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Phèdre de Jean Racine : L'originalité de la scène d'exposition

Publié le 28/12/2011

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1)    Un incipit in medias res :

Dès l’ouverture de la scène la volonté de partir d’Hippolyte « …je pars, cher Théramène « v.1 crée une situation qui mobilise toute l’attention du spectateur. Il s’agit d’une action qui donne l’impression d’une ouverture dynamique, in medias res.             Elle autorise Théramène à demander des justifications qui permettront au spectateur de comprendre la situation. D’autant plus que ce départ comporte des mobiles cachés voire ambigus, source de malentendus pour Théramène ce qui relance, parses questions, les explications nécessaires au spectateur.

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« Rahmouni Hamza 1 ère S 1 (Groupe 2) Ainsi toutes les informations nécessaires nous sont données : le lieu au v2, le temps au v 5 (plus largement, il s’agit du temps de l’Antiquité mythologique) et les personnages.

Sont présentés d’abord ceux qui sont sur scène.

Leur nom nous est donné par des procédés classique : l’apostrophe v1 et au v 58 – avec un épithète de nature pour justifier le recours au nom- .

Leur identité et leur stat ut sont plutôt des informations indirectes « Cher Théramène » v1, « Seigneur »v8, v29, « mon père »v5.

Ensuite interviennent « Thésée » v11, Phèdre des vers 38 à 47, Aricie au v 50 et même Oenone au dernier vers de la scène.

Tous les personnages importants sont présentés dans les cinquante premiers vers et malgré la lenteur des dialogues, l’exposition en elle -même est courte, claire, intéressante et vraisemblable.

En cela elle répond aux exigences en vigueur au XVIIème siècle.. »

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