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PENSEZ COUS QUE LE DETOUR PAR LE REGARDE DE L'AUTRE SOIT UN BON MOYEN DE DENONCER LES DEFAUTS DE LA SOCIETE ?

Publié le 10/07/2014

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« PENSEZ COUS QUE LE DETOUR PAR LE REGARDE DE L’AUTRE SOIT UN BON MOYEN DE DENONCER LES DEFAUTS DE LA SOCIETE ? »               Le regard de l’autre est un outil d’argumentation très utilisé en littérature pour dénoncer les défauts de la société. On entend par « regard de l’autre » le fait que l’auteur décrit une société d’un autre point de vu que le sien. Cependant, est-ce un bon moyen ? Nous allons donc voir premièrement pourquoi c’est un moyen très efficace, puis en deuxième partie les limites de cet outil, pour en fin conclure.             Cette technique du regard de l’autre est répandu pour certaines raisons, il permet un regard objectif et donc une critique plus facilement acceptable, le fait de découvrir un autre point de vu que le sien rend alors l’œuvre écrite plus intéressante à lire, mais aussi cela permet aux écrivains d’échapper a la censure, ainsi laissant une liberté d’expression plus vaste. Raconter d’un nouvel angle une histoire peut devenir aussi tout de suite plus intéressant pour le ...

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« en elles-mêmes.

Le Huron qui arrive en France et découvre nos coutumes et règles ou bien par rapport à la découverte d'une autre société racontée par ses habitants dans les Lettres Persanes sont des exemples.

La ferme aux animaux de George Orwell est un exemple plus contemporain, utilisant à la place des animaux plutôt que des hommes pour attaquer et dénoncer le communisme alors présent en URSS. En ces temps-là, la censure était très forte et pouvais avoir de grandes répercussions.

Le détour par le regard de l'autre était un très bon moyen pour éviter les punitions du gouvernement, si les critiques étaient explicites. L'ironie est alors fortement utiliser par Voltaire, à l'aide d'exagérations ou bien de questions rhétoriques, il fait passer implicitement ses messages, échappant ainsi à la censure et surtout les sanctions.

Par exemple au travers de l'Ingénu lors de son baptême et après, Voltaire critique la religion mais surtout l'Eglise, mais cependant ne peut être accusé de rien, car il n'a rien exprimé de sa personne elle-même.

Tartuffe de Molière se déroule de la même manière, cependant tout au long du livre, ou le personnage ridiculement et faussement religieux de Tartuffe use de la religion pour atteindre ses buts très peux pieux.

Cette pièce de théâtre a été d'abord interdite puis censuré et ensuite entièrement autorisée cinq ans après sa création en 1669, car en soit même, ne disait rien d'explicite sur les dévots.            Cependant, cette technique a des limites.

L'usage de l'implicite est très subtil, ne laissant pas tout le monde comprendre l'oeuvre et ses intentions.

Le regard de l'autre reste tout de même un outil d'argumentation que l'auteur utilise pour exprimer son point de vu, ce regard est alors pas totalement objectif. Nous avons vu plus tôt que le regard de l'autre, et alors L'implicite, permettait aux auteurs d'échapper aux autorités.  Mais si les censeurs ne perçoivent pas le vrai message, les lecteurs le comprendront ? Seulement les plus éduqués et les personnes rusées peuvent comprendre les vraies intentions, qui représentes une infime partie du publique.

On peut alors se demander où est l'utilité d'écrire une  oeuvre pour qu'elle soit ensuite incomprise ou pire alors : mal interprétée. Il faut aussi prendre en compte, que cela reste un outil d'argumentation.

L'auteur l'utilise pour parvenir à faire accepter plus facilement sa critique.

Montaigne dans « Point de vue de trois touristes cannibales » de ses Essais, raconte ce que trois sauvages pensent de la société française après une visite guidée.

Il énumère alors. »

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