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SAINT-GEORGES DE BOUHÉLIER, Stéphane Georges de Bouhélier-Lepelletier, dit (vie et oeuvre)

Publié le 13/10/2018

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SAINT-GEORGES DE BOUHÉLIER, Stéphane Georges de Bouhélier-Lepelletier, dit (1876-1947). Né à Rueil, il fut le fondateur et le chef du « naturisme », mouvement inspiré, dans les années 1890, par le désir de concilier la vérité et la beauté dans l’art en exaltant les mystères et les splendeurs de la Vie, de l’Univers et de la Nation. Tel est l’idéal esthétique et moral qui animait les premiers essais de l’écrivain : l’Annonciation, livret de rêve et d’amour (1893-1894), la Vie héroïque des aventuriers, des poètes et des artisans (1895), l’Hiver en méditation (1896) ou les Eléments d’une Renaissance française (1899). __

 

Poète, il composa un recueil d’églogues, Églé ou les Concerts champêtres (1897), avant de s’élever à la poésie philosophique avec les Chants de la vie ardente (1902) ou la Romance de l’homme (1912), et de chanter patriotiquement les Légendes de la guerre de France en 1917, puis la Fête triomphale au lendemain de la victoire.

 

Romancier, il illustra la grandeur des misérables et les passions de l’amour dans la Route noire (1900), l’Histoire de Lucie, fille perdue et criminelle (1902) et Julia ou les Relations amoureuses (1903).

 

Dramaturge enfin, épris d’un théâtre à la fois populaire et solennel, réaliste et poétique, il écrivit des tragédies sur des sujets religieux (la Tragédie du nouveau Christ, en 1901, adaptée dans le Roi sans couronne, en 1906), modernes (la Victoire, 1898; la Tragédie royale, 1908; les Esclaves, 1911; la Vie d’une femme, 1919) ou antiques (Œdipe, roi de Thèhes, 1919), légendaires (la Tragédie de Tristan et Yseult, 1923) ou historiques (le Sang de Danton, 1931; Napoléon, 1933; Jeanne d’Arc, la Pucelle de France, 1934; le Roi-Soleil, 1938). Son chef-d’œuvre est le Carnaval des enfants, un drame émouvant créé avec succès au théâtre des Arts en 1910.

« Aujourd'hui bien oublié, Saint-Georges de Bouhélier demeure un artisan représentatif et influent du lyrisme en prose (A.

Gide écrivit les Nourritures terrestres en 1897) et du symbolisme au théâtre au début du xxe siècle.

BIBLIOGRAPHIE Saint-Georges de Bouhélier a lui-même évoqué les souvenirs de sa jeunesse et des milieux littéraires à la fin du xrxe siècle dans des Mémoires intitulés le Printemps d'une génération (Nagel, 1946).

A consulter.

-P.

Blanchard, Saint-Georges de Bouhélier, Éd.

des Masques, 1929; G.

Lanson, l'Œuvre dramatique de Saint­ Georges de Bouhélier, Fasquelle, 1934; L.

Lemonnier, Saint­ Georges de Bouhélier, Messein, 1938.

Le travaille plus riche et le plus récent est celui de Robert Wilson Allen, Saint-Georges de Bouhélier.

Sa vie, son œuvre, thèse de lettres, Paris, 1952 (dactyl.).. »

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