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OHNET Georges : sa vie et son oeuvre

Publié le 27/11/2018

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OHNET Georges (1848-1918). Romancier et dramaturge né à Paris, ce petit-fils du célèbre docteur Blanche qui se destinait au barreau amorça par le biais du journalisme une carrière littéraire. Polémiste et chroniqueur au Pays et au Constitutionnel à partir de 1870, il devint dès 1875 un écrivain de théâtre célèbre avec sa première pièce Régina Sarpi, suivie, en 1877, de Marthe, une comédie en quatre actes.

 

Cependant, l’immense succès qu’obtint son roman Serge Panine (1881) — premier d’une longue série intitulée les Batailles de la vie — indiqua à Georges Ohnet quelle était sa véritable vocation. Couronnée par l’Aca-démie française, cette œuvre en appela beaucoup d’autres : le Maître de forges (1882), qui connut deux éditions en quelques mois; la Comtesse Sarah (1883); Lise Fleuron (1884); la Grande Marnière (1885); les Dames de Croix-Mort (1886); le Docteur Rameau (1889); Nemrod et C,e (1892); le Roi de Paris (1898); Un brasseur d’affaires (1901)...

« MAîTRE DE FORGES (le).

Roman de Georges Ohnet (1848-1918), publié à Paris en feuilleton dans le Figaro en 1882, et en volume chez Ollendorff la même année.

Une version scénique en quatre actes, proposée · par l'auteur, triomphera au Gymnase-Dramatique en 1883.

Après l 'immense succès de Serge Panine (1881), qui inaugure la série des Batailles de la vie, ·Georges Ohnet a trouvé sa voie : le roman bien-pensant, qu 'on appellera vite le roman « ohnète ».

Alors que triomphe le natu­ ralisme, le Maître de forges va confirmer l'aspiration du public à une littérature valprisant sans ambiguïté les bons sen­ timents dans un drame d'amour et d'argent.

En dépit des attaques menées contre Georges Ohnet par les littéra­ teurs distingués, qui voient dans l'immense succès de ce parangon de la littérature « vulgaire » le triomphe d'un succédané grotesque des belles-lettres, une 226e édition sera publiée en 1886 !...

Intelligent et trava i lleur, le jeune patron des forge s de Pont-Aves nes, Philippe Dert>lay , aime la jeune et belle Claire, altière fille du marquis de Beaulieu.

La déc héance financière de sa fami lle, la rancune contre son pro mis le duc de Bligny, qui préfère épouser la riche héritière d' un choco­ latier, condu isent Cla ire à accepter la main de Philippe .

Mais il comprend vite qu'elle Je méprise.

Amoureux b lessé, il multipl ie les prévenances et · lui la isse toute liberté , lui im posant seu l ement de sauver les apparences .

Peu à peu Cla ire ouvre les yeux , mais Phi lippe la repousse, voulant briser son orgueil.

De pl us en plus éprise et ma lheu­ reuse, Cla ire assiste effrayée au due l entre son mari et Bligny, et se jette devan t le pistolet du duc .

Blessée, elle peut enfi n, « dans une extase inexprima b le », recevo ir le baiser d'amour de Philippe.

Peuplé de nobles et de bourgeois, convoquant à grand renfort de lieux communs et de stéréotypes l'opposi­ tion de la naissance et de l'argent, le roman reste centré sur: une intrigue sentimentale, certes conventionnelle et chargée d'un romantisme appauvri, mais réglée par la force et l'évolution des caractères.

On a souvent reproché à Georges Ohnet un style quelque peu relâché ( « La baronne le laissa dégon­ fler son cœur plein de tristesse»).

De fait, chevilles, épithètes usées, clichés. »

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