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Question comparatiste - A une passante/ Elle etait dechausee elle etait decoiffee

Publié le 24/01/2013

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Question comparatiste Corpus de textes: Texte A : Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, "A une passante", 1857 Texte B : Victor Hugo, Les Contemplations, « Elle était déchaussée... «, 1856 La femme a toujours été considérée comme la muse du poète , sa source d'inspiration. C'est le cas de Baudelaire dans son poème « A une passante « extrait de son recueil Les Fleurs du Mal publie en 1857 (Texte A) et de Victor Hugo dans son poème « Elle était déchaussée... « extrait des Contemplations en 1856 (Texte B) qui racontent une première rencontre amoureuse. Il serait intéressant alors de les rapprocher par le biais du registre et du thème. D'emblée, le registre lyrique domine ces deux poèmes. En effet, la marque de la première personne « je « (v.11-...
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« Ensuite, ces deux poèmes sont placés sous le thème d’une femme mystérieuse.

Baudelaire emploie l’article indéfini « une » (v.3) pour la designer ainsi que le champ lexical du mouvement qui montre l’anonymat de cette femme « fugitive » (v.9) « passa d’une main fastueuse » (v.3) et l’ignorance du poète « j’ignore » (v.13).

Hugo, lui, n’évoque pas le prénom de la femme tout au long de son poème, elle est désignée de « fée » (v.3),être féminin imaginaire qui possède des pouvoirs magiques, « belle folâtre » (v.11).

De cette manière, les deux poètes a travers l’image de cette femme mystérieuse savourent l’hymne de la forme féminine dans leurs poèmes. Enfin, le même thème, celui de la femme idéale domine ces deux poèmes.

Chez Baudelaire, cette femme était « Longue, mince » (v.2) « Agile et noble avec sa jambe de statue » (v.5) « fugitive beauté » (v.9) , désignée par des adjectifs qualificatifs mélioratifs qui lui donne le caractère d’être parfait.

De plus, il emploie une oxymore « douleur majestueuse » (v.2), elle est sacralisée telle une déesse.

Hugo, idéalise la femme qui prend la forme d’une « fée » (v.3), il souligne sa beauté trois fois dans son poème « belle folâtre » (v.11) « beauté » (v.6) « la belle fille » (v.15).Sous les traits de ces femmes , les deux poètes perçoivent un idéal de beauté.

Ces deux personnages sublimes deviennent l’allégorie de la beauté parfaite. Au terme de notre rapprochement, nous pouvons dire que ces deux poèmes évoquent-ils une scène de rencontre avec une femme mystérieuse dont l’idéal est insaisissable, qu’ils chantent dans leur lyrisme.

Néanmoins, femme inaccessible dans le bruit de la ville, Baudelaire n’a pas atteint le bonheur total, la rencontre s’est donc achevée avec le désespoir et la fatalité de la rupture.

Hugo, par contre, nous offre une rencontre heureuse alliant la nature aux sentiments et sensations, dans une scène printanière ou la nature et la liberté sont complices.. »

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