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Plan détaillé « Le discours du vieillard » Diderot

Publié le 06/09/2018

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discours

B) Une forme oratoire

Les adieux du tahitiens apparaissent comme un véritable réquisitoire à l’encontre des européens. Il

cherche à les convaincre et à les persuader d’admettre leurs fautes. Les questions rhétoriques visent à faire

reconnaître la vérité des colons/ pratique de l’énumération/opposition des pronoms (fonction déictique)

« tu » comme une marque de défi -> Bougainville est pointé du doigt et accusé. Le rythme des phrases

(long/court) crée un rythme saccadé qui traduit la virulence du vieux tahitiens/ phrases exclamatives ->

indignation du vieillard (expressivité du propos et charge émotionnel dans l’objectif de démontrer et de

montrer sa colère et les sentiments qu’il éprouve et de prouver que Bougainville n’est pas honnête). Le

vieillard n’est pas aveuglé par la haine, il refuse d’utiliser la violence (« le tahitien est ton frère »).

Alors que les européens se persuadent de leur supériorité et pensent apporter leurs « Lumières » aux

Tahitiens, le discours structuré du viieillard, sa tolérance, son analyse et son ouverture d’esprit contredisent

discours

« Les tahitiens sont en symbiose avec la nature, tout ce dont ils ont besoin se trouve dans celle ci.

Ils ne manquent de rien, (« tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons », « lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger, lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir »).

Les tahitiens vivent selon une morale épicurienne qui consiste à borner ses ambitions ou ses désirs pour atteindre le bonheur dans une simple vie : ils consacrent du temps à jouir de la vie/ profiter de l’instant présent (Carpe Diem) et à se reposer (« Quand jouirons-nous ? », « rien ne nous paraît préférable au repos »). De nombreuses différences se dessinent entre ces deux modèles de société : [pic 1] Tahitien Européens -Volonté de rester libre /liberté -Volonté d’asservir un peuple et de (« nous sommes libres ») coloniser sa terre (« tu veux nous asservir ») -Peuple innocent et heureux (bonheur lié à l’état de - Violence et barbarie/destruction du bonheur nature) (« l.9 tu es devenu féroce entre les leurs) - Société fondée sur le principe d’égalité - Volonté de dominer et de soumettre (« l.29 nous avons respecté notre image en toi ») (« l.18 tu es le plus fort ») -idée de partage (« ici tout est à tous ») -idée de propriété (« du tien au mien ») Tahitien : satisfaction élémentaire des besoins, refus de ce qui est superflu, modèle de société marqué par la sobriété.

Société qui n’est pas encore pervertie par la soif de richesse et qui se consacre seulement à la recherche du bonheur.

-> Idéal de bonheur Européens : cause effrénée vers l’accumulation de richesses qui sont en fait des « biens imaginaires », »des besoins factices ».

Idée d’épuisement inutile qui détourne les esprits de l’objectif principal : la recherche du bonheur.

-> Oisiveté de la société B) Une forme oratoire Les adieux du tahitiens apparaissent comme un véritable réquisitoire à l’encontre des européens.

Il cherche à les convaincre et à les persuader d’admettre leurs fautes.

Les questions rhétoriques visent à faire reconnaître la vérité des colons/ pratique de l’énumération/opposition des pronoms (fonction déictique) « tu » comme une marque de défi -> Bougainville est pointé du doigt et accusé.

Le rythme des phrases (long/court) crée un rythme saccadé qui traduit la virulence du vieux tahitiens/ phrases exclamatives -> indignation du vieillard (expressivité du propos et charge émotionnel dans l’objectif de démontrer et de montrer sa colère et les sentiments qu’il éprouve et de prouver que Bougainville n’est pas honnête).

Le. »

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