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Qu'est-ce que le sentiment de la nature? Montrer rapidement comment la nature a été comprise et chantée aux différentes époques de notre littérature.

Publié le 15/05/2012

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Le sentiment de la nature est l'un des thèmes qui ont le plus inspiré les poètes. On le trouve dans l'an ti qui té : Homère, Sophocle, Théocrite, Lucrèce, Virgile, Horace. Au xvie siècle, Ronsard, Du Bellay, R. Belleau ont imité les anciens. Au XVIIe , la nature n'est pas aussi absente qu'on le dit parfois ....

« SUJETS GÉNÉkAUX ET PENSÉES cilence et le calme qu'elle procure, on y cherche du repos oa des distractions.

Boileau va à la pêche et à la chasse.

C'est là une façon toute bourgeoise de goûter la nature et on ne songe pas à en faire de la littérature.

Il y a des exceptions : Mme de Sévigné, Fénelon, etc.

La Fontaine surtout aime vraiment la nature, en rêveur, ~ en artiste et en poète.

Mais il faut noter qu'il s'attache toujours à des objets particuliers et finis, qu'il décrit d'un mot: un clair ruisseau, une chaumine enfun~ée, un agneau qui se désaltère ...

etc.

II s'intéresse aux plantes et aux animaux, est sensible à la vie universelle, prête des sentiments humains même aux choses et trouve volupté ct inspiration dans la solitude, mais il ne l'aime pas encore en mystique, comme feront les roman- tiques.

Il.

Le sentiment de la nature chez les romantiques.

Jean-Jacques et les romantiques pourront encore aimer la nature en bourgeois (la maisQn aux contrevents verts); ils l'aimeront surtout en artistes, amoureux des couleurs et des formes, ils la décriront avec abondance et magnificence sous tous ses aspects (mer, montagnes, paysages cxotiqucs),atten­ tifs à noter des sensations vraies et précises.

Mais là où ils innoveront, c'est particulièrement en ce que chez eux : 1.

La personne de l'auteur se mêle intimement à la nature.

Un paysage devient un état d'âme'.

Ils y trouvent un aliment à leurs propres sentiments, mélancolie, joie, amour, souffrances intimes, exaltation.

Elle les enivre ou les console.

2.

Le sentiment de la nature deTient mystique.

Ils s'inté­ ressent surtout aux grands aspects : les cieux, les nuages, les forêts; ils sont plus ou moins panthéistes d'inspiration et de tendance, sinon de doctrine.

Ils communient à la Nature, considérée comme un Tout immense, ils laissent leur moi s'y fondre délicieusement, à moins qu'ils ne se raidissent, comme Vigny, pour résister à ses séductions.

III.

Le sentiment de la nature chez les Parnassiens et les Symbolistes.

1.

Les Parnassiens abandonn~t la poésie intime, l'élément subjectif du Romantisme, pour ne garder que le goût du 1.

A.miel.. »

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