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"Mme Bovary" est-il un roman de l'enfermement ?

Publié le 18/02/2023

Extrait du document

« Madame Bovary est un roman écrit par Gustave Flaubert en 1857.

On y découvre l'histoire d'Emma Bovary, qui souffre de son mariage bourgeois et rêve d'une vie autre.

Hervé Rollet, critique littéraire, écrit en 1987 : ‘‘Madame Bovary est un roman de l’enfermement’’.

De Charles à Binet, nous étudierons les stratégies narrative de l’auteur pour enfermer son héroïne, puis en quoi le cercle, figure cyclique du destin, est omniprésent dans l’image de cet enfermement. Pour commencer Emma est représentée, au début du livre, comme une femme enfermée et dépendante aux homme ayant dirigés sa vie.

Sa mère étant morte tandis qu’elle n’était qu’une enfant, c’est donc son père qui l’a élevé.

Puis, elle a été envoyé en couvent durant sa jeunesse afin de parfaire son éducation avant de retourner chez elle. Ensuite, elle se mariera, sans vraiment affirmer son avis, avec Charles, un médecin médiocre et très amoureux.

Ce dernier retiendra Emma dans l’étroite maison conjugale de Tostes puis celle de Yonville, saluant ce dernier chaque fois qu’il part travailler. Dans ce cas présent, la vie d’Emma représente celle des bourgeoises au XIXe siècle.

Enfermé dépendante et, il faut l’avouer, peu attentionnée.

La maison de Tostes a des aires de prison.

Derrière la porte ce trouve un manteau à petit collet.

Petit collet rappelant vaguement celui qu’utilise les chasseurs pour capturer leurs proies et même les tuer.

De plus, dans le vestibule se trouve aussi une bride, bride qui sert à diriger le cheval et à le forcer à obéir. L’intérieur de la maison semble petit, du petit bureau de Charles a ‘‘l’étroit chambranle de la cheminée’’ en passant par jardin ‘‘plus long que large’’.

Jardin qui est entouré de deux mur de bauge et une haie d’épine en fond rappelant les barbelés d’une prison.

Cette maison est d’ailleurs basé sur un couloir, un couloir continuant jusqu’au jardin.

Emma n’a plus de liberté et entre en dépression nerveuse. Emma tentera vainement d’échapper a son enfermement mais, sans succès.

Elle cherchera un amant qui serai prêt à l’emmener avec lui mais, les deux prétendent parte de Yonville la laissant seule, avec comme espoir une fenêtre d’où le monde paraît plus libre.

Elle retrouve Léon, rencontré à l’Auberge du « Lion d’Or » (coïncidence), et passera ses jeudis avec lui, à Rouen.

Mais, si le fiacre qui la transporte se nomme « l’Hirondelle » ce n’est pas par hasard. L’hirondelle, emblème du printemps, revient à son point de départ à chaque excursion hivernal.

Emma, en prenant « l’Hirondelle » est condamnée par l’auteur à revenir à Yonville.

Rodolphe, lui, se servira d’elle comme prostituée gratuite et naïve.

Sachant qu’Emma l’aime, il la laisse espérer un moment avent de mettre fin à leur relation brutalement par.... »

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