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PASSERAT (Jean)

Publié le 12/03/2019

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PASSERAT (Jean), philologue et poète français (Troyes 1534 - Paris 1602). Professeur au collège du Cardinal-Lemoine, puis au collège de Boncourt, il alla suivre à Bourges (1565) les cours de Cujas ; de retour à Paris (1569), il entra comme précepteur au service d'Henri de Mes-mes, magistrat lettré et mécène, dans l'hôtel duquel il habita près de trente ans. En 1572, il succéda à Romus comme professeur d'éloquence au Collège royal. Son œuvre est avant tout celle d'un philologue et se présente essentiellement comme le corrélât de ses activités professorales : les Orationes et Praefationes (1606) sont le recueil des leçons inaugurales de ses cours ; les Commentarii in Catullum, Tibullum et Propertium (1608), celui des commentaires des élé-giaques latins qui constituèrent, en partie, la matière de son enseignement. Mais l'érudit, chez Passerat, se double d'un satirique (il est l'un des corédacteurs de la Satire Ménippée} et surtout d'un poète : poète vernaculaire dans PAdieu à Phébus et aux Muses (1559),
 
Hymne de la Paix (1563) et le Recueil des œuvres poétiques de Jean Passerat (1606), ensemble de pièces d'inspiration patriotique, religieuse et facétieuse ; poète néolatin dans les Kalendae Janua-riae, recueil des épigrammes que Passerat, en début de chaque année, avait coutume d'adresser en guise d'étrennes à son hôte et protecteur.

« PASSERAT Jean (1534-1602).

Né à Troyes, il acquiert une solide formation d'humaniste et d'érudit.

Après avoir enseigné au collège du Plessis, il se rend à Bourges pour suivre les leçons de jurisprudence de Cujas.

Fixé à Paris à partir de 1569, il s'établit dans l'hôtel de son ami Henri de Mesmes, maître des requêtes, à qui il adressera, vingt-sept années durant, des étrennes latines.

En 1572, il remplace Pierre Ramus -massacré lors de la Saint­ Barthélemy -comme professeur d'éloquence latine au Collège royal.

Il produit alors ses Commentaires sur Catulle, Tibulle, Properce.

En marge de ces travaux d'érudition, il compose de nombreuses pièces d·e circons­ tance françaises et latines, pour ses amis et protecteurs, les de Mesmes, Delbene, Villeroy.

Introduit à la Cour, il célèbre les faits d'armes et les amours homosexuelles de Henri III.

Lorsque la Ligue a investi Paris, il se range du côté des « politiques » et s'associe à la rédaction de la Satyre Ménippée (1594), qu'il émaille de vers satiriques et de chansons.

Ses œuvres poétiques dispersées ne se. »

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