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MOLIÈRE ET LA COMÉDIE AU XVIIe SIÈCLE

Publié le 10/12/2011

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Vie et caractère (1622-1673). -Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris en 1622 ; son père était tapissier valet de chambre du roi; ce bon bourgeois fit donner à son fils une éducation de gentilhomme. Après ses humanités faites au collège de Clermont, que dirigeaient les Jésuites, le jeune Poquelin fréquenta la société épicurienne de Lhuillier, de Chapelle, de Cyrano de Bergerac, où il reçut peut-être les leçons de philosophie matérialiste de Gassendi. Il étudia le droit à Orléans, y acheta, dit-on, à bon marché ses licences, mais, au lieu de plaider ou de garder la charge paternelle dont il avait obtenu la survivance, il se fit comédien. Avec les Béjart il créa une troupe, l'Illustre théâtre, prit le norri de Molière et, ayant tenté en vain la fortune à Paris, il partit pour la provrince.

 

Caractères généraux de l'oeuvre de Molière. Le premier, ou du moins le plus apparent, en est l'extrême variété, puisque, du plus bas degré du comique au plus élevé, son génie n'en a dédaigné aucun :de là, tout d'abord, une richesse qui atteste la souplesse de son esprit autant que la largeur de son goût. Elle a bien pu choquer des critiques délicats, comme Boileau qui ne veut pas reconnaître le créateur d'Alceste dans celui de Scapin; mais elle montre que Molière a voulu écrire pour tout le monde, et c'est ce qu'un lecteur moderne ne saurait lui reprocher.

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Vie et caractèl:'e (1622-1673).

-Jean-Baptiste Poquelin naquit .

à Paris en 1622 ; son père était tapissier valet de chambre du roi; ce bon bourgeois fit donner à son fils une · éducation de gentilhomme.

Après ses hum:;mités faites au collège de Clermont, que dirigeaient les Jésuites, le jeune Poquelin fré­ quenta la société épicurienne de Lhuillier, de Chapelle, de Cyrano de Bergerac, où il reçut peut-être les leçons de philosophie matérialiste de Gassendi.

Il étudia le droit à Orléans, y acheta, dit-on, à bon marché ses licences, mais, au lieu de plaider ou de garder la charge paternelle dont il avait obtenu la survivance, il se fit comédien.

Avec les Béjart il créa une troupe, l'Illustre théâtre, prit le norri de Molière et, ayant t~nté en vain la fortune à Paris, il partit pour la pro­ vmce.

Il mena douze ans 1 1646-1658) une vie nomade dont on ne connaît pas exactement les, différentes étapes; on le rencontre dans vingt villes du midi: Toulouse, Carcassonne, Narbonne, Agen, Bordeaux, Pézenas, Béziers, M(;mtpellier, Avignon, Lyon, Grenoble, etc.; il donne l'Etourdi à Lyon (1653), et le Dépit amou­ reux à Béziers (1656).

En 1658, il est à Rouen d'où il revient à Paris faire ses débuts devant le roi dans la salle des gardes du vieux Louvre, avec le Nico­ mède de Corneille et une farce que nous n'avons plus, le Docteur amoureux (24 octobre).

Il réussit et obtint le droit d'appeler sa troupe Troupe de Monsieur, et de jouer, alternativement avec les comédiens ita­ liens, sur la scène du Petit-Bourbon.

Deux ans après, il s'installa au Palais-Royal et, en 1665, la faveur de Louis XIV permit à Molière et à ses associés de s'in­ tituler Troupe du roi : les compagnons de l'Illustre théâtre avaient enfin forcé la fortune.

Le premier succès parisien que remporta Molière fut la représentation des Précieuses ridicules (1659);. »

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