai, Balzac est assez gravement malade, il travaille avec peine.

Le 2 octobre, il passe traitépour l'édition de La Comédie Humaine, avec un consortium de libraires, Furne et Cie, Dubochet, Hetzel et Paulin.1842.

— Balzac apprend en janvier une grande nouvelle : la mort du comte Hanski, survenue le 10 novembreprécédent.

19 mars, fiasco à l'Odéon de son drame Les Ressources de Quinola.

16 avril, la Bibliographie de la. »

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