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Monstres et Monstrueux Phèdre/Frankenstein

Publié le 20/11/2014

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MONSTRES, MONSTRUEUX 14.10.14 I- Scène d'exposition s'inscrit dans un registre tragique Présence de la mort. Infidélité de Thésée justifie l'inceste de Phèdre. Vie des hommes est régit par quelque chose qui les dépasse. Le départ est une négation ironique de ce qu'il va se passer ---> La mort Illusion---> se tromper, s'égarer. L'erreur est partout, tragédie met en scène cette erreur. II- Un modèle de tragédie Inversion des mots, met à l'écart certaines choses. Dédouane de la fatalité intèrieure. Acte moteur de l'action. Conflit intèrieur. Racine tente d'intégrer, mythologie, tragédie, inceste et galanterie. Absence de Thésée évoqué ce qui va permettre à Phèdre d'avouer ses sentiments, car elle le croit mort. Beaucoup de périphrases, dire en plusieurs phrases ce qu'on peut diire en un mot, contribue à l'action, s'agit de bien dire et de persuader les autres ou eux-mêmes. " Fille de Minos et de Pasiphaé" = Phèdre Mythe a deux rôles, orne la pièce et fonction d'allégorie. Pièce d'Euripide commence par un prologue. Phèdre Acte I- Scène 3 Première apparition de Phèdre, exprime ses sentimentd et montre son conflit intèrieur. Racine comparé à Euripide( Les Tragédies) Noeud tragique- Folie- Terreur/Pitié- Scène d'aveu prémisse de la monstruosité. Une sorte de parallélisme avec la scène d'exposition. Idéal de l'héros tragique- Dualité antithétique, similarités entre les deux extraits dans la parole de Phèdre et d'Oenone, certaines plus évidentes d'autres plus implicites. Comment l'entrée en scène de Phèdre se place sous le signe de l'aliénation physique et psychique conformément à la doctrine médicale de la mélancholie érotique semblable à celle de la folie ? I- Souffrance physique du personnage V.153 Didascalies internes " N'allons point plus avant" Aveu de faiblesse V.154 Césure, vers coupé en deux souligne un éclatement des sentiments. Parties du corps mentionné, corps fragment&eacu...

« fragmenté. V.155 M étonymie , Isotopie( r éseau lexical) de la lumi ère, Passage li é au registre lyrique, plus   qu'au dramatique, tendance au lamento  élégiaque. Pas vraiment un dialogue, Ph èdre s'exprime se lamente mais ne s'adresse pas  à Oenone.

  Ph èdre chante sa douleur pendant qu'Oenone le regarde. V.158 r éférence  à sa coiffure trop compliqu é, sorte de d éguisement. Ne donne aucune   information que l'expression de ses sentiments. Refus d'incarner son statut de Reine. Chignon   peut  être le noeud de l'intrigue, d ébut de sc ène  élégiaque( tristesse, m élancholie) II­ Egarement, hallucination Apparence de dialogue, s éparation de la nourrice qui essaye d'atteindre la reine.

  Rebondissement Tendance  à tout expliquer par des forces surnaturelles avec l' évocation des Dieux. V.158 Opposition de la condition humaine et de la divinit é. Soleil est le grand p ère de Ph èdre.  Futur utilis é dans la r éférence  à la for êt, à la chasse qui repr ésente implicitement Hippolyte.  D'o ù surprise d'Oenone, feint de ne pas comprendre. III­Prise de conscience et ali énation Sentiment de d épossesion de Ph èdre, un certain affolement. V.181 " Je l'ai perdu" accorde avec   esprit uniquement, accord de proximit é.  Cadence majeure, phrases de plus en plus longues ce qui permet de montrer l'angoisse de   Ph èdre.  Cher Euripide les sentiments sont attribu és à une force divine . Montre douleur amoureuse, retire   le masque de Ph èdre , " Honte" " Pleurs"  Conclusion:   Cette sc ène est d épourvue d'informations nouvelles, il s'agit d'une d éploration lyrique qui montre   l'isolement de Ph èdre, qui se pr ésente comme un infection pathologique qui d étruit le sujet dont   le discours est le seul facteur d'unit é. Chez Euripide, le personnage de Ph èdre reste un   personnage accessoire alors que chez Racine celui ci s'attache  à montrer la passion et la   soufrance de Ph èdre Isotopie du monstreux, parole. Parler d évoile la monstruosit é cach é.. »

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