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mme de lafayette + lecture analytique rencontre m.de nemours

Publié le 22/04/2014

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lafayette
Mme de La Fayette 1-Biographie a) Sa vie Mme de La Fayette (1634-1693), née Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, est issue d'une famille de petite noblesse de robe. En 1651, demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche, elle entre en relation avec l'aristocratie de son temps. Elle est amie avec Henriette d'Angleterre qui est la belle-soeur du roi Louis XIV. Elle fréquente donc la cour ainsi que les salons littéraires, surtout celui de la marquise de Rambouillet. Elle épouse le comte de La Fayette en 1655. Elle rencontre régulièrement l'élite intellectuelle de son époque : Gilles Ménage (Requeste des dictionnaires, 1649), le duc de La Rochefoucauld (Maximes, 1664), Jean de La Fontaine (Fables, 1668-1694), Mme de Sévigné (Lettres, posth., 1726). b. Ses écrits Mme de La Fayette commence par écrire des nouvelles et, probablement en collaboration avec La Rochefoucauld, un petit roman d'aventure, Zaïde (1670-1671), que signe Jean Segrais, l'un de ses amis. On a également conservé sa correspondance. Mais son écrit le plus célèbre demeure La Princesse de Clèves (1678), publié anonymement. Ce court roman instaure un nouveau principe esthétique qui se rapproche du vrai. c. Une fin de vie solitaire Mme de La Fayette joue également un rôle diplomatique. Ce témoignage est rapporté par ses Mémoires de la cour de France pour les années 1688 et 1689 (posth., 1731). Après la mort de son mari et celle de son proche ami La Rochefoucauld, elle décide de se retirer de la cour à la fin des années 1680 et meurt d'une maladie de coeur en 1693. 2. La Princesse de Clèves (1678) a. Présentation générale La Princesse de Clèves est un modèle du roman d'analyse psychologique écrit par Mme de La Fayette en collaboration avec La Rochefoucauld et Segrais. Il est composé d'un récit à la 3e personne, bref, simple, qui s'oppose à la complexité du roman précieux. Le style est classique et sobre.  b. Résumé « La Princesse de Clèves » est un livre subdivisé en quatre parties. Dans la première partie, les événements se déroulaient dans la période de 1558 au moment où le roi Henri II était sur le trône. C'était dans sa cour que l'intrigue se passait. On retrouve, Mlle de Chartres, le personnage principal qui mit pied pour la première fois de sa vie au Louvre. C'est là que le prince de Clèves tomba sous son charme et la demanda en mariage. Etant inexpérimentée et ne connaissant rien à l'amour, Mlle de Chartres accepte...
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« Dans la seconde pa r t ie du roman, on re t rouve M me de Clèves à l a campagne dans sa ma ison de Cou lomm ie rs.

C’est à ce momen t qu’el le app r i t avec t r is tesse que M me de Tou r non éta i t mo r te.

Lo rsque son ma r i , M .

de C lèves rev i n t de Pa r is, i l l u i racon te l’é tonnan te h is to i re où M me de Tou r non avai t fa i t à M .

Sancer re ai ns i qu’à M .

d’Estouv i l le, la p romesse de les p rend re pou r époux.

M .

Sance r re ne découv r i t le pot aux roses que le jou r de la mo r t de M me de Tou r non et i l f u t t rès t r is te.

D u ran t la conversa t ion, M.

de C lèves d i t à sa femme que s’i l s’avéra i t que sa compagne éprouve des sen t i men ts pou r u n au t re, i l sera i t p référable qu’el le l’en i n fo r me p l u tô t que de le l u i cacher.

Cet te décla ra t ion, bien en tendu, t roub la M me de Clèves.

Cet te de r n iè re re tou r na à Pa r is où el le consta ta qu’el le éta i t encore ép r ise du duc de Nemou rs.

U ne fois encore, el le vou l u t re tou r ne r à l a campagne ma is son ma r i refusa.

