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Paul Bairoch

Publié le 18/02/2013

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Paul Bairoch s'est particulièrement attaché à remettre en cause certaines idées reçues en économie, notamment celles qui soutiennent qu'il existe un lien entre le libre-échange et développement socio-économique. Il tenta de démontrer cette thèse en étudiant les politiques protectionnistes aux États-Unis. Il chercha aussi à mettre en évidence que la colonisation ne permit pas aux colonies de réaliser leur décollage industriel mais qu'elle fut aussi un poids pour les métropoles, lesquelles profitèrent d'un taux de croissance moins élevés que celui des pays non colonisateurs. Selon lui, l'écart de niveau économique entre les pays colonisateurs et colonisés était faible avant la colonisation, et parfois à l'avantage de ces derniers. Il a calculé que pour l'Angleterre, "de 1700-1709 à 1730-1739, l'exportation de produits en fer n'aurait représenté qu'environ 6 % des débouchés totaux et que « durant cette période importante, car elle est celle de l'introduction de l'innovation la plus importante dans ce secteur, le marché extérieur n'a joué qu'un rôle marginal «1. Pour le coton, le marché extérieur n'aurait absorbé que 17 % de l'accroissement de la production entre 1760 et 1787-1789, ce qui "signifie qu'il est impossible d'imputer au marché international une place significative dans l'accroissement de la demande des textiles qui a conduit à une des plus importantes mutations technologiques de la révolution industrielle anglaise"1. Il a également travaillé sur les révolutions industrielles et...

« avant et au même moment par la révolution agricole, car la demande agricole aurait selon lui représenté 30 % à 45 % de la consommation totale, les populations rurales consommant de nouveaux outils en fer et plus de produits textiles2. S'il est surtout connu pour ses essais comme Le Tiers-Monde dans l'impasse, son oeuvre principale et la plus novatrice est très certainement son Histoire économique des temps modernes (de la révolution industrielle à nos jours) : Victoires et déboires. Paul Bairoch s'est particulièrement attaché à remettre en cause certaines idées reçues en économie, notamment celles qui soutiennent qu'il existe un lien entre le libre-échange et développement socio-économique.

Il tenta de démontrer cette thèse en étudiant les politiques protectionnistes aux États-Unis.

Il chercha aussi à mettre en évidence que la colonisation ne permit pas aux colonies de réaliser leur décollage industriel mais qu'elle fut aussi un poids pour les métropoles, lesquelles profitèrent d'un taux de croissance moins élevés que celui des pays non colonisateurs.

Selon lui, l'écart de niveau économique entre les pays colonisateurs et colonisés était faible avant la colonisation, et parfois à l'avantage de ces derniers. Il a calculé que pour l'Angleterre, "de 1700-1709 à 1730-1739, l'exportation de produits en fer n'aurait représenté qu'environ 6 % des débouchés totaux et que « durant cette période importante, car elle est celle de l'introduction de l'innovation la plus importante dans ce secteur, le marché extérieur n'a joué qu'un rôle marginal »1. Pour le coton, le marché extérieur n'aurait absorbé que 17 % de l'accroissement de la production entre 1760 et 1787-1789, ce qui "signifie qu'il est impossible d'imputer au marché international une place significative dans l'accroissement de la demande des textiles qui a conduit à une des plus importantes mutations technologiques de la révolution industrielle anglaise"1. Il a également travaillé sur les révolutions industrielles et l'émergence du phénomène urbain.

Pour lui larévolution industrielle nécessite préalablement une révolution agricole.

Cette révolution agricole permet également le développement urbain par l'inévitable surplus agricole.

Il cite l'exemple de Rome, première ville millionnaire dont la croissance longtemps unique n'a été rendue possible que grâce à l'expansion romaine et. »

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