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OHNET (Georges)

Publié le 11/03/2019

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OHNET (Georges), écrivain françai. (Paris 1848-id. 1918). Polémiste e chroniqueur au Pays et au Constitution nel, auteur avec Denayrouze d'une pièct de théâtre (Regina Sarpi, 1875), c'es grâce à son œuvre de romancier, le longue série des Batailles de la vie, qu'i connut la célébrité. Serge Panine (1881) le Maître de forges (1882), la Comtesst Sarah (1883), la Grande Marnièrt (1885), d'abord édités en feuilletons dam le Figaro, l'illustration ou la Revue de: Deux Mondes, souvent adaptés à lé scène, remportèrent un énorme succèj auprès d'un public petit-bougeois, sédui par l'apologie des nouveaux parvenus

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)OHNET Georges (1848-1918).

Romancier et drama­ turge né à Paris, ce petit-fils du célèbre docteur Blanche qui se destinait au barreau amorça par le biais du journa­ lisme une carrière littéraire.

Polémiste et chroniqueur au Pays et au Constitutionnel à partir de 1870, il devint dès 1875 un écrivain de théâtre célèbre avec sa première pièce Réginc1 Sarpi, suivie, en 1877, de Marthe, une comédie en quatre actes.

Cependant, l'immense succès qu'obtint son roman Serge Pan.ine ( 1881) -premier d'une longue série inti­ tulée les Batailles de la vie -indiqua à Georges Ohnet quelle était sa véritable vocation.

Couronnée par l' Aca­ démie française, cette œuvre en appela beaucoup d'au­ tres: le MaÎtre de forges (1882), qui connut deux édi­ tions en quelques mois; la Comtesse Sarah ( 1883); Lise Fleuron ( 1884); la Grande Marnière ( 1885); les Dames de Croix-Mor! (1886); le Docteur Rameau ( 1889); Nemrod et Ci• ( 1892); le Roi de Paris (1898); Un bras­ seur d'affaires (1901) ...

Ohnet porta à la scène avec non moins de succès quelques-uns de ces romans et le MaÎtre de forges lui valut au théâtre un nouveau triomphe.

Auteur fêté par le public (petit-bourgeois mais non populaire), qu'il flatte par ses ouvrages bien-pensants, il n'en est pas moins durement contesté par la critique, qui « respirait » dans son œuvre « une triple essence de banalité».

Ohnet se révèle en effet plus constructeur que créa­ teur: habile scénariste, il possède l'art du suspense et des intrigues bien menées.

Mais, outre un style négligé, une psychologie conventionnelle des personnages (pres­ que tous aristocrates ou bourgeois), on peut lui reprocher de pousser à 1 'extrême les ressorts du roman mondain ou bourgeois :ton larmoyant, lieux communs des drames de l'amour et de l'argent, poncifs de l'affectivité romanti- que, dominés par l'antagonisme de la ploutocratie et de l'aristocratie de souche, thème rémanent dans son œuvre.

Toutefois, le succès durable de Georges Ohnet témoi­ gna, en plein triomphe du naturalisme, de la vivacité du courant idéaliste et de l'engouement que lui portait encore le grand public.

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