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Mon rêve familier, Poemes saturniens

Publié le 14/01/2013

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Noble Elisa 1LbCommentaire composé 11 /12/12 Poèmes saturniens est le premier recueil de poèmes de Paul Verlaine ; on y trouve le poème « Mon rêve familier « qui évoque rêve d'une femme idéalisée. Ce sonnet en alexandrin montre ici une image différente du rêve et de la femme comme on peut la trouver aujourd'hui. Comment Verlaine essaie faire prendre vie à son rêve ? Tout d'abord, il fait une différence entre le rêve et la réalité, puis imagine cette femme rêvée. « Mon rêve familier « fait un contraste entre le rêve et la réalité, mais Verlaine adopte une distinction parfois confuse. Le rêve du poète est un rêve récurrent, il accompagne son quotidien, notamment lorsqu'il utilise un présent d'habitude « je fais souvent ce rêve «. Il accompagne la réalité de l'auteur. L'habitude est accentuée par l'emploi du « ce « qui montre que le rêve a déjà été fait, est déjà connu. De plus, à première vue, la répétition de « et « créée une confusion, comme s'il oubliait certains détails au fur et à mesure de la réalisation de ce poème. Verlaine se contredit dans ses propos ; son « rêve familier « est « étrange et pénétrant « alors que ce qui est familier n'est pas étrange. Cela montre que Verlaine est un rêveur passionné, néanmoins il reste confus puisque ce rêve l'intimide mais il lui semble pourtant habituel. Les allitérations en « r « et en « t « du premier vers nous invitent à comprendre que l'auteur a voulu insister sur l'intensité de ce rêve. Le rythme de ce poème est également important mais parfois confus. Les enjambements des vers 1, 3, 5...

« rupture à la fin de chaque tercet, puisqu’il emploie là le passé.

Cela caractérise la femme, elle reste à nos yeux et à ses yeux insaisissable, comme si elle n’existait pas.

La mort est ici présente, cette femme jongle entre la vie et la mort.

Ce thème est justement caractérisé par ces ruptures, mais également par l’emploi sûrement volontaire de l’auteur d’un euphémisme du silence « des aimés que la Vie exila », « l’inflexion des voix chères qui se sont tues ».

La « Vie » avec un v majuscule peut nous aider à comprendre ce vers ; Verlaine considère beaucoup la Vie mais pense à la mort.

L’emploi de « souvent » montre que Verlaine a déjà pensé à ce rêve, y pense et y pensera encore.

Ce rêve était tellement fort que désormais, il l’anime.

De plus, quand l’auteur évoque cette femme, il dit que « son regard est pareil au regard des statues ».

La présence de « statues » n’est pas anodine puisque cela nous laisse comprendre que cette femme est figée à travers le temps, marbrée.

Elle laisse une trace dans la vie de Verlaine.

Il n’y a aucune indication de la date du rêve dans ce poème, donc il demeure hors du temps, éternel. Certes, ce poème montre certaines confusions, mais son sujet premier est la femme dont rêve l’auteur.

D’ailleurs, cette femme est avant tout aimée, mais son existence est onirique.

« Est-elle brune, blonde ou rousse ? » « Son nom ? » Verlaine ne se souvient pas de son physique, il est incertain.

La césure du vers 2 accentue le terme « inconnue ».

En effet, cette femme est inconnue, elle traduit l’incertitude de l’auteur.

La répétition de « ni tout à fait une autre, ni tout à fait la même » contredit le mot « inconnue ».

L’auteur connait cette femme, il pourrait peut-être la reconnaître entre mille, sans pour autant réussir à la décrire.

« et que j’aime, et qui m’aime » au vers 2 reste surement une des seules certitudes de l’auteur.

Le poète insiste sur le verbe « aimer » en l’employant trois fois dans son premier quatrain, et en accentuant son importance grâce à la légère allitération en « m » qui s’étend du vers 2 au vers 4.

Le poète est vraisemblablement amoureux de cette femme rêvée.

L’auteur choisi une anaphore dans les vers 6 à 8 de « Pour elle seule » ce qui montre qu’il est voué à cette femme et à l’amour qu’il éprouve pour elle.

Cet amour est unique.

Verlaine accorde une singulière importance à cette femme, puisqu’il en oublie le reste du monde, il n’y a qu’elle qui puisse le soigner de ses maux et le comprendre « Les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant ».

De plus, l’auteur n’accorde pas d’importance aux attraits physiques de cette femme, ni à son nom, puisqu’il passe le sujet rapidement.

L’amour qu’il éprouve est puissant, peu importe le reste.

L’image de cette femme reste floue à nos yeux.

Peut-être que Verlaine imagine très bien cette femme, mais elle demeure mystérieuse à nos yeux.

Il n’y a pas de véritable caractère physique ou morale, ni même une indication autre.

Les seules indications que les lecteurs ont, sont les deux derniers tercets.

Le fait que l’auteur ne sache lui-même pas quel est le nom ou la couleur de cheveux de cette femme nous permet de nous l’imaginer à notre convenance.

Il nous laisse nous faire notre propre image, afin de trouver notre « femme idéale ».

L’emploi de « statues » au vers 12 aide le lecteur, puisqu’il sait que les statues se ressemblent souvent alors qu’elles ont chacune. »

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