Lo rsque le duc de Nemou rs déroba u n de ses po r t ra i ts, el le ne d i t r ien à personne ce qu i l u i f i t p la is i r car i l comp r i t qu’el le l u i avoua i t ai nsi son amour. A l a f i n de cet te deux ième pa r t ie, le d uc se blesse d u r a n t u n to u r no i sous le r ega r d pe r t u r bé de M me de C lèves .

Dans le même temps, el le dev in t ja louse car el le découv r i t u ne le t t re d’amou r qu i soi- d isan t éta i t ad ressée au duc. C’est dans l a t ro is ième pa r t ie qu’on découv re qu’en réa l i té, cet te le t t re étai t cel le du V idame de Cha r t res.

I l demanda au duc de Nemou rs de d i re que la le t t re l u i éta i t dest i née et d’al le r la récupére r chez l a re i ne dauph i ne.

Pou r pe rme t t re au duc de se j us t i f ie r aup rès de M me de Clèves, i l l u i rem i t u n bi l le t su r lequel i l avai t expl iqué tou t le p roblème.

Cet te de r n iè re fu t soulagée lo rsque le duc v i n t à el le pou r cla r i f ie r la si t ua t ion.

Vu les ci rconstances , elle pa r t agea u n momen t d’i n t i m i té avec le duc et comp r is qu’el le éta i t tou jou rs amou reuse ma is qu’el le devai t s’éloigne r de l u i.

Quand son ma r i vou l u t la d issuader u ne fois encore de re tou r ne r à la campagne, el le l u i avoua qu’el le éprouva i t des sen t i men ts pou r u n homme qu’el le ne nomma poin t.

Ma lg ré les mu l t i p les quest ions de son ma r i , el le ne donna pas le nom de son amou reux. I mp r uden t, le duc de Nemou rs qu i avai t assis té à la scène, racon ta l’ h is toi re au V idame de Cha r t res qu i ne su t ten i r sa la ngue.

Tou t le monde f i t au cou ran t et M .

de Clèves su t que sa femme éta i t amou reuse du duc.

A l a f i n de cet te pa r t ie, le ro i H e n r i I I meu r t. Dans la qua t r ième pa r t ie, M me de C lèves se r e n d u ne fo is enco re à la campagne .

M a is Ne mou rs la su iv i t de même qu’un espion qu i t rava i l la i t pou r M.

de Clèves.

U ne n u i t, le duc vou l u t s’app rocher de M me de Clèves ma is cet te de r n iè re s’en f u i t.

M .

de C lèves mou r u t de chag r i n lo rsqu’on l u i r appo r ta que sa femme et le duc s’éta ien t vus.

Cela a t t r is ta p rofondémen t M me de C lèves.

Grâce au V i d a me , el le rencon t ra le duc de Nemou rs et l u i consei l la de l’oubl ier.

E l le mou r u t quelque temps ap rès dans les Py rénées où el le s’éta i t exi lée c.

L 'op i n ion de l'au teu r M me de L a Fayet te se défend, dans u ne le t t re, d'avoi r écr i t ce tex te.

M a is el le le t rouve « t rès ag réable, bien écr i t, sans êt re ext rêmemen t châ t ié, p lei n de choses d'une dél ica tesse adm i rab le, et qu' i l fau t même re l i re p l us d'une fois ».

E l le y t rouve égalemen t « u ne pa r fa i te i m i ta t ion du monde de la cou r et de l a man iè re don t on y v i t » (Lett re du 13 av r i l 1678 à Leschera ine) . E X T RA I T E T U D I E : E l le passa tou t le jou r des f i ançai l les chez el le à se pa rer, pou r se t rouver le soi r au ba l et au fest i n royal qu i se fa isa i t au Louv re.

Lo rsqu'el le a r r i va, l 'on adm i ra sa beau té et sa pa r u re; le bal commença et, comme el le dansai t avec M .

de Gu ise, i l se f i t u n assez g rand b r u i t vers la po r te de l a sal le, comme. »

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