MERCURE DE FRANCE (Le)

MERCURE DE FRANCE (Le).

Revue littéraire fondée en 1890 par un groupé d’écrivains qui avaient décidé de se placer sous la direction d’Alfred Vallette. Celui-ci continua à la diriger, ainsi que la maison d’éditions qui se développa bientôt à côté de la revue, jusqu’à sa mort, survenue en 1935. Le Mercure de France était d’abord un mince cahier de 32 pages qui paraissait une fois par mois. Son volume s’accrut jusqu’à deux fascicules mensuels de 256 pages chacun. La revue garda ces caractéristiques jusqu’à la veille de la guerre. Après une interruption volontaire qui commença avec l’occupation allemande, elle a repris sa publication, mensuellement, depuis la fin de 1946. Créée dans l’intention précise d’appuyer la nouvelle école symboliste, elle a maintenu fidèlement son programme avec la simplicité et la dignité qui étaient le proprè de son fondateur : et, lorsque la revue se transféra, avec la Maison d’édition du même nom, du petit local de l’Échaudé Saint-Germain aux bureaux de la rue de Condé, à proximité du Luxembourg, elle maintint sa ligne de prudente et précise administration littéraire. Tribune, à ses débuts, d’une poésie, d’une prose et d’une critique nouvelles, - qualifiées généralement de symbolistes, sans que soient trop accentuées les différences entre anciens Parnassiens, symbolistes, partisans de l’école romane, etc.,