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Qu'est-ce qui fait une bonne représentation d'une pièce de théâtre ?

Publié le 30/09/2015

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Qu'est-ce qui fait une bonne représentation d'une pièce de théâtre ? Le théâtre est un genre littéraire particulier. En effet, il peut simplement être destiné à la lecture, mais il peut aussi être utilisé afin d'être joué, dans ce cas, on parle de représentation théâtrale. Dès l'Antiquité, les représentations théâtrales sont présentes, Dionysos en serait l'initiateur lors des fêtes qu'il organisait. Bien que les textes de théâtre peuvent être lus et étudiés comme des textes littéraires à part entière, ils restent tout de même liés à la représentation sur scène. Nous allons donc nous demander qu'est-ce qui fait une bonne représentation d'une pièce de théâtre. Dans un premier temps, nous étudierons la fidélité à l'auteur et son texte, nous verrons par la suite que les libertés que peut prendre le metteur en scène peuvent mener, elles aussi, à la réussite d'une représentation et enfin, nous montrerons qu'une bonne représentation dépend aussi, des spectateurs et de la bonne réception qu'ils ont de la représentation. I- Fidélité à l'auteur et à son texte L'une des solutions les plus évidentes, qui n'est pas la plus simple, afin de réussir sa représentation est de se rattacher, presque trait pour trait, au texte original que l'on souhaite mettre en scène. En effet, si le metteur en scène veut se rapprocher le plus possible de la vision de l'auteur, il se doit de le faire en se référant un maximum au texte initial et à ses indications. En effet, un spectateur qui a lut la pièce qui va être présentée sous ses yeux s'attend probablement à ce qu'elle soit proche de ce qu'il imagine, et donc, du texte et des indices scénique laissés par l'auteur, tels que les didascalies. Si le metteur en scène ne respecte pas l'une des didascalies, le moment qui se déroule, ou même la scène entière...

« Ainsi, nous pouvons voir qu'en restant fidèle au texte de l'auteur, la représentation théâtrale peut-être réussie et ce avec divers respects de la mise en scène, nous allons pourtant voir qu'il est possible de s'éloigner du texte de l'auteur sans pour autant lui porter préjudice et effectuer de cette façons une bonne représentation d'une pièce de théâtre.

II- Libertés prises par le metteur en scène En effet, afin de paraître plus original et d'exprimer sa propre interprétation, le metteur en scène peut se permettre quelques écarts face au texte de l'auteur.

Cependant, ces modifications peuvent ne pas fonctionner.

Certains metteurs en scène se permettent de supprimer des morceaux de répliques, des répliques entières voire même parfois des actes dans leur intégralité.

C'est le cas dans la pièce Lorenzaccio écrite en 1834 par Alfred de Musset.

En effet, la plupart des représentations de cette pièce ce sont vues supprimer de nombreuses scène de l'acte V, voire l'acte lui-même.

D'après de nombreux metteurs en scène tels que Artois, Lavaudant ou bien Zeffirelli, cet acte n'apporterait aucune action.

Cependant les coupes effectuées sur cet acte ne brise en aucun cas l'équilibre de la pièce, et peut même surprendre le lecteur, dans le bon sens, puisque une nouvelle réécriture de l’œuvre s'offre à lui.

Le metteur en scène peut aussi interpréter le message du dramaturge et le retranscrire d'une façon assez étonnante.

Il peut ne pas respecter la didascalie initiale par exemple, et ainsi faire un décor totalement différent par rapport à ce que le spectateur pourrait s'imaginer.

Laissant le spectateur perplexe, et intéressé par la suite du déroulement de la pièce.

C'est le cas dans la mise en scène de Claude Régy de la pièce de Maurice Maeterlinck, Intérieur.

En effet, la didascalie initiale du dramaturge indique une maison avec un jardin, alors que dans la représentation de Claude Régy, la scène est recouverte de sable, il n'y a aucun décor et seuls les jeux de lumières jouent le rôle de la distinction entre l'intérieur de la maison et le jardin.

De plus, le metteur en scène sort du conventionnel, car la pièce est jouée en japonais, et l'absence de certains sous-titrage laisse à réfléchir sur l'intention de Claude Régy qui cherche à faire entendre la force du silence, qui, pour lui, est aussi une forme de parole.

C'est de nouveau le metteur en scène qui décide de ses comédiens, de leurs apparences, de leurs costumes, et surtout de leurs actions.

Il peut sortir de l'ordinaire en choisissant des comédiens japonais, comme l'a fait Claude Régy avec sa mise en scène d' Intérieur et décontenancer le public.

Mais ce qui change du théâtre lu, c'est l'intonation, la gestuelle, ou même les expressions de l'acteur. Par exemple, les gestes ou l'expression faciale du comédien peuvent aider à faire ressentir l'aspect comique du moment, difficile à être retranscrit par les mots.

C'est le cas dans la mise en scène de Kennet Brannagh d' Hamlet de Shakespeare où les rires répétés des personnages appuient la dimension comique difficile à deviner par le texte.

Le metteur en scène, qui prêche pour l'originalité et qui se laisse des libertés scéniques, se risque à trahir le texte du dramaturge, mais peut surprendre le spectateur et ainsi réussir une bonne représentation théâtrale.

III- Réception du public Le dramaturge, le metteur en scène, les comédiens, les décors et costumes ne sont pas les seuls à jouer un rôle pour la réussite ou non d'une représentation théâtrale, en effet le public est important puisqu'il est la critique même de la représentation.. »

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