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RABBE (Alphonse)

Publié le 19/03/2019

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RABBE (Alphonse), écrivain français (Riez 1784-Paris 1830). L'histoire de cet apologiste du suicide est celle d'une existence brisée. À vingt-six ans, armé de sa beauté, de son brillant esprit, de son éloquence ardente et passionnée, il mène avec fougue une vie de plaisirs quand il contracte une affection syphilitique qui dévaste sa physionomie. Dès lors, affligé, aigri, il n'écrit plus guère qu'à la hâte et sans passion d'obscurs livres d'histoire et articles de journaux qui lui permettent de subsister : il collabore notamment à une Biographie universelle et portative des contemporains (1830). Après avoir plusieurs fois tenté de mettre fin à ses jours, il succombe à une dose excessive de cocaïne. Il serait aujourd'hui totalement oublié sans la parution de l'Album d'un pessimiste (1835-36), ouvrage poignant relatant les souffrances d'un homme face à une vie manquée et sa lutte contre la séduction du suicide.

« Marie­Armelle Becquart Le 26 Octobre 2012 Devoir de Littérature Commentaire lin éaire  "A Alphonse Rabbe" de Victor Hugo extrait des  Chants du Cr épuscule 1/ Biographie d'Alphonse Rabbe. Alphonse Rabbe est n é en 1784  à Riez pr ès d'Aix en Provence, et il est mort le 31 D écembre   1829  à Paris. Alphonse Rabbe commence par  être attirer par la peinture c'est ce qui le m ènera  à Paris dans   l'atelier du peintre David puis Regnault, mais peu de temps apr ès il rejoint la Provence pour y   suivre des  études de droit. Mais r êvant d'art, il essaye le th éatre et revient  à Paris. En raison de   la situation politique de Napol éon Ier, il d écide de partir en Espagne pour entrer dans   l'administration militaire. Apr ès deux ans, malade, il rentre en France.  En 1815, il est engag é dans la Restauration, il se range aux c ôtés des royalistes proven çaux   mais insatisfait de la place qui lui est r éserv é il rejoint l'opposition r épublicaine. Il devient   journaliste et fonde le journal : le  Phoc éen ,  à Marseille, cela lui co ûtera beaucoup d'ennuis, et il   est forc é de l'abandonner en 1822. Malgr é cela, il continue d' écrire dans d'autres journaux des   articles profond ément engag és Cependant sa maladie le d éfigure et l'oblige s'exclure du monde. Il  écrit des travaux historiques et entreprend l' écriture d'autres romans comme la myst érieuse   Soeur Grise ( oeuvre qui n'a laiss é aucune trace), et  l'Album d'un pessimiste , seulement quelques   extraits paraissent en 1823. Cette oeuvre a forg é sa r éputation Andr é Breton dira de lui plus tard   qu'il  était "le sur éaliste de la mort".  Durant des ann ées, il fut en relation avec plusieurs romantiques, notemment Victor Hugo qui   trace un portrait de lui  émouvant : « ses paupi ères, ses narines, ses l èvres,  étaient rong és ; plus de barbe et des dents de charbon.

  Il n’avait conserv é que ses cheveux dont les boucles blondes flottaient sur ses  épaules et un seul   œil dont le ferme regard et le sourire ferme et franc jetaient encore un  éclair de beaut é sur ce  . »

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