Devoir de Philosophie

Poésie

Publié le 06/12/2012

Extrait du document

Français Devoir Maison n°4 Question sur le Corpus Ce corpus est constitué de deux poèmes, et de trois textes. Il est d'abord composé du poème Sensation d'Arthur Rimbaud, publié en 1870. Ensuite, le corpus nous offre Lettre à Mr. Théodore de Banville, publié en 1870 par le même auteur. Le troisième document s'intitule Aube, poème de Rimbaud, paru en 1873. Le quatrième document, quand à lui, s'intitule Une Saison en Enfer, texte d'Arthur Rimbaud, publié en 1873. Enfin, le corpus nous propose le texte de René Char intitulé La fontaine narrative publié en 1948 dans Fureur et mystère. Le corpus exprime, à la fois les ambitions littéraires de l'auteur, autant que ses désillusions. Le corpus présente une divergence au niveau de l'écrivain puisque tout les documents sauf un, sont l'?uvre d'Arthur Rimbaud. Nous nous demanderons comment, à l'aide du corpus proposé, perçoit-on, d'une part les ambitions littéraires de Rimbaud et d'autre part ses désillusions ? Ce corpus présente donc dans un temps les ambitions de l'auteur, ainsi que ses désillusions Rimbaud, comme tout adolescent est débordant d'ambition, il ne rêve que d'une vie loin de Charleville, est d'une place de prestige au sein de la communauté littéraires de l'époque. Ses poèmes ne parlent que de départ, d'ailleurs Sensation en est un exemple flagrant, puisque écrit au futur. « J'irai dans les sentiers « au premier vers, « j'en sentirai «, « je laisserai «, « je ne parlerai pas, je ne penserai rien «, « j'irai loin«. Rimbaud veut partir, s'échappé de la campagne, rejoindre Paris et la renommée. C'est d'ailleurs dans ce but qu'il écrira une lettre à M. Théodore de Banville, lettre destiné à convaincre M. de Banville que Rimbaud, malgré son jeune âge et digne d'une place au sein du Parnasse. « une petite place entre les Parnassiens... ...

« et qui n’aura pas eu le dénouement qu’il aurait souhaité car il ne serra jamais accepter dans l’ordre du Parnasse. La désillusion du poète sera ensuite traduite dans ses textes, jusqu’à l’arrêt complet de la poésie.

Dans Aube , le poète est à la poursuite de l’être aimé, la créature parfaite, est quand enfin il arrive en haut de la pente à sa proximité, il trouve son amour illusoire et factice.

« J’ai senti un peu son immense corps » au vers 13.

Plus tard, il tentera d’explicité cette amertume dans une saison en enfer .

Il trouve la beauté amère, trop parfait, la rendant trop dangereuse.

« Et je l’ai trouvée amère » à la ligne 3.

En plus de ses propres désillusions, s’ajoute la communauté littéraire de l’époque, décrite comme sans inspiration par René Char.

« les estaminets des pisse- lyres » à la ligne 5.

Cette communauté participera à l’abandon de la poésie par Rimbaud. Rimbaud passé d’une ambition juvénile à l’amertume de l’âge et de la raison.

Les Parnassiens qu’il admirait tant, sont devenus les ennemies de l’art et de la poésie.

Ses poème, mettant en scène un narrateur plein d’assurance et de détermination, évoluerons pour devenir chimérique et faux.

Cette évolution s’explique par le danger que représente la beauté parfaite et la communauté littéraire de l’époque.

Nous pouvons nous demander si cette désillusion ne peut pas aussi s’explique par la douleur du poète, qui frôle les limites de l’agonie au nom du coté « voyant » du poète, comme dans la lettre à Paul Demeny de 1871 ? Commentaire composée Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans.

Lui, pour qui le poète doit être « voyant » et qui proclame qu'il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l’écriture à l'âge de vingt ans.

Il est l’unique représentant du mouvement symboliste, mouvement qui vise à rendre compte de chaque sentiment.

Rimbaud a une écriture révolté, à l’image de l’adolescence.

Il ira même jusqu’à réaliser plusieurs fugues, principale thème de l’œuvre rimbaldienne avec l’amour adolescence et la Nature.

Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles