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POEMES D'OPERAS ET D'OPERAS-COMIQUES

Publié le 30/03/2012

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Au 18e siècle, l'opéra-comique puisait bon nombre de ses sujets dans la réalité contemporaine (Tom Jones de Poinsinet d'après Fielding, Le Déserteur de Sedaine ... sans oublier Les Noces de Figaro de Mozart d'après Beaumarchais). A partir de la Révolution française, il s'inspirera de l'actualité politique : Les Rigueurs du Cloitre de Fiévée (musique d'Henri Berton, 1790) reflètent la politique religieuse de la Constituante, La Rosière républicaine de Sylvain Maréchal (musique de Grétry, 1794) transpose sur scène le culte à la Raison...

« l f 1 POEMES D'OPERAS ET D'OPERAS-COMIQUES 667 vaudeville représenté au théâtre de Madame {1828) et dont on comprendra mieux la vogue : Avant, pen­ dant, après.

On y voyait dans une comédie le noble détestable « avant» { ...

la Révolution) puis dans une tragédie le sans-culotte odieux" pendant, { ...

la Révo­ lution) au grand déplaisir de l'aristocratie « philoso­ phe » et du bourgeois optimiste ; enfin un vaudeville, nobles et roturiers se retrouvaient « après >>( •.• le retour des Bourbons) pour chanter ensemble les bienfaits des temps nouveaux où le sans-culotte -toujours odieux -ne pouvait plus être fort heureusement qu'un ...

concierge ! La plupart des livrets, signés ou non Scribe, étaient des adaptations plus ou moins fidèles de romans (d'après Guy Mannering de Walter Scott : La Dame blanche, déjà citée), de pièces de théâtre (d'après Schiller : Guillaume Tell, de Jouy et Hippolyte Bis, musique de Rossini, 1829).

de récits (d'après la Chronique du règne de Charles IX de Mérimée : Le Pré-aux-Clercs de Planard, musique d'Hérold, 1832) ou de contes (d'après La Fontaine: Le Mule­ tier de Paul de Kock, musique d'Hérold, 1823).

Dans ce dernier cas, la transposition était d'un romancier prolixe, chansonnier satirique à ses heures.

A plus d'une reprise, la preuve aura été faite au 19e siècle qu'un sujet emprunté fidèlement à la mythologie et surtout à l'histoire, pouvait avoir des résonances actuelles sans pour autant faire l'objet d'une seule actualisation.

Charles X ne se trompait pas quand il déclarait à propos de La Muette de Portici, cet opéra-comique inspiré de la révolte de Masaniello à Naples en 1647 (texte de Scribe et Delavigne, musi­ que d'Auber, 1828) qu'il était « révolutionnaire » et qu'on ne devait pas le jouer trop souvent.

On sait ce qu'il advint du duo «Amour sacré de la Patrie , : un soir de juillet à l'Issue d'une représentation au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, les Belges parti-. »

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