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OWEN (Gérald Bertot, dit Thomas)

Publié le 11/03/2019

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OWEN (Gérald Bertot, dit Thomas), écrivain belge d'expression française (Louvain 1910). Après des débuts dans la littérature policière, il s'est tourné vers le fantastique après avoir découvert Jean Ray, qui préfaça son premier recueil de contes, les Chemins étranges (1944). Tout en se servant, dans ses principaux romans (le Livre interdit, 1944 ; Jeu secret, 1950) et récits {la Cave aux crapauds, 1945 ; Pitié pour les ombres, 1961 ; Cérémonial nocturne, 1966; la Truie, 1972; le Rat Kavar, 1975 ; le Livre noir des merveilles, 1980), de la panoplie traditionnelle du genre (vampires, revenants, réincarnations, métamorphoses), il excelle à susciter l'épouvante au sein de l'univers le plus quotidien. Critique d'art amoureux d'images, sa rencontre avec le peintre Gaston Bogaert est à l'origine des Maisons suspectes (1976), où quinze contes de l'écrivain s'accordent étrangement à l'univers du peintre.

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« OWEN Thomas, pseudonyme de Gérald Bertot (né en 1910).

Fils d'un avocat bruxellois, il fit son droit à l'Université catholique de Louvain et-secrétaire de la Société générale bruxelloise des étudiants catholiques ( 1928-1930), rédacteur en chef de l'Universitaire catho­ lique (1930-1931 ), fondateur de la Parole universitaire (qu'il dirigea de 1930 à 1933)- il joua un rôle marquant parmi les étudiants belges de sa génération.

Une fois diplômé, il s'orienta vers 1' agro-alimentaire et devint, notamment, P.D.G.

des Moulins de Trois-Fontaines et président de l'Association internationale de meunerie.

C'est donc en marge d'une carrière exigeante que s'exerça son activité d'écrivain.

Sous son nom, il publia essentiellement des réflexions morales, politiques et économiques et, sous le pseudo­ nyme de STÉPHANE REY (qu'il utilisa dès la fin de ses études), des critiques d'art (dans les pages du Vingtième Siècle, de l'Arc-en-ciel, de la �ibre Belgique, du Phare, du Phare Dimanche et de l'Echo de la Bourse).

Peu nombreux, les textes de fiction qu'il publia au cours des années 30 n'ont d'autre intérêt que d'avoir apporté des matériaux à son œuvre ultérieure.

C'est ainsi que tel conte publié dans 1 'Universitaire catholique (1932) ser­ vira de base à « 15-12-38 » (les Chemins étranges) et fournira plusieurs paragraphes à l'Initiation à la peur, que tel récit publié dans la Revue sincère de mars 1933 sera exploité dans les Grandes Personnes, que telle page publiée dans la Parole universitaire de décembre 1934 réapparaîtra dans > (les Chemins étranges).

En fait, c'est avec la Seconde Guerre mondiale que, à la suite des loisirs que lui imposaient les événements et à la faveur de l'autarcie culturelle qu'ils imposaient à la Belgique, il entama véritablement son œuvre littéraire.

Il commença par publier sous le pseudonyme de STÉPHANE REY Ce soir, 8 heures (1941).

Toutefois, ce récit policier (qui s'intitulera plus tard les Invités de 8 heures) mettait en scène un commissaire nommé Thomas Owen.

C'est ce dernier pseudonyme que Gérald Bertot utilisera dès lors pour signer ses textes de fiction.

Son œuvre policière est concentrée sur deux ans.

Des­ tination inconnue, Un crime. »

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