Devoir de Philosophie

Qu'est-ce que la « versification » ?

Publié le 01/05/2012

Extrait du document

 Il s’agit de l’ensemble des règles qui président à la création d’un poème régulier et traditionnel.

1) LA STROPHE

C’est l’unité poétique // au paragraphe en prose. La strophe, par son agencement, permet de mettre en relief les rimes. Il s’agit d’un groupement de vers séparé de la strophe suivante par un blanc typographique. On nomme les strophes les plus utilisées en fonction du nombre de vers qu’elles contiennent :

       2 = un distique

       3 = un tercet

       4 = un quatrain

       5 = un quintil

       6 = un sizain

       8 = un huitain

       9 = un neuvain

2) LE METRE

Le mètre ou le vers est nommé en fonction du nombre de syllabes qu’il contient.

ATTENTION : ne surtout pas parler de « pied « qui est la mesure poétique latine !

       5 = un pentasyllabe

       6 = un hexasyllabe

       7 = un heptasyllabe

       8 = un octosyllabe

       9 = un ennéasyllabe

       10 = un décasyllabe

       11 = hendécasyllabe

       12 = un alexandrin

3) LA RIME

La rime est le phénomène de répétition du même son en fin de vers.

Il existe 3 dispositions de rimes :

- Plates : AABB « Ephémère immortel, si clair devant mes yeux Pâles membres de perle, et ces cheveux soyeux, Faut-il qu’à peine aimés l’ombre les obscurcisse, Et que la nuit déjà nous divise, ô Narcisse «   (VALERY, « Charmes «)

« - Embrassées : ABB A « Le vierge, le vivace et le bel aujourd’h ui Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le g ivre Le transparent glacier des vols qui n’ont pas f ui ! » Une rime est : « Féminine » si elle finit par un e (forcément muet en fin de vers) « Masculine » dans tous les autres cas La tradition poétique veut que l’on fasse alterner rimes féminines et masculines, ce qui n’est pas toujours respecté. 4) LE RYTHME Le dernier mot du vers comporte un accent tonique : il faut mettre l’accent sur ce mot à la lecture (bien faire résonner la rime !) La césure est une coupure qui reste fixe dans les vers de 8 syllabes et plus.

Cette coupure intervient après un groupe syntaxique (ne pas séparer le déterminant de son nom par exemple !), parfois une virgule ou un point virgule vient la marquer typographiquement dans le vers.

Le dernier mot avant la césure est accentué (à l’oral il doit être mis en relief).

Les mots à la césure sont soigneusement choisis par les poètes : ce sont donc des mots importants à commenter et à analyser en commentaire de texte.

Les 2 parties du vers séparés par la césure sont appelés « hémistiches ». Ex 1 : «Un Homme v it // une Coul eu vre .

» (Victor Hugo) Les mots « vit » et « couleuvre » sont accentués. Ex 2 : «D’où vient que personne // en la vie » N’est satisfait // de son état ? (La Fontaine, Fables ) 1ervers : la césure intervient après personne parce qu’elle ne peut pas tomber après « que » qui est un mot vide de sens (aucun intérêt de le mettre en relief, de même que les déterminants, prépositions, …).

1 erhémistiche : 5 syllabes, 2 ehémistiches : 3 syllabes. 2evers : la césure tombe au milieu, il y a 3 syllabes dans chaque hémistiche. A RETENIR :dans un alexandrin la césure se trouve TOUJOURS au milieu du vers , après la 6 esyllabe.

Dans les autres types de vers, elle varie.

Il faut donc penser à commenter la césure dans l’alexandrin ! Ex : « Mon verre s’est brisé // comme un éclat de rire » (Apollinaire, « Nuits Rhénane ») Décompte des syllabes : Mon/ver/re/s’est/bri/sé // com/m’un/é/clat/de/rir’ (12) Remarques : le « e » final de « verre » se prononce et compte pour 1 syllabe car il est suivi d’une consonne.

Par contre, le « e » de « comme » ne se prononce pas et ne compte pas pour. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles