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Mise en scène Dom Juan Acte III, scène 2

Publié le 05/05/2012

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juan

 

     J’ai choisis cette mise en scène avec l’inspiration de l’épisode de La tentation du Christ tiré des textes des Evangiles. Cette scène relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le diable. J’ai choisis de faire le lien entre ces deux scènes car Jésus et le pauvre sont deux hommes de foi soumis à des tentateurs qui tentent de les faire blasphémer mais chacun sort vainqueur de ses épreuves.

     C’est le début de la soirée et Dom Juan et Sganarelle sont poursuivis. Ils sont égarés dans la forêt, c’est un lieu naturel isolé, en marge de la société où il n’y a aucunes lois sociales qui y réside cela permet aux ermites de favoriser leurs rapports avec Dieu. Ils ont la chance de rencontrer un vieillard assis sur un rocher. Ils en profitent pour lui demander le chemin pour aller à la ville.

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« qui l’avait employé dans la scène précédente pour montrer son mépris envers la religion et son intérêt manifesté uniquement vers les valeurs matérielles. J’ai choisis de lui faire porter des accessoires d’intellectuels sur un déguisement de clown pour montrer l’ambigüité de ce personnage.

Sganarelle est un dévot, toutefois il pousse le pauvre à blasphémer pour alléger son supplice comme on le voit dans sa citation «Va, va, jure un peu, il n'y a pas de mal.

» Il va donc à l’encontre de ses propres convictions.

Le groupe nominal « un peu » contraste avec la grande importance symbolique du verbe « jurer » qui implique un blasphème, pêché qui est considéré comme l’un des plus grands crimes du XVIIème siècle. Acte III, scène 2 SGANARELLE d’un ton hautain :Enseignez-nous un peu le chemin qui mène à la ville. Sganarelle, devant son maître droit et fier d’avoir la parole. LE PAUVRE se levant et indiquant à l’aide de geste le chemin aux nouveaux venus :Vous n'avez qu'à suivre cette route, messieurs, et détourner à main droite quand vous serez au bout de la forêt. Mais je vous donne avis que vous devez vous tenir sur vos gardes, et que depuis quelque temps, il y a des voleurs ici autour. Dom JUAN en s’inclinant courtoisement : Je te suis bien obligé, mon ami, et je te rends grâce de tout mon c œur. LE PAUVRE timidement : Si vous vouliez, monsieur, me secourir de quelque aumône. Dom JUAN d’un ton méprisant et supérieur :Ah ! Ah ! Ton avis est intéressé, à ce que je vois. Dom Juan pointe son trident vers le pauvre. LE PAUVRE essayant d’attirer la pitié de Dom Juan en se mettant à genou :Je suis un pauvre homme, monsieur, retiré tout seul dans ce bois depuis dix ans, et je ne manquerai pas de prier le Ciel qu'il vous donne toute sorte de biens. Dom JUAN d’un ton méprisant :Eh ! Prie-le qu'il te donne un habit, sans te mettre en peine des affaires des autres. SGANARELLE avertissant le pauvre et mettant sa main sur son épaule :Vous ne connaissez pas monsieur, bon homme: il ne croit qu'en deux et deux sont quatre, et en quatre et quatre sont huit. Dom JUAN. Quelle est ton occupation parmi ces arbres ? LE PAUVRE regardant le ciel : De prier le Ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien qui me donnent quelque chose. Dom JUAN. Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise ? LE PAUVRE soupirant désespérément :Hélas, Monsieur, je suis dans la plus grande nécessité du monde.. »

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