Phèdre, un aveux involontaire
Publié le 07/10/2018
Extrait du document
• Confirmation : En se montrant passionné, même accro à l’âme désirée, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions.
• Synthèse : CI : Phèdre est passionnée et désir le cœur d’Hippolyte.
CII : L’héroïne suscite à la fois la pitié et la terreur.
CIII : L’issu ne peut être que tragique.
• Ouverture : Opposer l’amour héroïque de Corneille à la passion destructrice de Phèdre.
Rédaction
(Introduction)
Phèdre est une tragédie classique del’auteur du 17e siècle, Jean Racine. Écrite en 1676, mais présentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne, cette tragédie a mené Racine au sommet des grands dramaturges de l’Antiquité par sa perfection.
Dans l’extrait étudié soit «Un aveu involontaire», la veuve du roi Thésée ose déclarer son
amour pour le fils de ce dernier. Un aveu que l’on peut décrire d’assez pathétique. On verra donc par l’analyse de l’acte II scène 5, que Phèdre développe une passion amoureuse incontrôlable pour Hippolyte qui, pour lui, il est hors de question que cet amour soit réciproque. De plus, on verra que l’héroïne suscite à la fois la pitié et la terreur pour finalement se rendre compte que l’issu ne peut être que tragique.
«
a) «Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.» (v.35)
à C’est un conseil qu’elle donne à Hippolyte comme si elle voulait qu’il la prenne par pitié.
C.B.
L’héroïne sait qu’elle est pathétique, mais son amour pour le fils de Thésée est
incontrôlable.
C.I.
: On remarque que l’héroïne est prête à tout pour que son amour pour Hippolyte soit
réciproque.
[III]
CONCLUSION
• Confirmation : En se montrant passionné, même accro à l’âme désirée, Phèdre est
l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions.
• Synthèse : CI : Phèdre est passionnée et désir le c œ ur d’Hippolyte.
CII : L’héroïne suscite à la fois la pitié et la terreur.
CIII : L’issu ne peut être que tragique.
• Ouverture : Opposer l’amour héroïque de Corneille à la passion destructrice de Phèdre.
Rédaction
(Introduction)
Phèdre est une tragédie classique del’auteur du 17e siècle, Jean Racine.
Écrite en 1676,
mais présentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne, cette
tragédie a mené Racine au sommet des grands dramaturges de l’Antiquité par sa perfection.
Dans l’extrait étudié soit «Un aveu involontaire», la veuve du roi Thésée ose déclarer son
amour pour le fils de ce dernier.
Un aveu que l’on peut décrire d’assez pathétique.
On verra
donc par l’analyse de l’acte II scène 5, que Phèdre développe une passion amoureuse
incontrôlable pour Hippolyte qui, pour lui, il est hors de question que cet amour soit
réciproque.
De plus, on verra que l’héroïne suscite à la fois la pitié et la terreur pour
finalement se rendre compte que l’issu ne peut être que tragique.
(Développement argumentatif)
[I.]
II.
Premièrement, dans son extrait, Racine fait en sorte que les lecteurs voient Phèdre comme
une héroïne pathétique qui est déterminé à conquérir le c œ ur d’Hippolyte.
La femme révèle
explicitement son amour démesuré envers le fils de Thésée.
Après avoir annoncé ses
sentiments, Phèdre se retrouve remplie d’haine envers elle-même : « Je m’abhorre encor
plus que tu me déteste » (v.12) et recherche même celle des autres, plus précisément celle
d’Hippolyte « Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine » (v.20).
Bref, on remarque que
Phèdre veut se faire plaindre.Elle n’aura toutefois rien en retour.
De plus, l’héroïne sait qu’elle ne fait pas quelque chose de sensé en avouant son amour.
C’est pourquoi elle se perçoit et s’affirme donc comme un monstre affreux.
La gradation
suivante située au vers 18, met vraiment en évidence cette affirmation : «C’est peu de t’avoir
fui, cruel, je t’ai chassé ;».
Aussi, le poète utilise la phrase impérative/injonctive : « Délivre
l’univers d’un monstre qui t’irrite» (v.35) pour montrer que Phèdre suscite un sentiment de
pitié qui correspond à la catharsis des tragédies classique de l’époque présent dans les
œ uvres de Racine.
Conclusion
Pour conclure, en se montrant passionnée, si l’on peut dire même accro à l’âme désirée,
Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions.
En
étudiant cette œ uvre, nous avons éclaircie la passion irrésistible qui envahi notre personnage
principal tout en développant son attitude pathétique qui suscite à la fois la pitié et la terreur
pour ensuite démontrer que l’issu ne pouvait être que tragique.
Nous aurions pu aussi.
»
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