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Principales oeuvres de Beaumarchais

Publié le 07/04/2011

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beaumarchais

1753 : Mémoire à l’Académie des sciences, grâce auquel il prouve qu’il est l’inventeur d’un ingénieux mécanisme de montre, dont Lepaute, horloger du roi, a tenté de s’attribuer la paternité. 1757-1763 : œuvres de théâtre inspirées de la commedia dell’arte, destinées à être jouées dans des salons privés : Colin et Colette ; Les Bottes de sept lieues ; Léandre marchand d’agnus, médecin et bouquetière ; Jean-Bête à la foire, Zizabelle mannequin. 1765 : Le Sacristain, " intermède imité de l’espagnol ", ébauche de ce qui deviendra Le Barbier de Séville. 1767 : Eugénie, drame, demi-succès; Essai sur le genre dramatique sérieux. 1770 : Les Deux Amis, drame, échec. 1773-1774 : Mémoires contre Goëzman : Beaumarchais était l’ami du financier Pâris-Duverney, et son associé dans certaines affaires. Pâris-Duverney meurt et son légataire, le comte de La Blache conteste un arrêté de comptes signé entre Beaumarchais et le financier et intente un procès à ce dernier. Beaumarchais perd, fait appel, et se fait un nouvel ennemi, le conseiller Goëzman, rapporteur du procès La Blache, qui accuse même Beaumarchais d’avoir tué ses deux premières épouses. Les quatre mémoires visent à exposer son cas, dénoncer les malversations et la corruption des juges, et surtout à s’attirer les bonnes grâces de l’opinion publique. Beaumarchais obtient définitivement gain de cause en 1778, il est entièrement réhabilité. 

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« Séville : Figaro doit épouser Suzanne, qui est au service de la comtesse Almaviva, la Rosine épousée par le comteAlmaviva à la fin du Barbier.

Mais ce dernier, " las de courtiser les beautés des environs, […] veut rentrer auchâteau, mais non pas chez sa femme "… Il a des vues sur la fiancée de Figaro.

Ce dernier va devoir se démenerpour faire échouer les projets du comte, et échapper aux assiduités de Marceline, qui veut le contraindre aumariage, avec l'aide de Bartholo, qui n'a pas oublié que Figaro lui a soufflé Rosine pour la donner au comte.

Il faudrabien cinq actes à cette comédie pour que " tout fini[sse] par des chansons " - ce sont les derniers mots duMariage-, que le comte retombe amoureux de la comtesse, que Figaro épouse Suzanne, et que Marceline et Bartholodécouvrent qu'ils sont en fait les parents de Figaro !1787 : Tarare, opéra " oriental " en cinq actes, musique de Salieri.1788 : Mémoires contre Bergasse : cette fois, Beaumarchais, à la demande d'un ami, a pris la défense d'une femme,Mme Kornman, persécutée par son mari, un banquier.

L'affaire s'envenime et l'avocat du banquier, un certainBergasse, va multiplier les attaques contre Beaumarchais.

En 1789, Kornman et Bergasse sont condamnés pourcalomnie, mais la réputation et l'enthousiasme de Beaumarchais ne sont pas indemnes, il est désormais suspect auxyeux de l'opinion, sa fortune et son entregent faisant des jaloux.1792 : L'Autre Tartuffe ou la Mère coupable, drame ; demi-échec.

Reprise triomphale en 1797.

Beaumarchais renoueavec un genre qu'il apprécie, le drame.

Dans la dernière pièce de la trilogie, le couple Almaviva se trouve menacé parun nouveau Tartuffe, M.

Bégearss ( on reconnaît sans difficulté sous l'anagramme le dernier ennemi deBeaumarchais, l'avocat Nicolas Bergasse ).

Ce dernier, selon Figaro, entend " séparer le mari de la femme, épouser lapupille et envahir les biens d'une maison qui se délabre.

" La pièce s'achève sur l'échec des noirs desseins deBégearss et le triomphe de la morale, puisque Figaro déclare : " chacun a bien fait son devoir […] On gagne assezdans les familles quand on expulse un méchant.

" Cette pièce n'a évidemment pas le charme léger et gai des deuxcomédies précédentes, mais Beaumarchais considère qu'elle est bien la suite des deux comédies, comme il l'écritdans la préface de La Mère coupable : " J'ai donc pensé […] que nous pouvions dire au public : " Après avoir bien ri,le premier jour, au Barbier de Séville, de la turbulente jeunesse du comte Almaviva, laquelle est à peu près celle detous les hommes ;" Après avoir, le second jour, gaiement considéré, dans La Folle Journée, les fautes de son âge viril, et qui sont tropsouvent les nôtres ;" Par le tableau de sa vieillesse, et voyant La Mère coupable, venez vous convaincre avec nous que tout homme quin'est pas né un épouvantable méchant finit toujours par être bon, quand l'âge des passions s'éloigne, et surtoutquand il a goûté le bonheur si doux d'être père ! C'est le but moral de la pièce." "1793 : Les Six époques, mémoire sur l'affaire des fusils de Hollande : Beaumarchais a projeté d'acheter des fusils enHollande, pour la France.

Mais il se trouve pris dans un véritable imbroglio politique et financier, et tantôt soutenupar le pouvoir, tantôt persécuté par lui, il devient indésirable pour tous.

Dans ce mémoire, encore une fois, ils'explique et se défend.Clémence Camon Bibliographie, pour aller à l'essentiel:• article " Beaumarchais " de Jean-Pierre de Beaumarchais, Dictionnaire des littératures de langue française, sous ladirection de J.-P.

de Beaumarchais, Daniel Couty, Alain Rey, Bordas, 1987.• Beaumarchais, Le Voltigeur des Lumières, Jean-Pierre de Beaumarchais, Découvertes Gallimard, 1996.• Beaumarchais ou la bizarre destinée, René Pomeau, PUF, 1987 .• Beaumarchais, Œuvres, édition établie par Pierre Larthomas, bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988.• article " Beaumarchais " du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Larousse, 1867, tome 2.. »

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